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L'effet placebo et la puissance des mécanismes psychologiques qui en découlent passionnent les chercheurs depuis de nombreuses années. Cet effet participe constamment à l'évolution de divers maux et pathologies d'ordre psychologique ou médical. Cependant, les mécanismes précis du pouvoir analgésique sous placebo restent encore mal compris. Mieux comprendre les mécanismes psychologiques et neurophysiologiques qui sous-tendent l'effet placebo aiderait donc à améliorer les traitements de la douleur. Dans cette étude, vingt participants ont été soumis à des stimulations tactiles par laser YAG qui a pour propriété de stimuler spécifiquement les fibres nociceptives épithéliales pendant un intervalle de temps très court (1 ms), tout en ne provoquant aucun dommage à la peau humaine. Chaque participant a reçu un agent analgésique et un agent placebo. L'effet placebo est investigué d'un point de vue comportemental, psychologique et neurologique.
Douleur --- Douleur -- perception --- Système nerveux --- Imagerie cérébrale fonctionnelle --- Approche comportementale --- Perception
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L’hypothèse d’une sous-spécification des représentations phonologiques est souvent évoquée pour rendre compte des difficultés langagières des enfants dysphasiques (Crosbie & al., 2004 ; Edwards & Lahey, 1998 ; Maillart & al., 2004a ; Maillart & al., 2004b). À l’heure actuelle, à l’exception des recherches de Maillart et ses collaborateurs, peu d’études se sont intéressées à la nature de leurs représentations phonologiques. Récemment, une étude menée par Quémart, Maillart et MacLeod (2012) indique une difficulté spécifique pour le traitement des voyelles chez les enfants dysphasiques. L’objectif de cette étude est d’étudier plus précisément la qualité des représentations phonologiques des enfants dysphasiques en prenant en compte le type de phonème et la position du phonème dans le mot. Afin d’évaluer la qualité des représentations phonologiques, 20 enfants dysphasiques et 20 enfants contrôles appariés sur l’âge lexical réceptif ont été soumis à une tâche de détection d’erreurs de prononciation. Les enfants dysphasiques tendent à être moins performants pour détecter les erreurs de prononciation. Ils ont significativement plus de difficultés à détecter les erreurs de prononciation portant sur les voyelles que celles portant sur les consonnes, et ce quelle que soit la position de la modification. Enfin, ils ont significativement plus de difficultés à détecter une erreur de prononciation en position finale qu’en position initiale ou médiane. Ces résultats soutiennent l’hypothèse d’une sous-spécification des représentations phonologiques chez les enfants dysphasiques et précisent la nature de leurs représentations. Les représentations vocaliques apparaissent moins bien spécifiées que les représentations consonantiques chez ces enfants.
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La dyslexie développementale est un trouble spécifique de la lecture qui peut entraîner une gêne importante dans la vie quotidienne et devenir un véritable handicap social. Peu de recherches se sont penchées sur cette pathologie chez les adolescents. Notre étude a voulu s’y intéresser. Ce mémoire a pour objectif de créer une batterie de tests suffisamment sensible pour diagnostiquer les adolescents dyslexiques et les discriminer des autres mauvais lecteurs. Pour atteindre ces objectifs, les épreuves ont été administrées à 55 adolescents tout-venant et à 3 dyslexiques. Parmi les adolescents tout-venant, les plus faibles lecteurs on été sélectionnés pour confronter leurs résultats à ceux des dyslexiques et ainsi vérifier la sensibilité de notre batterie. Les dyslexiques de l’étude obtiennent des résultats plus faibles au niveau de la conscience phonémique, en mémoire à cout terme verbale, en dénomination rapide automatisée et en dictée de mots et de phrases. Chez ces adolescents, la rétention de l’information ordre semble plus atteinte que celle de la rétention item. Quant aux mauvais lecteurs de l’étude, leurs résultats se situent dans la moyenne pour les épreuves de traitement phonologique à l’exception de ceux en conscience phonémique qui sont parfois plus faibles. Notre batterie semble sensible pour détecter la dyslexie malgré les faibles effectifs des populations des adolescents dyslexiques et mauvais lecteurs. Nos résultats paraissent ainsi confirmer la présence de problèmes en traitement phonologique et en orthographe qui subsistent dans la dyslexie. En revanche, certains de nos sujets atteints par cette pathologie présenteraient également des difficultés associées notamment au niveau visuo-spatial et en vitesse de traitement des informations autres que phonologiques. Ces résultats contredisent les adeptes de la théorie phonologique mais sont en accord avec le modèle phonologique intégratif de Ramus (2007).
