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Le bégaiement est un trouble qui affecte la parole. Il se manifeste par des dysfluences que l'on peut définir comme des interruptions dans le rythme de la parole. Il existe des dysfluences typiques du bégaiement et des dysfluences non-typiques. Le bégaiement développemental apparaît entre 2 et 5 ans. C'est une période de grand développement langagier durant laquelle l'enfant est plus susceptible de produire des dysfluences dites non-typiques. A cet âge, le diagnostic n'est donc pas toujours évident. Lors de cette démarche diagnostique, le clinicien cherche à déterminer les dysfluences qui peuvent être considérées comme normales étant donné l'âge de l'enfant. C'est pourquoi nous avons choisi d'étudier les dysfluences dans la parole des enfants tout-venant de 4 ans. De plus, cette question a déjà été abordée dans d'autres langues, mais rarement en français. Par ailleurs, plusieurs variables linguistiques sont connues pour avoir un impact sur l'apparition des dysfluences dans d'autres langues (anglais, néerlandais, allemand). Nous avons donc jugé utile de voir ce qu'il en était en langue française. Pour mener cette étude, nous avons rencontré 20 enfants tout-venant de 4 ans. Nous leur avons proposé plusieurs épreuves langagières évaluant différents domaines sur les deux versants (production et réception). Nous avons aussi récolté pour chaque enfant un échantillon de langage semi-spontané à l'aide de diverses tâches comme un entretien semi-structuré. Nos résultats montrent que les enfants tout-venant de 4 ans produisent essentiellement des dysfluences non-typiques du bégaiement (surtout des interjections et des révisions). La dysfluence "répétition d'un mot" pose question quant à savoir s'il s'agit d'une dysfluence qui doit être jugée comme typique ou non-typique du bégaiement. Concernant l'étude des variables linguistiques, nos résultats sont mitigés. Globalement, ils vont dans le sens de nos hypothèses, à savoir qu'un enfant qui a de moins bonnes performances langagières est plus susceptible de produire des dysfluences. Cependant, aucune des corrélations n'est statistiquement significative. En conclusion, notre étude permet de dégager des tendances qui vont dans le sens de ce qui a été montré dans d'autres langues, mais elles doivent être confirmées par d'autres études réalisées sur un nombre de sujets plus large.
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L’étude des productions de disfluences chez des enfants d’âge préscolaire (moins de 6 ans) apparaît comme un enjeu majeur dans le domaine de la logopédie notamment pour l’efficacité du diagnostic précoce du bégaiement. De plus, Yairi et Ambrose (2013) ont estimé que la prévalence du bégaiement était la plus forte auprès d’enfants d’âge préscolaire. Ainsi, dans ce mémoire nous étudions les productions de disfluences auprès de 7 enfants francophones qui bégaient d’âge préscolaire et 14 enfants francophones tout-venant d’âge préscolaire. Nous avons pour cela différencier les disfluences typiques du bégaiement (SLD) et les disfluences non typiques du bégaiement (OD). Afin d’orienter nos questions de recherche nous nous basons sur l’état de l’art déjà développé dans différentes langues, e.g., en anglais (Tumanova, Conture, Lambert, & Walden, 2014), en français (Leclercq, Suaire & Moyse, 2017), en portugais (Juste & Andrade, 2010). Nous souhaitons constater si le diagnostic précoce du bégaiement en français peut s’appuyer sur les productions de disfluences (SLD, OD et disfluences totales). En effet, les productions de SLD, OD et de disfluences totales (SLD et OD) peuvent exercer des pouvoirs discriminants permettant de distinguer les enfants qui bégaient des enfants tout-venant. Nous souhaitons également savoir si les modèles de production de disfluences observés dans d’autres langues (e.g., en anglais l’étude de Tumanova et al., 2014) sont applicables au français Nous analysons les productions de disfluences (SLD, OD et disfluences totales) à partir d’échantillons de parole. Ces échantillons sont recueillis lors d’entretiens individuels filmés entre les examinateurs et les participants. Les entretiens sont ensuite retranscrits via le programme de transcription Chat (MacWhinney, 2000), permettant de coder les productions de disfluences. Les disfluences sont ensuite analysées et comptabilisées grâce à l’analyseur informatique Clan (MacWhinney, 2000). Les participants de ce mémoire qui bégaient produisent significativement plus de SLD que les participants tout-venant. La production de SLD exerce un pouvoir discriminant pour le diagnostic précoce du bégaiement avec un sore seuil de 6% pour ce mémoire. Finalement ce mémoire nous permet de constater que les normes francophones pour la production de disfluences (SLD et OD) doivent être développées. En effet, les productions de disfluences (SLD et OD) chez les enfants francophones d’âge préscolaire (enfants qui bégaient et enfants tout-venant) sont quantitativement supérieures aux modèles de production observés dans d’autres langues. La production de SLD semble être un facteur pertinent pour le diagnostic du bégaiement mais des études supplémentaires sont nécessaires pour établir des données normées en français.
