Listing 1 - 5 of 5 |
Sort by
|
Choose an application
16 septembre 2011. Une seule et unique nouvelle affole les journaux: le célèbre écrivain Michel Houellebecq, ayant remporté le prix Goncourt en 2010, est porté disparu. Certains médias vont même jusqu'à avancer qu'Al Qaïda serait responsable. Les jours suivants, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre dans la presse, et les spéculations vont bon train... Enlèvement? Fuite programmée? Délire schizophrène? Mais qu'est-il arrivé à Michel Houellebecq? G. Nicloux signe un film inclassable où Houellebecq joue son propre rôle. Filmé comme un documentaire, cet enlèvement imaginaire se vit comme une longue et lente digression amusée dans le quotidien jamais morne de l'auteur.
Choose an application
Au XXVIIème siècle, Blanche de Péronne, alors âgée de quatorze ans, est témoin du meurtre de ses parents par le capitaine KKK, responsable des "Escadrons de la mort", milice privée du cardinal Mazarin. Quinze ans plus tard, elle se retrouve à la tête d'une bande de malfaiteurs et souhaite venger la mort de ses parents. Un mercenaire solitaire surnommé l'Étranger vient à sa rencontre pour lui proposer d'attaquer un convoi spécial destiné au cardinal. L'embuscade réussit. La troupe découvre alors deux biens précieux très convoités par le cardinal: une substance farineuse, appelée "poudre du Diable", aux effets dévastateurs, et une lettre codée que seul Bonange, un espion à la solde de Mazarin, est capable de décrypter. Le cardinal tente de récupérer cette missive et la poudre rougeâtre qu'ils lui ont dérobées… Devant ce film bénéficiant d’un casting royal et d’un budget important pour un troisième long-métrage, on était en droit d’attendre, de la part de Bernie Bonvoisin, plus que ce Blanche. Rien ici ne fonctionne, que ce soit le scénario, la réalisation ou même l’interprétation… Certes, le ton de Bonvoisin est toujours présent: les dialogues bien sentis, le décalage amusant, la musique réjouissante. Mais, alors que tout cela fonctionnait à merveille dans Les Démons de Jésus, ici tout est affreusement laid. La faute à l’auteur, qui mélange un texte très théâtral et ses fameuses répliques au ton plus récent, aboutissant à un ensemble sonnant donc faux. Le casting n’est pas là pour aider non plus. Production impressionnante oblige, il est ici royal: Carole Bouquet en Anne d’Autriche, Jean Rochefort en Mazarin, José Garcia en Roi de France ou encore Gérard Depardieu en D’Artagnan… Si l’on ne peut qu’admirer le talent de ces derniers (bien qu’ici peu à l’ouvrage), voire même saluer leur audace pour interpréter des personnages si différents de leurs habitudes, on ne peut hélas que regretter leur incapacité à être dans le ton. Jamais une réplique ne fonctionne, tant les acteurs, en totale roue libre, semblent sortir leurs dialogues comme pour s’en débarrasser. Le pire revenant à Lou Doillon, à ce point mauvaise que l’on souhaite vite la mort de son personnage (hélas pour nous, c’est le rôle-titre). On parlera enfin du naufrage de la réalisation: un montage incompréhensible (on ne compte plus les faux raccords), un manque de souffle dans les scènes d’action (d’une platitude sidérante), sans parler des errements de la narration qui font qu’on ne sait jamais qui fait quoi dans l’histoire. On mentionnera aussi la tentative absurde et ratée de faire du film un western spaghetti, plus risible que drôle. Si l’on peut comprendre la tentative de Bernie Bonvoisin d’apporter un ton nouveau à un genre enterré, on ne peut qu’en constater l’échec. A la manière du D’Artagnan de Peter Hyams sorti l’an dernier, on assiste à un essai manqué. On aurait aimé parler poliment d’erreur si cela n’avait pas été si affreux. Et, si le succès en salle semble garanti par l'attrait du casting, il semble juste de remettre chaque chose à sa place.
Choose an application
XVIIIe siècle. Suzanne, 16 ans, est contrainte par sa famille à rentrer dans les ordres, alors qu'elle aspire à vivre dans le monde. Au couvent, elle est confrontée à l'arbitraire de la hiérarchie ecclésiastique : mères supérieures tour à tour bienveillantes, cruelles ou un peu trop aimantes. La passion et la force qui l'animent lui permettent de résister à la barbarie du couvent, poursuivant son unique but : lutter par tous les moyens pour retrouver sa liberté.
Choose an application
La première scène se passe quelque part en Mongolie, il y a 30 ans, dans un centre retiré en pleine forêt tenu par des Russes. Un couple s'introduit dans un bâtiment et libère un vieil homme asiatique. Lors de cette tentative d'évasion, ils sont surpris et sont abattus. La femme, qui gît mourante au fond d'un puits, regarde une dernière fois un médaillon où l'on découvre qu'elle et son partenaire sont parents d'un bébé. Sibérie orientale, 30 ans plus tard. Laura Siprien, jeune femme française, se rend dans un centre d'adoption afin de récupérer son futur fils adoptif, Liu-San, d'origine mongole, alors âgé de deux ans. Paris, quelques années plus tard, Laura Siprien se demande si elle n’est pas en train de perdre la raison. Cauchemars et hallucinations la plongent depuis quelques semaines dans une angoisse incontrôlable. Qui est vraiment son fils Liu-San? D’où vient-il? Que signifie l’étrange marque apparue sur son torse? Quelques jours avant son septième anniversaire, l’enfant est enlevé. Prête à tout pour sauver son fils, Laura se jette à corps perdu dans un périple aux confins de l’étrange et du surnaturel… Adapté d'un récit de Jean-Pierre Grangé (L'Empire des Loups, Les Rivières Pourpres), Le Concile de Pierre explose dans tous les sens: abondance de paysages, de langues diverses, de signes, à tel point que finalement, le spectateur ne parvient plus à se fier à quelque personnage que ce soit, rendant ainsi son implication dans le récit tout bonnement impossible. Le personnage interprété par la belle Monica Bellucci pâtit de la lourdeur de la mise en espace, puisque la mère, sensée se battre pour protéger son fils, semble plus subir les évènements que les provoquer. En outre, Moritz Bleibtreu incarne un Russe toujours sur la corde raide (peut-on vraiment lui faire confiance, me suis-je demandé durant tout le film, sans que cela ait vraiment la moindre importance), tandis que Catherine Deneuve en femme de poigne, reste peu crédible. Les seconds-rôles eux-même, sensés prendre une importance au fil du récit, ne sont utilisés que dans une nécessité scénaristique et n'apportent donc rien au propos. L'univers fantastique n'est reconstitué que par les étranges visions de Laura. Nicloux n'a malheureusement pas su tirer le meilleur des différents voyages de la jeune femme de par le monde, qui livrent pourtant de magnifiques paysages déroutants, lieux de rencontre idéale avec l'imaginaire. A l'image de la scène finale, pas très originale, le film laisse un goût amer, et le tout reste difficile à avaler.
Choose an application
Indochine, 1945. Robert Tassen, jeune militaire français, est le seul survivant d’un massacre dans lequel son frère a péri sous ses yeux. Aveuglé par sa vengeance, Robert s’engage dans une quête solitaire et secrète à la recherche des assassins. Mais sa rencontre avec Maï, une jeune Indochinoise, va bouleverser ses croyances.
Listing 1 - 5 of 5 |
Sort by
|