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Ce travail consiste en une approche psychométrique des conséquences des convulsions hyperthermiques sur le développement du langage. La comparaison des résultats du groupe expérimental (enfants ayant convulsé) et du groupe contrôle nous permet de vérifier l'existence d'un lien entre les convulsions hyperthermiques et certains troubles du développement du langage, notamment la dysphasie ou le retard simple.
CONVULSION --- ENFANT --- LANGAGE -- DEVELOPPEMENT --- LANGAGE -- TROUBLE --- LANGAGE -- TEST --- DYSPHASIE --- CONVULSION --- ENFANT --- LANGAGE -- DEVELOPPEMENT --- LANGAGE -- TROUBLE --- LANGAGE -- TEST --- DYSPHASIE
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Les patients aphasiques présentaient souvent, en plus des déficits langagiers, des troubles persistants en mémoire à court terme verbale (MCTV). Cependant, la nature de ceux-ci reste encore floue. L’objectif de notre travail est donc d’expliquer l’origine de ces déficits. Pour ce faire, nous nous basons sur un modèle interactif de la MCTV créé par Majerus & D’Argembeau (2011) : le Modèle A-O-STM. Celui-ci considère les capacités en MCTV comme étant le résultat de trois facteurs : (1) la MCT item au sein de laquelle le système langagier active temporairement les connaissances langagières en mémoire à long terme, celles-ci déterminant le stockage à court terme de l’information item ; (2) la MCT ordre sériel au sein de laquelle un système spécifique au traitement de l’ordre sériel permet de stocker l’information ordre sériel en MCTV (ordre séquentiel dans lequel différents stimuli sont présentés) et donc l’apprentissage de nouveaux mots ; et (3) un modulateur attentionnel dont le rôle est plus général et qui permet notamment d’orienter l’attention sur les informations à rappeler. Quatre patients aphasiques et des sujets contrôles se sont vus administrer différentes tâches afin d’évaluer leurs performances à la fois en MCT item, en MCT ordre sériel, ainsi qu’en attention sélective. A la lumière du modèle A-O-STM, nous constatons tout d’abord que les quatre patients aphasiques montrent à la fois des troubles en MCT item et des difficultés en MCT ordre sériel, ces dernières étant indépendantes de l’altération langagière présente dans l’aphasie. Ainsi, les troubles langagiers ne seraient pas les seuls responsables du déficit en MCTV. En outre, chaque patient présentant, à des degrés variables, des troubles attentionnels, nous pouvons en déduire que les difficultés en MCTV peuvent également provenir d’un déficit attentionnel. En plus, nous remarquons que d’autres facteurs interviennent dans les performances en MCTV. Notons tout de même qu’afin de confirmer ces résultats, il est important de réitérer l’étude avec davantage de patients.
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Ce présent mémoire rapporte les résultats obtenus lors de la 2ème étape d’une étude longitudinale échelonnée sur trois années scolaires, de la 3ème maternelle à la 2ème primaire. Celle-ci a pour objectif principal d’étudier, dans un premier temps, les liens qui existent entre le traitement numérique et le traitement de l’« ordre sériel » en mémoire à court terme (MCT) et, dans un second temps, d'en connaître la directionnalité. Des résultats en neuro-imagerie ont montré le rôle important du sillon intra-pariétal droit dans des tâches de comparaison numérique ainsi que dans des tâches de MCT pour l’information « ordre sériel » (MCTO). Cela suggère que ces deux domaines cognitifs dépendraient de processus communs et pourraient s’influencer mutuellement. Lors de cette 2ème année d’étude longitudinale, différentes tâches évaluant la MCT (pour l’information « item » et l’information « ordre sériel »), les traitements numériques de base et les capacités arithmétiques ont été proposées à 70 enfants scolarisés en 1ère primaire. Nos résultats principaux montrent que : - la MCTO, contrairement à la MCT pour l’information « item », est lié aux performances arithmétiques. - il existe un effet de distance dans les tâches numériques ainsi que dans la tâche de MCTO. - la capacité à juger l’ordre dans lequel deux chiffres arabes sont présentés en 3ème maternelle est le seul prédicteur significatif du traitement de l’ « ordre sériel » en MCT en 1ère primaire. - les performances en MCTO en 3ème maternelle ainsi que la capacité à choisir le plus grand chiffre arabe parmi deux items prédisent significativement et indépendamment les performances à une tâche arithmétique en 1ère primaire. Ces différents éléments nous amènent à conclure qu’il existerait effectivement un lien entre le traitement numérique et le codage de l’ « ordre sériel » en MCT. Plus précisément, le jugement de l’ordre symbolique (à 5 ans) serait le seul facteur explicatif des performances en MCTO (à 6 ans) alors que les scores en MCTO (à 5 ans) prédiraient les performances arithmétiques (à 6 ans).