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La dysphasie est un trouble spécifique, sévère et persistant du langage oral qui affecte particulièrement le développement morphosyntaxique. Les enfants dysphasiques sont en effet moins productifs et davantage dépendants à l’input langagier. La Théorie Usage et Construction postule que les difficultés morphosyntaxiques de ces enfants engendrent une sur-spécification de la fonction et une sous-spécification de la forme, ce qui implique un renforcement des troubles, empêchant les enfants d’abstraire des schémas de construction. De plus, les théories constructivistes postulent que le langage se construit sur base de processus cognitifs généraux. Le raisonnement analogique est un processus cognitif qui permet notamment de réaliser des analogies. Selon les théories constructivistes, ces analogies favorisent l’abstraction de schémas de construction morphosyntaxiques. Un déficit au niveau du raisonnement analogique pourrait donc expliquer les difficultés d’abstraction de schémas de construction morphosyntaxiques des enfants dysphasiques. Ces enfants présentent en effet ce déficit de raisonnement analogique, les empêchant d’abstraire un schéma de construction dû à leur dépendance à la similarité perceptuelle et leur manque de sensibilité à la similarité relationnelle entre items. Les enfants dysphasiques pourraient donc se baser sur un paradigme d’alignement progressif, introduisant progressivement la variabilité en vue d’identifier les similarités relationnelles et abstraire un schéma de construction morphosyntaxique. Nous avons testé l’effet de ce paradigme auprès de trente enfants dysphasiques et leurs pairs tout- venant de même âge linguistique lors d’une tâche d’abstraction d’un schéma de type Sujet- Objet-Pseudo-verbe. Les sujets ont été répartis aléatoirement entre les deux conditions expérimentales. La première implique un paradigme d’alignement progressif alors que la seconde propose un ensemble d’items perceptuellement différents. Les résultats obtenus ne démontrent aucune différence entre les groupes. Les enfants dysphasiques semblent donc posséder des capacités de raisonnement analogique semblables à celles de leurs pairs tout- venant de même âge linguistique. Un effet de l’alignement progressif dans l’abstraction du schéma de construction morphosyntaxique a été mis en évidence. Le lien entre raisonnement analogique et développement du langage est renforcé. Cela a donc des implications cliniques importantes : ce paradigme d’alignement progressif constitue un ingrédient actif prometteur quant aux prises en charge logopédiques proposées aux enfants dysphasiques, s’inscrivant dans une démarche d’Evidence-Based Practice.
