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Introduction : En Europe, 20 à 30% des accidents de véhicules motorisés sont liés à la somnolence. La proportion de travailleurs de nuit est estimée à environ 19% en Europe. Le travail de nuit est responsable d'une augmentation de la somnolence. Le but de cette revue de littérature est donc d'évaluer l'impact du travail de nuit sur le risque d'accident ou de presque accident. Méthodologie : Les bases de données Cochrane Library, Cinahl, Embase, PubMed ont été consultées pour la période qui va du 1/01/1997 au 9/0712017. La recherche a été basée sur le lien entre le travail de nuit et les outcomes principaux : le risque d'accident ou presque accident ainsi que les mesures prédictives de ce risque. Résultats : Sur 680 titres parcourus, 7 études ont été retenues dont 4 études en crossover sur simulateur ou sur circuit fermé. Les 3 autres ont été réalisées au moyen d'interviews, journaux de bord et questionnaires auto-rapportés. Les 7 études ont montré une augmentation significative du risque d'au moins un des outcomes principaux. Conclusion : Le travail de nuit augmente le risque d'accident ou de presque accident durant le trajet travail-domicile.Ces résultats sont à prendre avec précaution au vu de la qualité méthodologique et du design des études incluses dans la recherche.
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