Mémoire à court terme --- Enfants en âge scolaire --- Enseignement primaire --- Mathématiques -- Etude et enseignement --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique
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Ce mémoire tente de mieux comprendre les relations existant entre la mémoire à court terme (MCT) et les capacités attentionnelles. Dans le cadre du modèle A-O-STM (Majerus, 2009, 2010), nous visons d'abord à vérifier l'implication des processus attentionnels de deux types (contrôlés et automatiques) en mémoire de travail. Nous recherchons ensuite si ces deux types d'attention interviennent de manière spécifique pour les informations "ordre" et "item" en MCT verbale. Enfin, cette recherche s'attarde sur le caractère modal des capacités attentionnelles en MCT. Des tâches évaluant la MCT verbale et les capacités attentionnelles sont administrées à cinquante sujets jeunes. Les tâches de MCT évaluent l'information "item", l'information "ordre", et la mémoire de travail. Les tâches attentionnelles évaluent les processus attentionnels automatiques et contrôlés, et sont présentées dans les modalités verbale et visuo-spatiale. Les résultats obtenus confirment une intervention des processus attentionnels en MCT. Ils confirment que les deux types de processus attentionnels sont impliqués pour expliquer les différences interindividuelles. En ce qui concerne l'intervention spécifique de ces processus pour les deux types d'information en MCT verbale, il semble que les processus attentionnels automatiques interviennent de manière prépondérante quelle que soit l'information traitée. De plus, l'attention contrôlée interviendrait conjointement avec ceux-ci pour l'information "ordre sériel" plus que pour l'information "item". En mémoire de travail, les processus attentionnels contrôlés semblent intervenir de manière spécifique. Enfin, les résultats vont à l'encontre de l'hypothèse d'amodalité des ressources attentionnelles impliquées en MCT. Nous concluons de ce travail que les capacités de MCT et les capacités attentionnelles sont étroitement liées. Les résultats demandent encore à être confirmés et précisés par d'autres études. Néanmoins, ceci pourrait avoir un impact sur les conceptualisations futures de la MCT.
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Le présent mémoire a pour objet l’analyse quantitative des croyances et connaissances des enseignants du primaire au sujet des élèves à haut potentiel. Notre recherche s’inspire des études réalisées sur les croyances et connaissances des enseignants. Les enseignants sont les premiers concernés par les troubles que les élèves peuvent présenter au sein de leurs classes. Face à la diversité des élèves, ils sont tenus de réfléchir aux adaptations possibles et de renouveler leurs pratiques. Pour ce faire, ils doivent être conscients des besoins des élèves particuliers. La notion de « haut potentiel » est de plus en plus présente dans le langage des professionnels. Cependant, qu’entendent les enseignants par ce concept ? Quelles représentations ont-ils de ces élèves ? Ces deux questions ont éveillé notre intérêt et ont été le point de départ de la recherche menée. D’un point de vue méthodologique, la recherche quantitative se base sur les réponses à un questionnaire de 136 instituteurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les enseignants devaient se positionner sur une échelle à 6 niveaux pour chaque item proposé. Les items variés étaient centrés sur différents aspects tels que la scolarité, les adaptations, les caractéristiques en lien avec les élèves HP. Notre objectif était de percevoir les croyances et les positions adoptées par les enseignants face aux élèves à haut potentiel. Des tendances générales ont pu être mises en avant par l’analyse des croyances. Ces tendances ont été discutées en lien avec ce que les chercheurs ont découvert à la fois sur les croyances des enseignants dans d’autres pays, mais également sur le vécu scolaire des élèves HP.