Développement du langage --- Troubles du langage --- Trouble spécifique du langage --- Dysphasie --- Morphosyntaxe --- Raisonnement analogique --- Alignement progressif --- Abstraction --- Généralisation --- Schémas de construction --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique
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Introduction et objectif de notre étude : Le bégaiement peut engendrer des difficultés à établir des relations sociales, une faible estime de soi, un isolement et une anxiété sociale quotidienne (Smith et al., 2014). Il a donc un impact non seulement sur la communication des personnes qui bégaient mais également sur leur qualité de vie (Cummins, 2010). Or l’objectif premier d’une prise en charge logopédique est d’améliorer la qualité de vie des patients. L’échelle OASES, créée par Yaruss et Quesal (2006) a pour but d’évaluer l’impact que peut avoir le bégaiement sur la vie quotidienne des personnes qui bégaient. L’OASES a été déclinée en différentes versions : l’OASES-A pour les adultes, l’OASES-T pour les adolescents et l’OASES-S pour les enfants d’âge scolaire. Il n’existe actuellement pas d’échelle en langue française validée scientifiquement permettant d’évaluer l’impact du bégaiement sur la vie quotidienne des enfants qui bégaient francophones. Le but de cette étude est de valider la version francophone de l’échelle OASES-S afin de permettre une utilisation clinique valide et fiable de cette échelle auprès des enfants qui bégaient âgés d’entre 7 et 12 ans. Méthodologie : Pour mener à bien cette étude, nous avons récolté un échantillon de 14 enfants qui bégaient et 45 enfants tout-venant, âgés d’entre 7 et 12 ans. Nous leur avons administré la version francophone de l’échelle OASES-S ainsi que d’autres échelles de mesure afin de pouvoir évaluer les propriétés psychométriques de la traduction en langue française de l’OASES-S. Nous avons également récolté pour chaque participant un échantillon de langage spontané et de lecture afin de confirmer le diagnostic de bégaiement ou d’absence de bégaiement. Résultats : Nos résultats indiquent que la version francophone de l’OASES-S semble posséder de bonnes propriétés psychométriques, notamment une fidélité test-retest, une consistance interne ainsi qu’une validité concourante satisfaisante, de manière générale. Conclusion : Nous pouvons conclure que les résultats de cette première évaluation de la validité de la version francophone de l’OASES-S sont encourageants et incitent à poursuivre le processus de validation.
stuttering --- school-age children --- validation --- OASES-S --- french version --- bégaiement --- enfants d'âge scolaire --- validation --- OASES-S --- version francophone --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Multidisciplinaire, généralités & autres
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Introduction : Le bégaiement est un trouble neurodéveloppemental qui implique d’importants retentissements sur la vie de la personne qui bégaie. Chez l’adulte, l’impact émotionnel est très important et peut se manifester par de l’anxiété sociale voire de la dépression (Blumgart et al., 2010 ; Craig et al., 2009 ; Guitar, 2006). Il est donc primordial de prendre en compte l’impact du bégaiement sur la qualité de vie des individus qui bégaient afin de pouvoir proposer des pistes thérapeutiques adaptées. À ce jour, il n’existe pas encore d’échelle validée en français qui permet de mesurer cet impact. Il semble donc intéressant de réaliser la validation de la traduction française de l’échelle OASES-A (Yaruss et Quesal, 2006, 2010) qui permet la mesure de la qualité de vie chez les adultes qui bégaient. Cette échelle comporte 4 sous-parties, qui investiguent des informations générales sur le bégaiement, les réactions face au bégaiement, la communication quotidienne et la qualité de vie. Méthodologie : Cette étude se compose de 21 participants qui ont dû compléter la version francophone de l’OASES-A ainsi qu’un questionnaire clinique portant sur la perception de la parole. Les participants ont réalisé un entretien et une lecture filmés qui ont permis de calculer un score au SSI-4 (Riley, 2009). Les participants ont été invités à remplir à nouveau l’échelle OASES-A dans les 10 à 14 jours suivant le premier entretien. Résultats : Les résultats obtenus permet de mettre en avant une bonne cohérence interne au sein de chaque section, une validité de construit moyenne à élevée entre les différentes sections et une bonne fidélité test-retest. Une bonne validité concourante a également été mise en évidence avec la SA scale (auto-évaluation du sujet concernant la qualité de sa parole), la SS scale (auto-évaluation de la satisfaction personnelle liée à la parole), et l’échelle d’effort mental dédié à la parole. Enfin, le lien entre qualité de vie et sévérité du bégaiement a été mesuré tout d’abord grâce au SSI-4 (Riley, 2009) qui a démontré une absence de corrélation entre ces deux scores puis avec une évaluation subjective des participants de leur bégaiement, où une corrélation élevée a été relevée. Conclusions : Les résultats obtenus lors de cette étude sont encourageants pour la poursuite de la validation de l’échelle OASES-A francophone sur un échantillon de participants plus important.
