Listing 1 - 5 of 5 |
Sort by
|
Choose an application
Nuns --- Persecution --- History --- France --- Religious aspects --- Church history --- 27 <44> "1719/1815" --- 271 <44> "1719/1815" --- Kerkgeschiedenis--Frankrijk--?"1719/1815" --- Kloosterwezen. Religieuze orden en congregaties. Monachisme--Frankrijk--?"1719/1815" --- Sisters (in religious orders, congregations, etc.) --- Christians --- Monasticism and religious orders for women --- Religious aspects. --- Religious history --- Nuns - France - History - 18th century --- Persecution - France - History - 18th century --- France - History - Revolution, 1789-1799 - Religious aspects --- France - Church history - 18th century
Choose an application
Qui, de l'homme ou de la femme, dirige réellement la vie conjugale et la famille aux XVIIe et XVIIIe siècles ? Partant de cette interrogation, l'auteur a consulté les archives de près d'un millier de procès en séparations de biens ou de corps ou de divorce, d'où surgissent les émotions, les souffrances et les bonheurs, l'impuissance, les rumeurs, les menaces, les défaillances ou les duperies qui émaillent les vies conjugales brisées. C'est une plongée au coeur du quotidien des Françaises et des Français "ordinaires" , depuis le début du règne de Louis XIII jusqu'aux conséquences de la loi révolutionnaire de 1792 autorisant le divorce, qui est proposée ici par l'auteur, documents à l'appui
Choose an application
Choose an application
Quel sens accorder aux manifestations sonores et publiques qui émaillent l'histoire de la justice ? Oubliés aujourd'hui, des cris judicaires parfaitement licites avaient pu investir des collectivités humaines entières d'un statut complet d'auxiliaire de la justice et de protection des vulnérables. Le « Haro ! » normand, sans doute le plus connu de ces cris, mobilisait tout un voisinage contre une offense. Mais il n'est pas le seul : bien des procédures justifiaient qu'une « clameur publique » saisisse le prétoire, autorise une poursuite à « cor et cris », étreigne un suspect, avant d'exiger du juge un prompt jugement. L'origine et l'ampleur de ces manifestations collectives bruyantes méritent de nouvelles approches inspirées par la recherche en histoire sonore du fait politique. De l'Antiquité à nos jours, si l'on connaît quelques formes de ces appels au secours judiciaire qui fondaient une plainte reçue par une procédure, la justice qui se construisait – ou se déconstruisait – autour de ces bruits reste à explorer, ou doit être relue par la focale de cet objet sous-estimé qu'est la clameur publique. Elle se lie et se délie sans cesse autour de l'histoire de l'oralité, des flagrances et de la dénonciation. Jetées à la face des juges, les expressions de la mobilisation collective engageaient également les identités communautaires et patriotes : appel au pouvoir souverain, elles renvoyaient ce dernier à son rôle fondamental de débiteur de justice. Escortant de près ces interactions intenses entre le pouvoir judiciaire et la foule, la clameur publique évoque aussi la vindicte et le lynchage. Est-ce cela qui fit qu'elle fut nettement infléchie aux Temps modernes ? Doit-on y lire une dérégulation des mouvements collectifs au bénéfice de la police et de la justice ? Les communautés, lentement dépossédées de leurs cris judiciaires par l'État justicier, n'ont pourtant pas si facilement abandonné le monopole de la violence licite face à la flagrance des offenses. Les…
Riots --- Collective behavior --- Justice --- Dispute resolution (Law) --- Emeutes --- Comportement collectif --- Règlement de conflits --- History --- Histoire --- Cris --- Règlement de conflits --- Anthropologie --- History. --- Histoire. --- Anthropologie. --- justice --- anthropologie --- comportement collectif
Choose an application
L'empoisonneuse, sinistre et redoutable, femme de l'ombre, sournoise et habile, hante l'imaginaire des sociétés depuis l'Antiquité. Chaque époque invente des personnages dont les gestes sèment l'effroi et prennent place dans la mémoire collective. Mais la figure de l'empoisonneuse, à la croisée des récits historiques et littéraires, des documents judiciaires et de la fiction, du passé et du présent, apparaît à la fois immobile et différente et surtout beaucoup plus complexe que ce que l'on pouvait supposer. Pour en dresser le portrait et saisir la place qu'elle occupe, comprendre la production des images et leur circulation, il convenait, dans le présent ouvrage, de mobiliser des études portant sur le corps, la criminalité, le genre et leurs représentations. Les empoisonneuses nécessitent de faire appel à des disciplines diverses dans le temps long, de l'Antiquité à nos jours, afin de se demander comment et pourquoi des stéréotypes, qui tendent à faire du poison une arme du féminin et de l'empoisonneuse un poncif de l'imaginaire de la femme coupable, ont été construits, transmis, adaptés et amplifiés jusqu'au XXIe siècle. Les portraits anonymes ont souvent été rejetés dans la pénombre par quelques figures illustres qui ont retenu toute l'attention. Pourtant Circé ou Cléopâtre, les reines ou les sorcières médiévales, les élégantes et les domestiques de l'époque moderne, ont bien plus en commun qu'on ne l'imagine avec les empoisonneuses des campagnes ou les grandes criminelles contemporaines que la chronique judiciaire a régulièrement présentées aux lecteurs puis aux spectateurs. Mais la vénéneuse, si elle renseigne sur la criminalité des femmes et la logique des gestes, informe aussi sur la peur ou le mal-être d'une société d'hommes qui se complait à rejeter les empoisonneuses du côté du féminin hors norme et de l'éternelle femme coupable.
History --- Women's Studies --- empoisonneuse --- représentation --- criminalité
Listing 1 - 5 of 5 |
Sort by
|