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Les problèmes de synchronisation en ventilation mécanique font partie du quotidien dans les unités de soins intensifs, surtout en pédiatrie. Pour tenter d’éviter cela, nous étudions le mode « Neurally Adjusted Ventilatory Assist » (NAVA). Cette étude a pour objectifs principaux d’analyser les courbes de pression, de débit et de l’activité électrique diaphragmatique (EAdi) mais aussi de suivre les tendances respiratoires. L’étude se réalise sur des nourrissons de moins de 5 kg opérés suite à des cardiopathies congénitales. Ces patients sont d’abord ventilés pendant 30 minutes en « pression support » en étant intubés. Ensuite, ils sont extubés et randomisés dans 2 groupes : « CPAP first » et « NAVA first ». Dans le groupe « CPAP first », les patients sont respectivement ventilés durant 30 minutes en nCPAP (1) et puis en NAVA (2). Pour le groupe « NAVA first », les patients reçoivent d’abord une ventilation en NAVA (1) et puis nCPAP (2) durant 30 minutes chacune également. A la fin de l’étude, les patients restent dans le mode ventilatoire le plus adéquat selon le jugement du clinicien et l’état clinique du patient. L’analyse des courbes montre des délais anormaux présents à raison de 1,3% du total des cycles respiratoires. Les efforts continus représentent 20% des cycles respiratoires. Les triggers inspiratoires et les early expirations sont respectivement présents à raison de 1,3 et 27,3%. Les double déclenchements (0,8%), les efforts inefficaces (0%) et les auto-déclenchements (1,9%) sont quant à eux peu fréquents. Pour terminer, les inspirations discontinues représentent 38% du nombre de cycles respiratoires ; certaines courbes ne sont pas interprétables pour une durée de 41,6 secondes (5,8%). Les tendances respiratoires indiquent une diminution de l’EAdi max. moyen de 59,1% lors de la phase nCPAP (1). La pression de crête moyenne, elle, ne diminue pas ou reste stable. Enfin, la fréquence respiratoire moyenne diminue pendant les phases NAVA (1) (10,5%), nCPAP (1) (17,3%) et nCPAP (2) (22,5%). La NAVA permet une ventilation à 2 niveaux de pressions chez des nourrissons de moins de 5 kg et améliore la synchronisation (en temps) patient-respirateur et ce, malgré un haut niveau de fuites. Les efforts continus sont typiques à la respiration des nourrissons. Nous ne pouvons conclure, pour l’instant, à une supériorité de la NAVA face à la nCPAP en termes de tendances respiratoires.
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A l’heure actuelle, la transplantation hépatique chez les enfants est une opération courante et viable. En conséquence, de plus en plus de kinésithérapeutes sont amenés à prendre en charge ces jeunes greffés. Malgré les progrès chirurgicaux, la transplantation hépatique a de nombreuses répercussions sur la santé physique et fonctionnelle de l’enfant. Certaines études mettent en évidence une capacité physique sensiblement diminuée chez ces enfants par rapport à des enfants du même âge, ainsi que des problèmes de poids et des risques de fractures. Ces limitations physiques se répercutent dans la vie quotidienne. En effet, la qualité de vie de l’enfant greffé est inférieure à celle d’un enfant sain du même âge. Face à ces répercussions, la kinésithérapie via un programme de revalidation est déterminante dans la prise en charge de ces enfants. Grâce à elle, les capacités physiques, la force musculaire et la qualité de vie de ces patients se sont améliorées. Malheureusement, aucune norme internationale n’est établie concernant les modalités de la revalidation en pédiatrie. C’est pourquoi de nouvelles études sont nécessaires pour répondre aux besoins spécifiques des enfants greffés du foie. Néanmoins, un consensus existe : alterner des exercices aérobies avec du renforcement musculaire au moins 3 fois par semaine avec une intensité adaptée aux enfants. Cette revalidation doit débuter très tôt après la transplantation et durer entre 12 et 24 semaines.
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Introduction : Les techniques de désencombrement des voies aériennes inférieures (VAI) font partie intégrante de la prise en charge des enfants admis aux soins intensifs pédiatriques (SIP) mais font toujours l’objet de controverses. Cette étude avait pour but de réaliser un résumé de la littérature disponible sur les effets et les indications thérapeutiques de ces techniques aux SIP.Méthode : Une revue systématique a été créée sur base d’une recherche réalisée à partir de 4 bases de données. Les études devaient investiguer les effets et/ou les indications thérapeutiques d’au moins une technique de désencombrement des VAI chez des enfants admis aux SIP et devaient avoir un score de PEDro ≥ 6 pour pouvoir être incluses dans cette revue. Résultats : 9 études respectaient les critères de sélection. Les effets de 5 techniques ont été étudiés et 4 indications thérapeutiques ont été discutées.Discussion : Les études concernaient surtout les effets des techniques de CPT qui se sont révélés contradictoires. La LST, l’AFE, les MIH et l’IPV se sont révélées utiles mais manquaient de preuves scientifiques pour pouvoir être validées. Les techniques semblaient indiquées dans le traitement des atélectasies, la prévention des complications pulmonaires après chirurgie cardiaque et la prise en charge des insuffisances respiratoires aiguës.Conclusion : Les preuves scientifiques manquent pour arriver à des conclusions convaincantes. Il est donc essentiel d’élaborer de nouveaux essais randomisés contrôlés.
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