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THEORIE : chaque individu est susceptible de produire des disfluences. Plusieurs auteurs ont tenté de définir les critères diagnostiques du bégaiement. Les enfants tout-venant ne produiraient pas plus de 3% de disfluences typiques du bégaiement. Ce critère présente une grande sensibilité et une grande spécificité pour des populations néerlandophones, germanophones ou encore anglophones (Boey et al., 2007 ; Natke et al., 2006 ; Pellowski et Conture, 2002). Par ailleurs, les taux de disfluences totales ne dépasseraient pas 10% selon Guitar (2013, cité par Leclercq et al.). Dans la littérature, plusieurs facteurs susceptibles d’influencer l’apparition des disfluences ont été étudier, notamment le genre, l’âge et les variables linguistiques (phonologique, lexicale, morphosyntaxique). Les disfluences ont été analysées pour de nombreuses populations, mais un déficit au niveau de la littérature francophone est présent, surtout pour des populations d’enfants plus âgés. OBJECTIFS : ce mémoire envisage trois objectifs. Le premier est d’étudier les disfluences typiques et non typiques chez des enfants tout-venant francophone de 8 ans. Les taux de disfluences seront investigués à la lumière des critères diagnostiques. Par ailleurs, la durée des disfluences sera abordée. Le second objectif est de comparer les taux de disfluences de 36 enfants tout-venant francophones de 8 ans avec ceux produits par eux-mêmes, quatre ans auparavant (Leclercq et al., 2018). Enfin, le dernier objectif est d’interroger le lien entre certaines variables langagières et les taux de disfluences des enfants tout-venant francophones de 8 ans. METHODOLOGIE : d’une part, un échantillon de langage a été recueilli afin d’analyser les disfluences présentes dans leur parole et d’autre part, des tests issus de différentes batteries d’évaluation langagières ont été administrés afin de mettre en évidence les variables linguistiques susceptibles d’influencer l’apparition des disfluences. RESULTATS : de nombreux résultats ont pu être mis en évidence. Tous ne convergent pas vers les hypothèses. Par exemple, les enfants tout-venant produisent significativement plus de disfluences non typiques du bégaiement que typiques du bégaiement. Par ailleurs, les résultats suggèrent que les critères diagnostiques soient revu à la hausse pour cette population francophone. Au niveau de l’influence de l’âge, les résultats globaux ne sont pas significativement différents, mais les disfluences se répartissent différemment aux deux âges. Enfin, des résultats variables ont été obtenus concernant l’influence de variables linguistiques.