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Alors que la dyslexie est le trouble d’apprentissage ayant la prévalence la plus forte chez les étudiants universitaires, les outils de diagnostic pour cette population restent pauvres et ce, notamment, dans le domaine du traitement phonologique. Les déficits phonologiques sont en effet aujourd’hui considérés comme persistants dans le trouble de la dyslexie, en plus des déficits en lecture et en écriture. Un test de diagnostic portant sur le traitement phonologique a alors été conçu pour ce mémoire. Il consiste en une tâche de suppression phonémique. Les caractéristiques de ces items ont été finement sélectionnés : longueur de ces derniers, type de consonne à supprimer et niveau de la manipulation à effectuer. Cette tâche a été administrée à des étudiants universitaires dyslexiques et normo-lecteurs afin de s’assurer qu’elle puisse différencier les deux populations par les performances obtenues à la fois au niveau de la précision de réponse et du temps de réalisation. La passation s’est déroulée à distance et a montré des résultats significatifs. L’épreuve élaborée se montre sensible et spécifique notamment lorsque les deux mesures (précision et vitesse) sont prises en compte lors des performances. La sensibilité de cette dernière a pu être améliorée grâce à la suppression des items à manipulation initiale, moins discriminants. Les résultats obtenus restent significatifs même après le contrôle de l’implication de la mémoire à court terme, composante pouvant intervenir dans ce type de tâche. Ainsi, notre tâche de « Suppression Phonémique » pourrait permettre le diagnostic de dyslexie pour les étudiants universitaires et ouvrir le champ des possibilités d’accès à des aménagements pour ces derniers. Ces aménagements leur offriraient de meilleures chances de réussite en venant soutenir leurs capacités existantes.
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De manière générale, le diagnostic de dyslexie se fait durant l’enfance suite à des difficultés scolaires observées par les enseignants ou les parents. Cependant, il arrive fréquemment que les dyslexiques mettent en place des moyens de compensation rendant leur trouble plus discret. De ce fait, une fois arrivés aux études supérieures, ils éprouveront plus de difficultés que les autres à cause d’une augmentation des exigences vis-à-vis des attentes scolaires précédentes. Dans ce cas-ci, il sera nécessaire pour ces étudiants en difficulté d’investiguer leurs lacunes en réalisant un bilan logopédique dans le cadre de leur institution afin d’évaluer la potentielle existence de faiblesses en lecture ou autres. C’est dans ce cadre que l’importance du bilan apparaît. Actuellement, des épreuves évaluant les capacités en lecture et en orthographe sont majoritairement utilisées afin de tester des adultes dyslexiques. Néanmoins, ceci laisse l’aspect phonologique de côté alors qu’il s’agit d’une composante significativement atteinte chez ces patients. Il apparaît donc pertinent d’étoffer l’évaluation phonologique de cette population afin d’améliorer ce diagnostic à l’université. L’objectif de ce mémoire est l’élaboration d’une tâche de conscience phonologique pour adulte en vue d’améliorer le diagnostic de dyslexie à l’université. Pour ce faire, une revue de la littérature a été réalisée afin de voir quel type d’épreuves apparaissait le plus pertinent. Ces recherches ont alors amené à l’élaboration d’une tâche de contrepèterie à la fois orales et imagées. Par la suite, cette même épreuve a été administrée à des participants normo-lecteurs et des participants dyslexiques afin de voir ses capacités de discrimination. L’hypothèse principale était que les participants dyslexiques éprouveraient significativement plus de difficultés que les participants normo-lecteurs. La seconde hypothèse portait sur les meilleures capacités de discrimination de la mesure du temps de réponse vis-à-vis de la mesure du score total. Pour finir, il était attendu que l’épreuve ne fasse pas trop intervenir la mémoire à court terme et que l’épreuve élaborée soit corrélée avec une autre épreuve déjà normée et validée évaluant les mêmes composantes phonologiques. Les résultats ont mis en évidence le fait que l’épreuve expérimentale permet de discriminer les participants dyslexiques des normo-lecteurs et ce, principalement à l’aide de la mesure du temps de réponse. De plus, il a été prouvé que ces résultats obtenus ne sont pas liés aux capacités en mémoire à court terme des participants. Les résultats montrent également que cette épreuve est corrélée avec une épreuve de contrepèterie préalablement validée et permet même de mieux diagnostiquer les difficultés phonologiques que cette dernière.