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Il est établi dans la littérature que le recodage phonologique remplit une fonction d'auto-apprentissage. Selon l’hypothèse d’auto-apprentissage (Share, 1995), le recodage permet à l'apprenant d'acquérir seul des représentations orthographiques détaillées nécessaires pour reconnaitre plus rapidement les mots et pour les orthographier correctement. En effet, Holmes et Davies (2002) ont montré qu’un enfant active la même représentation orthographique d’un mot qu’il se trouve en situation de lecture ou d’écriture. Ainsi, les représentations orthographiques vont, au fil des lectures de l’enfant, se consolider et s’affiner lui permettant d’activer des représentations détaillées en situation d’écriture. Néanmoins, la question qui se pose actuellement est de savoir quelles sont les conditions d’apprentissage qui permettent aux enfants francophones de 5e primaire d’acquérir de bonnes représentations orthographiques. Pour cette étude, 45 enfants ont été mis en situation d’apprentissage de formes orthographiques non familières. Ils étaient amenés à lire des mots non familiers dans diverses conditions d’apprentissage. Certains des mots étaient présentés isolément, les graphèmes les composant étaient exposés soit séquentiellement, soit simultanément, tandis que les autres mots étaient présentés en contexte. De plus, une moitié des mots était présenté trois fois et l’autre moitié six fois. Pour déterminer leur niveau d’apprentissage orthographique, les mots antérieurement décodés leur ont été dictés. Les résultats montrent que l’apprentissage orthographique est meilleur si les mots sont décodés à six reprises plutôt qu’à trois. Il ressort aussi que l’apprentissage orthographique est équivalent lorsque les mots sont présentés isolément ou en contexte, ainsi que lorsque les graphèmes sont présentés séquentiellement ou simultanément. Dès lors, seul un effet de fréquence est établi dans cette étude. Nous pouvons en conclure que, quel que soit le mode de présentation des mots, les enfants apprennent davantage lorsqu’ils décodent les mots six fois plutôt que trois.
Orthographe --- Français (langue) -- Etude et enseignement --- Enseignement primaire --- Enfants en âge scolaire --- Apprentissage --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique
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L'héminégligence est définie par Heilman, Watson et Valenstein (2003) comme une incapacité à détecter ou s'orienter vers des stimuli nouveaux ou signifiants présentés du côté opposé à une lésion cérébrale. La focalisation de l'attention vers un endroit précis du champ visuel peut être déclenchée de deux manières, à savoir l'attention endogène qui serait dirigée en fonction des buts du sujet et l'attention exogène qui serait activée par l'apparition inopinée d'un signal visuel qui capture de façon automatique l'attention. D'après Bartolomeo et Chokron (2002), le déficit attentionnel présent chez les sujets héminégligents serait principalement dû à une altération de l'orientation exogène. Cependant, Bays, Singh-Vurry, Gorgoraptis, Driver, et Husain (2010) ont observé que la manipulation de la saillance perceptive du côté négligé dans une tâche de recherche visuelle permettait aux patients négligents de normaliser leur exploration visuelle, et même d'inverser le biais latéral présent initialement. Au Centre Neurologique et de Réadaptation Fonctionnelle de Fraiture‐en‐Condroz existe un couloir de la lumière dans lequel il est possible de contrôler les différents paramètres de l'environnement visuel. Dans le but de manipuler la saillance perspective du côté négligé pour mieux détecter les stimuli dans cet hémi-espace, nous avons évalué la performance de sujets héminégligents et cérébro-lésés droits dans deux tâches d'exploration visuelle administrées dans trois conditions d'éclairage différentes : une condition « Contraste » dans laquelle la lumière est induite du côté controlatéral et non du côté ipsilatéral, une condition « Flash » dans laquelle les lumières du côté gauche sont programmées pour s'éteindre et s'allumer alternativement et une condition d'éclairage neutre nous servant de condition « Contrôle ». Les résultats suggèrent, au sein des deux tâches, une amélioration significative de la détection des stimuli du côté gauche chez les sujets héminégligents dans la condition « Contraste », mais pas de normalisation de la performance ou d'inversion du biais latéral comme observé par Bays et al. (2010). Par ailleurs, les analyses n'ont pas indiqué d'amélioration significative de la détection d'items du côté gauche de manière significative, bien qu'une tendance ait été observée.
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La forme et le contenu du langage ont déjà fait l’objet d’un grand nombre d’études chez les personnes trisomiques 21 mais très peu sont allées explorer son utilisation. Or, l’utilisation du langage représente la fonction sociale permettant à un individu de communiquer et de comprendre les pensées d’autrui en dépassant la « pensée égoïste ». Il s’agit d’une dimension importante puisque nous savons qu’une personne qui ne communique pas comme tout le monde sera moins intégrée et se verra reléguée en dehors du groupe social. Nous avons voulu voir si les capacités de théorie de l’esprit (ToM) pouvaient être améliorées chez des personnes trisomiques 21 âgées de 7-18 ans par le biais d’un entraînement multimodal composé d’activités implicites (lectures d’albums de jeunesse) et explicites (émotions, jeu symbolique, communication référentielle) sur une période de dix semaines. Les résultats mettent en évidence une tendance d’amélioration des capacités de théorie de l’esprit chez les personnes trisomiques 21. De plus, le groupe expérimental de participants trisomiques 21 obtient de meilleurs résultats à la batterie de ToM que les enfants contrôles tout-venants après l’entraînement ce qui montre que si nous entraînons les prérequis à la théorie de l’esprit, les enfants trisomiques 21 sont capables d’obtenir des capacités similaires voire meilleures que des enfants tout-venants de même âge mental n’ayant pas bénéficié de l’entraînement. Les effets obtenus par notre étude exploratoire sont prometteurs puisqu’ils signifient que, moyennant un entraînement, les personnes trisomiques 21 peuvent devenir de meilleurs communicateurs dans leur vie quotidienne. Il faudrait néanmoins répliquer l’étude avec davantage de participants pour pouvoir généraliser à la population des personnes trisomiques 21. En conclusion, nos résultats apparaissent encourageants au vu des préoccupations actuelles en termes d’intégrations scolaire et professionnelle de la personne porteuse de handicap.
