Listing 1 - 5 of 5 |
Sort by
|
Choose an application
Émilie Notéris porte son analyse sur des œuvres d’art réalisées par des femmes, du XIXe au XXIe siècles, et la nécessité pour celles-ci de se constituer leur propre généalogie, l’histoire de l’art officielle étant encore trop occupée par les pères et leur progéniture pour tenir compte des mères. Biologiques ou électives, celles-ci proposent d’autres outils et d’autres raisons de créer, au sein d’une multitude d’histoires rhizomatiques. Ce faisant, l’autrice prend conscience que son analyse féministe reste inachevée si elle ne prend pas en considération les femmes artistes noires, leur histoire spécifique et les relations qu’elles entretiennent par-delà les diverses diasporas. Cet ouvrage, à la fois littéraire et analytique, esthétique et politique, est aussi une réflexion sur les nécessités de la recherche en art aujourd’hui : la volonté de dénaturaliser nos champs de vision et nos outils critiques, de faire attention à ce qui est rendu visible ou maintenu invisible, et la nécessité de considérer la complexité des intersections entre race, classe, sexe et genre. De produire, enfin, une analyse de l’art non plus pour célébrer le passé, mais ouvrir des potentialités interprétatives au présent.
Women artists --- Art --- Sexual minorities --- Feminism and art --- Queer theory --- History --- Féminisme --- Identité de genre --- Art féministe --- Queer --- Intersectionnalité --- Femmes artistes --- Minorités sexuelles. --- Féminisme et art. --- Théorie queer. --- Histoire.
Choose an application
Issu de la science-fiction, J.G. Ballard a très vite décrété que le futur, c'était maintenant, et que les tours d'immeubles, les échangeurs d'autoroutes et les supermarchés étaient le théâtre de mutations bien plus monstrueuses que les planètes lointaines. Indifférement nourri de culture ultra-classique et hyper-populaire, Ballard n'occupe même pas la traditionnelle " place à part " dans le champ littéraire. Le plus souvent, il n'a pas de place du tout : trop fantastique, trop violent, trop sexuel, trop décadent, trop politique. Ce livre veut tenter de corriger, au moins en partie, ce déséquilibre en donnant la mesure de l'étendue et de l'importance de l'œuvre de Ballard, mais également de sa profonde influence dans le champ artistique et littéraire contemporain.
Choose an application
Notre ère est la première à avoir fait de la pénétration des consciences collectives et publiques par des milliers de consciences individuelles, parmi les mieux formées d'entre elles, une activité à plein temps. Il est à présent question de s'introduire dans les consciences à des fins de manipulation, d'exploitation et de contrôle. Avec pour objectif de produire de la chaleur et non de la lumière. Maintenir chacun dans un état d'impuissance engendré par la routine mentale prolongée est l'effet produit par un grand nombre de publicités et de programmes de divertissement. C'est par ces mots que Marshall McLuhan introduit la préface de son premier livre, La Mariée mécanique, en 1951. Ce livre grand format, comprenant 65 illustrations d'origine, est inédit en français. Dans un style littéraire et inventif, Marshall McLuhan analyse la culture de masse de l'homme moderne des années 1950 à travers S9 textes. Le champ des références parcouru par McLuhan est immense, à l'image du développement exponentiel des médias et de la communication. À la simplification généralisée, il oppose la plus grande richesse de contenu possible.
Critique d'art --- Média --- Communication --- Sociologie de la communication --- Publicité --- Femme
Choose an application
« Ce livre est un livre d’espoir, un livre sur la guérison de nos blessures et sur le fait de croire dans notre propre force, dans le courage de faire des choses ensemble, de changer et transformer la politique de tous les jours de manière non-violente. Ce livre parle de sororité écologique mondiale ! »(Petra Kelly, avant-propos à Healing the Wounds : The Promise of Ecofeminism, 1989). La COP 21 a suscité un regain d’intérêt en France pour l’écoféminisme dans les milieux militants. Ce mouvement, né dans les années 1980 dans les pays anglo-saxons, a été initié par des femmes faisant le lien entre l’exploitation des ressources naturelles et l’exploitation qu’elles subissaient en tant que femmes. Cette prise de conscience a donné lieu à de nombreuses actions et autant d’écrits écoféministes inconnus en France. Cette anthologie, proposée par la philosophe Émilie Hache, permet de découvrir les textes des principales figures de ce mouvement, parmi lesquelles Susan Griffin, Starhawk, Joanna Macy, Carolyn Merchant, certains textes donnant l’impression qu’ils ont été écrits hier, aujourd’hui même, en réaction à la situation qui est la nôtre.
Femme --- Politique --- Sociologie --- Histoire --- Écoféminisme --- Écoféminisme --- Anthologies. --- Ecofeminism --- Political activists --- Ecology --- Feminists --- Social movements --- Écoféminisme. --- Sociology of the family. Sociology of sexuality --- France --- Femme, thème --- Activisme --- Sociologie de la culture --- Féminisme --- Book
Choose an application
Exposé·es : des personnes n’ont pas choisi d’être exposées à un virus, une maladie, une épidémie. Exposé·es : des personnes ont choisi de s’exposer pour rendre visible ce virus, cette maladie, cette épidémie. Parmi ces personnes, des artistes. Parmi ces virus et ces maladies, le VIH/sida, qui a causé l’épidémie la plus meurtrière du dernier siècle, et de celui-ci. Nous vivons aujourd’hui en compagnie d’épidémies qui affectent chacun·e d’entre nous, humains et non-humains. Le livre d’Elisabeth Lebovici, Ce que le sida m’a fait. Art et activisme à la fin du XXe siècle qui inspire l’exposition Exposé·es au Palais de Tokyo et le catalogue qui l’accompagne, s’est efforcé de recoudre ensemble les fragments subjectifs de l’histoire de l’épidémie la plus meurtrière depuis le dernier siècle : des faits, des œuvres, des idées et des émotions qui lient le matériel à l’immatériel. Il questionne comment les pulsations du désir, du manque, de la colère, de la douleur, de la mémoire et de l’archive ont fait histoire. Comment elles ont permis de (re)composer des généalogies interrompues, de fédérer des communautés qui ont produit des formes et des structures, qui agissent encore aujourd’hui, parfois au-delà de leur objet initial. Comment elles ont anticipé certaines questions de genre, de classe et de race, ainsi que l’inconscient de ce qu’on appelle aujourd’hui le validisme. Cette publication questionne ce que l’épidémie de sida fait aux artistes, ce qu’elle a changé dans les consciences, dans la société, dans la création. Le sida, non pas comme un sujet, mais comme une grille de lecture pour reconsidérer un grand nombre de pratiques artistiques exposées à l’épidémie ; la beauté comme recours face aux conséquences politiques et sociales des pandémies qui se superposent. À l’opposé d’une commémoration, cet ouvrage brouille les catégories et les temporalités, et porte un discours au présent, en demandant à des artistes d’interroger depuis aujourd’hui leur histoire et ce qui leur a été transmis. En passant outre la supposée frontière entre activisme et pratique artistique, et en privilégiant au contraire les effets de l’art (sensibles, cathartiques, thérapeutiques, informatifs…), artistes et auteur·ices se rencontrent dans des manières de faire et de parler, d’inclure leurs affects et leurs affinités.
AIDS (Disease) and the arts --- Politics in art --- Art and society --- Artists --- Sida et arts --- Politique dans l'art --- Art et société --- Artistes --- Exhibitions. --- History --- Political activity --- Expositions --- Histoire --- Activité politique --- Gérard, Stéphane, artiste
Listing 1 - 5 of 5 |
Sort by
|