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Le parc immobilier belge est relativement ancien. Pour répondre aux objectifs du Gouvernement Wallon en termes de qualité et de limitation de la consommation énergétique, le rôle de la rénovation s’avère primordial.
Les stratégies de rénovation énergétique sont variées. Ce travail étudie en particulier les toitures vertes. Leurs avantages sont multiples et interviennent selon différentes échelles. À l’échelle urbaine, leur efficacité sur différents points est conditionnée par leur nombre et leur mise en réseau. Dès lors, une réflexion globale doit être engagée.

Ce mémoire propose un outil d’évaluation du potentiel de végétalisation des toitures pour alimenter une démarche plus générale déjà entamée par la ville de Liège. Le terrain d’étude est relativement vaste avec une superficie d’environ 450 hectares correspondant globalement à la rive Est de Liège. 
Parmi les différents critères retenus dans la hiérarchisation du potentiel des toitures, le critère structurel a été étudié plus spécifiquement. Le passé industriel des quartiers étudiés est encore visible, avec entre autre la présence de nombreuses structures en acier, type hangar. Ces structures sont presque systématiquement écartées des études de végétalisation. Dans un tel contexte, ce travail a étudié la pertinence de cette mise à l’écart à travers trois études de cas.
Les résultats obtenus ont permis d’intégrer les structures en acier dans l’étude globale et de mettre en évidence un potentiel de 23,7 hectares de toitures disposant d’un fort potentiel de végétalisation sur la rive Est de Liège. 
La dernière partie de ce mémoire propose des stratégies et pistes de réflexion pour mettre en oeuvre ce potentiel significatif mais aujourd’hui très peu exploité.

toitures vertes --- rénovation --- structure acier --- Liège --- Ingénierie, informatique & technologie > Architecture