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Contexte et questions de recherche : Actuellement, nous voyons un intérêt grandissant dans la littérature scientifique pour les difficultés d’ordre social impliquées dans les troubles du développement. Différentes études ont découlé de cet intérêt pour la cognition sociale. Cependant, la plupart des études se sont uniquement intéressées à ce concept dans le contexte du développement dit atypique. Ce mémoire intitulé « Lien entre la cognition sociale et les fonctions exécutives dans le développement typique » a pour but de tester la validité du modèle intégratif des compétences sociales chez l’enfant cérébrolésé développé par Yeates et ses collaborateurs (2007) dans la description du traitement de l’information sociale de la population en développement typique. Nous avons donc testé l’existence et la nature des liens entre les fonctions exécutives, les fonctions socio-affectives et la résolution de problèmes sociaux. Méthodologie : Afin de tester nos différentes hypothèses, nous avons sélectionné un échantillon de 95 enfants âgés entre 5 et 7 ans présentant un développement typique selon des critères préétablis. Nous avons évalué les performances de ces enfants pour différentes tâches correspondant à nos définitions des fonctions exécutives, des fonctions socio-affectives et de la résolution de problèmes sociaux. Pour ce faire, nous avons choisi de tester l’inhibition, la flexibilité cognitive, la mémoire de travail, la reconnaissance des émotions, la théorie de l’esprit et la résolution de problèmes sociaux. Résultats et discussion : Les résultats de notre analyse ne sont pas significatifs. En effet, nous n’avons pas pu démontrer l’existence de corrélations entre les fonctions exécutives, les fonctions socio-affectives et la résolution de problèmes sociaux. Nous n’avons donc pas non plus été en mesure de tester la nature de ces liens éventuels. Cependant, il nous semble que cette étude, bien qu’elle nécessite certaines adaptations discutées dans ce mémoire, puisse être un premier pas vers d’autres recherches dans le contexte de la cognition sociale en lien avec le fonctionnement exécutif.
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Actuellement, il semble de plus en plus évident que les fonctions exécutives et la cognition sociale jouent un rôle important dans le développement et le fonctionnement des compétences sociales. Cependant, la nature de ces liens reste encore difficilement de par la diversité des termes employés, pouvant varier selon les auteurs, et de par la complexité des interactions entre ces systèmes. En effet, malgré des progrès dans ce domaine, notamment dans les recherches sur le développement atypique, il reste assez difficile d’en dégager des concepts claires et significatifs pour tous. De plus, ces recherches se concentrent principalement sur le développement atypique au détriment de celles sur le développement typique. Notre travail de recherche consiste, en se basant sur le modèle intégratif des compétences sociales de Yeates et ses collaborateurs (2007), d’éclaircir ce sujet en tentant d’opérationnaliser l’ensemble de ses concepts dans le cadre d’une étude sur le développement typique. Ce modèle tente de comprendre comment les compétences sociales peuvent être impactées chez des enfants présentant des lésions cérébrales. Selon ce modèle, ces lésions entraineraient des déficits au niveau des fonctions exécutives et socio-affectives qui, à leur tour, ont un effet sur les interactions sociales en partie via leur action sur la capacité de résolution de problèmes sociaux. L’intérêt de ce modèle est qu’il prend en compte l’ensemble des systèmes socio-cognitifs, permettant à l’individu d’aboutir à des interactions sociales et une qualité des relations satisfaisantes, et tente de mettre en évidence les différentes interactions entre eux. Afin de confirmer nos hypothèses, 95 enfants au développement typique, âgés entre 5 et 7 ans, avaient été sélectionnés selon des critères préétablis. Pour évaluer nos hypothèses, nous avons ensuite sélectionné des tests évaluant les fonctions exécutives (l’inhibition, la flexibilité et la mémoire de travail), ainsi que des tests évaluant la cognition sociale (la Théorie de l’esprit affective, la théorie de l’esprit cognitive, la reconnaissance des affects et la résolution de problèmes sociaux). Nos résultats ont, dans l’ensemble, été concluants. En effet, nous avons pu mettre en évidence l’existence de corrélations entre certaines fonctions exécutives et certaines fonctions liées à la cognition sociale. Nous avons également pu mettre en évidence la nature de ces liens pour certaines d’entre elles. Cependant, malgré ces résultats encourageants, il semble important de préciser que certaines limites de notre étude ont pu influencer nos résultats. Leur analyse est donc à prendre avec prudence et plusieurs perspectives d’amélioration semblent nécessaires pour accroître la significativité de ces résultats.
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