Diagnostic --- Adults --- Dyslexia --- Task --- Phonological awareness --- Conscience phonologique --- Diagnostic --- Adultes --- Université --- Dyslexie --- Épreuve --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Multidisciplinaire, généralités & autres --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement
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A travers ce mémoire, nous avons tenté de déterminer quelles sont les capacités de traitement phonologique ainsi que de traitement attentionnel/exécutif qui permettent de prédire le vocabulaire acquis dans une seconde langue par des enfants francophones de troisième maternelle inscrits dans un programme d’immersion scolaire précoce en Néerlandais, après environ sept mois d'enseignement dans cette langue. Le design expérimental choisi étant l’étude longitudinale, ces derniers ont été testés à plusieurs reprises. Au T0, début de troisième maternelle, les épreuves évaluant les variables contrôles, les habiletés phonologiques et les capacités attentionnelles/exécutives ont été administrées aux participants. Au T1, fin de troisième maternelle, deux tâches mesurant les connaissances lexicales en Néerlandais, la langue d’immersion, ont été proposées.
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L'acquisition d'une seconde langue chez l'adulte est un domaine d'étude complexe et multidimensionnel. Avec la mondialisation croissante et la diversité culturelle qui en découle, la maîtrise de plusieurs langues devient de plus en plus importante dans le contexte professionnel, social et personnel. Comprendre les processus sous-jacents à l'acquisition des langues secondes chez les adultes est donc indispensable pour développer des approches d'enseignement et d'apprentissage efficaces, ainsi que pour promouvoir la communication interculturelle et la mobilité linguistique. Cette démarche chez les personnes âgées présente de nombreux avantages, tant sur le plan personnel que professionnel. Sur le plan professionnel, la maîtrise de plusieurs langues peut ouvrir des portes à de nouvelles opportunités d'emploi et de carrière, en permettant aux individus de communiquer avec des collègues, des clients et des partenaires commerciaux dans un contexte international. Sur le plan personnel, l'acquisition d'une seconde langue peut enrichir la vie sociale et culturelle des individus, en leur permettant de nouer des relations interpersonnelles avec des personnes de différentes origines linguistiques et culturelles. Cependant, qu'implique réellement l'apprentissage d'une langue étrangère ? Quelles sont les difficultés spécifiques rencontrées ? Les obstacles sont-ils identiques en compréhension et en production linguistique ? Comment expliquer ces disparités parmi les apprenants ? Existe-t-il des facteurs tangibles qui sous-tendent l'acquisition d'une langue étrangère ? Si oui, lesquels ? Nous nous sommes lancés dans une étude de corrélation et de régression auprès d’adultes francophones monolingues. Nous les avons soumis à une batterie d’évaluation mesurant leur niveau de maitrise de l’anglais mais également différentes habilités cognitives ainsi qu’à une tâche expérimentale de simulation d’apprentissage de nouveaux mots. Suite à ces analyses, quatre facteurs cognitifs sont mis en évidence comme prédicteurs dans l’apprentissage d’une seconde langue ; -La mémoire à court terme phonologique, corrélée et prédictive au niveau de maitrise de l’anglais (L2) ; -L’inhibition et le traitement de l’ordre sériel en mémoire de travail, corrélés et prédictifs dans la tâche expérimentale ; -La flexibilité mentale, corrélée et prédictive pour les deux aspects.
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Comment les enfants apprennent-ils à lire et à écrire ? D’où proviennent les difficultés observées ? Comment les prévenir ou les enrayer ? Ces questions passionnantes et d’actualité sur le plan de la politique nationale et européenne se sont rapidement muées en sujet de polémiques. Leur mise en avant médiatique a pu laisser penser qu’il existait des ruptures au sein de la communauté scientifique. Un colloque intitulé « Approche cognitive de l’apprentissage de la langue écrite » (Rennes, octobre 2006) avait pourtant permis de montrer une cohésion et une collaboration fécondes entre les nombreux chercheurs français et étrangers qui y participaient. Suite à ce constat, nous souhaitions présenter les avancées récentes de la communauté scientifique internationale dans le domaine de l’apprentissage des procédures de lecture (de l’identification des mots à la compréhension des textes écrits) et de productions des mots écrits (du geste graphique au code orthographique). À travers cette collaboration, le lecteur découvrira que ces avancées s’articulent autour de deux grands axes de recherche qui organisent la structure de l’ouvrage : d’une part, la nature des unités linguistiques prises en compte à l’écrit et d’autre part, les traitements impliqués dans l’installation des procédures de lecture-écriture.
Children --- Learning disabilities --- Cognitive psychology --- Enfants --- Troubles de l'apprentissage --- Psychologie cognitive --- Writing --- Ecriture --- Psychology, Developmental --- éducation --- écriture --- pédagogie --- apprentissage
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