Disfluence --- bégaiement --- Langage --- Enfants tout-venant --- Scolaire --- Longitudinal --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique
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Ce mémoire étudie la production de la parole chez l’enfant francophone tout-venant d’âge préscolaire de manière longitudinale. Pour réaliser cette étude, nous avons analysé la parole de 32 enfants issus d’écoles maternelles de la province de Liège. Nous avons procédé à l’évaluation des participants lorsqu’ils étaient âgés de 37 mois puis de 43 mois. Une épreuve de dénomination d’images a été administrée ainsi qu’une épreuve de production de séries diadococinésiques. Deux objectifs ont été visés dans ce mémoire. Le premier consistait à décrire la production de la parole chez les enfants évalués à l’aide de différentes analyses. Au moyen de statistiques, nous avons pu vérifier que l’intelligibilité de l’enfant, évaluée par le pourcentage de consonnes correctes, s’améliorait entre les deux évaluations. La même constatation a pu être réalisée concernant : la maîtrise de la production des consonnes du français, évaluée à l’aide du nombre moyen de consonnes maîtrisées et de l’élaboration d’un inventaire consonantique ; le nombre d’erreurs, aussi appelées processus phonologiques simplificateurs, produites ; la précision articulatoire des phonèmes, calculée à partir du nombre moyen de distorsions rencontrées ; la consistance des productions et les compétences d’exécution oromotrice de la parole, déduites par un score de consistance des productions aux séries de diadococinésies. En revanche, nous n’avons pas pu démontrer de lien significatif entre l’amélioration de la consistance de production obtenue et l’amélioration de l’intelligibilité de l’enfant. Le second objectif de ce mémoire était de comparer les résultats obtenus à partir de ces différentes analyses à ceux présentés dans les différentes études de la littérature francophone. Nous avons pu observer une grande disparité à travers les études et la nôtre. Nous avons discuté et justifié cette hétérogénéité par la divergence des méthodologies mises en place et des outils d’évaluations employés. Ainsi, ce manque d’uniformité à travers les études rend difficile la mise en place de normes de référence. Ces résultats indiquent que les différentes données de la littérature, ainsi que celles récoltées dans ce mémoire, méritent d’être approfondies par d’autres projets de recherche en prenant en compte les différentes méthodologies et outils d’évaluations utilisés parmi les études déjà existantes.
enfants préscolaires --- phonologie --- parole --- francophone --- longitudinale --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Multidisciplinaire, généralités & autres --- Arts & sciences humaines > Langues & linguistique
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Introduction. Le bégaiement est un trouble de la fluidité fréquent dans notre société (Craig et al., 2009). D’importantes conséquences sur la vie des personnes qui bégaient ont été relevées par de nombreux auteurs, dont l’impact sur la qualité de vie (Yaruss, 2010; Yaruss et al., 2012; Yaruss & Quesal, 2004). En effet, le bégaiement impacte négativement la qualité de vie globale de la personne, quel que soit l’âge (Yaruss & Quesal, 2004). Il engendre de l’anxiété liée à la prise de parole, une limitation dans la participation aux activités, des sentiments de honte, de la frustration (Blumgart et al., 2010; Guitar, 2014; Piérart, 2018; Pietraszek et al., 2017; Smith et al., 2014). L’évaluation de la qualité de vie est donc primordiale pour évaluer l’impact du bégaiement et proposer par la suite, une prise en charge individualisée (Yaruss, 2010). Par conséquent, l’objectif de ce mémoire est de poursuivre la validation en français de l’Overall Assessment of the Speaker’s Experience of Stuttering (OASES), une échelle d’évaluation de la qualité de vie chez les enfants âgés de 7 à 12 ans qui bégaient. Plus précisément, cette étude consiste à déterminer les propriétés psychométriques et à vérifier des hypothèses concernant l’impact du bégaiement chez l’enfant. Méthodologie. Afin de valider cette échelle, quatorze enfants qui bégaient ont été recrutés en Wallonie et en France. Une lecture et une discussion de quelques minutes analysées à l’aide de l'outil SSI-4 ont été proposées pour objectiver la sévérité du bégaiement. Ensuite, la version francophone de l’OASES-S ainsi que d’autres questionnaires ont été administrés aux enfants lors de deux entretiens. Résultats. Les résultats ont indiqué que la version francophone de l’OASES-S présente une bonne fidélité test-retest, une bonne consistance interne globale et une validité concourante élevée au sujet de l’anxiété mesurée par l’échelle. Cependant, nos hypothèses exploratoires n’ont pas pu être confirmées. Conclusion. Les résultats sont encourageants pour la poursuite de la validation de la version francophone de l’OASES-S.
bégaiement --- enfants --- qualité de vie --- OASES --- validation francophone --- Sciences de la santé humaine > Multidisciplinaire, généralités & autres
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