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Art cinématographique --- Filmkunst --- Documentary films --- Motion pictures and language --- Motion pictures --- Reality in motion pictures --- Documentaires --- Cinéma et langue --- Cinéma --- Réalité au cinéma --- History and criticism --- Production and direction --- Philosophy --- Histoire et critique --- Production et réalisation --- Philosophie --- Realism in motion pictures --- Cinéma vérité --- Cinema verite --- Realism in moving-pictures --- Direct cinema --- Truth cinema --- History and criticism. --- Cinéma vérité. --- Realism in motion pictures. --- Cinéma et langue --- Cinéma --- Réalité au cinéma --- Production et réalisation --- Cinéma vérité --- CDL --- 791.41 --- Documentary films - History and criticism
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"Voir un film : en quoi consiste cette expérience singulière et plurielle à la fois ? Je vois de mes propres yeux à travers la vision du cinéaste et celle des personnages du film. Qu'est-ce que cette expérience, qu'est-ce que les figures du tournage cinématographique nous apprennent de nos tournures d’esprit, au sens de perception et partage du monde, comme au sens de vision morale ? C’est à ces questions éclairantes qu’est consacré cet essai de psychologie du cinéma et de son spectateur, où il s’agit non pas d’appliquer la psychologie au cinéma mais d’examiner ce que le cinéma manifeste de notre psychologie, de nos façons de nous exprimer, nous comprendre, nous mentir. À ce questionnement, les films de maître Hitchcock servent de fil d’Ariane. Et les Remarques de Wittgenstein sur la philososophie de la psychologie, de repères méthodiques. Est-ce Hitchcock à la lumière de Wittgenstein ou Wittgenstein à l’ombre de Hitchcock ? Suspense..."
Motion pictures --- Reader-response criticism --- Cinéma --- Esthétique de la réception --- Psychological aspects --- Aesthetics --- Aspect psychologique --- Esthétique --- Perception visuelle --- Philosophie. --- Aspect psychologique. --- Hitchcock, Alfred, --- Critique et interprétation. --- Cinéma --- Esthétique de la réception --- Esthétique
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Cet essai analyse le documentaire sous toutes ses formes, du reality show au feuilleton documentaire en passant par le docufiction. L'auteur, philosophe et documentariste, répond aux questions liées au genre : le sujet, le tournage, le point de vue, le montage, art ou propagande, la distinction entre reportage et documentaire, etc.
Documentary films --- Motion pictures --- Realism in motion pictures --- Documentaires --- Cinéma --- Réalisme dans le cinéma --- History and criticism --- Aesthetics --- Histoire et critique --- Esthétique --- Style documentaire (Cinéma) --- Réalisme au cinéma --- Cinéma --- Réalisme dans le cinéma --- Esthétique --- Documentary films - History and criticism --- Docufictions --- Films documentaires --- Réalisme (cinéma)
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Documentary films --- Realism in motion pictures --- Cinéma vérité --- History and criticism --- Motion pictures and language --- Reality in motion pictures --- Cinéma et langue --- Réalité au cinéma --- Production et réalisation --- Cinéma et langue --- Réalité au cinéma --- Motion pictures --- Documentaires --- Cinéma --- Production and direction --- Philosophy --- Histoire et critique --- Production et réalisation --- Philosophie --- Documentary films - History and criticism
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Cities and towns in motion pictures. --- Motion picture industry --- Motion picture locations --- Motion pictures --- History. --- Villes dans les films
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"L’effet K, ou « effet Koulechov » du nom de son théoricien, ou encore « expérience Mosjoukine », met en lumière la fonction créatrice du montage au cinéma et s’interroge sur le travail de l’acteur. En 1921, le réalisateur russe Lev Koulechov fait une expérience fascinante et novatrice : il choisit un plan de l’acteur vedette de l’époque Ivan Mosjoukine, plan sur lequel le visage de l’acteur est neutre et ne laisse paraître aucun sentiment particulier. Ce plan, il le décline à l’identique trois fois. La première fois, il le fait suivre d’une autre image, celle d’une assiette de soupe. La deuxième fois, le plan est suivi de l’image d’un cercueil dans lequel repose un enfant ; enfin, une femme lascive allongée sur un canapé succède au dernier plan neutre d’Ivan Mosjoukine. La faim, l’affliction et le désir : trois émotions suscitées par les plans en contrechamp de celui de l’acteur. Si le film est parvenu jusqu’à nous, la mise en pratique de l’expérience manque de clarté. Comment les trois séquences ont-elles été présentées au public, on ne le sait pas précisément ; ce qui est sûr, c’est qu’à chaque fois, les spectateurs ont loué le jeu parfait de la star russe, alors même que cette dernière a participé involontairement à l’expérience. Avec cette petite manipulation inoffensive, Lev Koulechov démontre la force des images et le pouvoir du montage. Il renvoie au spectateur son propre regard, que celui-ci semble également « réimprimer » sur l’acteur, le chargeant de sentiments qui ne sont pas les siens. Test peu flatteur pour l’acteur, l’histoire ne dit pas si celui-ci en a voulu au réalisateur. Sans grande conséquence lorsqu’il s’agit de provoquer l’envie ou la tristesse, on imagine bien la force d’autres images sur des populations complètes. Dictateurs et armées l’ont bien compris et ont su utiliser images, son et montage à une fin de propagande. Chris Marker, autre réalisateur-théoricien, a d’ailleurs prolongé l’expérience de Koulechov (expérience réalisée au temps du cinéma muet) dans sa Lettre de Sibérie. Il y explique – entre autres choses – la force du montage sonore en appliquant aux mêmes images trois textes différents : le premier fait l’éloge de l’URSS, le deuxième la critique abondamment, et le troisième choisit l’objectivité. Force est de constater que les trois voix off chevauchent parfaitement les images, les rendant tour à tour séduisantes ou terrifiantes. Contrairement à l’idée reçue, Marker précise que l’objectivité ne permet pas non plus d’appréhender la réalité sibérienne, elle constitue d’ailleurs en l’espèce le commentaire le plus injuste. « On fait dire aux images ce qu’on veut. » Une formule toute prête dont la démonstration, ici éclatante, relativise grandement le travail du comédien comme celui du metteur en scène. Sir Alfred Hitchcock ne s’y était pas trompé, en affirmant que le montage est l’élément clé de la grammaire cinématographique."
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Une réflexion sur les relations entre cinéma, mémoire et histoire, au-delà des images d'archives, et une analyse des formes d'écritures cinématographiques dans une perspective poétique.
Motion pictures and history --- Memory in motion pictures --- Film archives --- Cinéma et histoire --- Mémoire au cinéma --- Archives cinématographiques --- Motion pictures --- Technique --- Cinéma et histoire --- Mémoire au cinéma --- Archives cinématographiques --- Film --- Motion pictures - Technique
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