Listing 1 - 6 of 6 |
Sort by
|
Choose an application
Henri d’Angoulême (1551-1586), fils naturel du roi de France Henri II, a longtemps été oublié par les historiens. Pourtant, il fut le premier bâtard royal français à occuper des charges importantes : abbé de la Chaise-Dieu, grand prieur dans l’Ordre de Malte, puis général des galères et gouverneur de Provence. Erudit, mécène et poète, il fut une figure importante de la République des lettres, mais eut également une réputation d’homme violent et cruel. Grâce à une documentation importante et variée, ce livre retrace l’ascension d’un individu ambitieux qui apprit à surmonter le stigmate symbolique que constituait son illégitimité. En adoptant le point de vue de la monarchie française, des cercles humanistes, des dirigeants de l’Ordre de Malte, ou encore des acteurs politiques provençaux, ce travail étudie aussi la construction collective d’une identité sociale originale, celle de bâtard royal, qui entrecroisait qualité princière et marginalité.
Illegitimate children of royalty --- Valois, Henri de, --- France --- History --- Henri d'Angoulême --- Biographies. --- Angoulême, Henri d' --- Angoulême, Henri d', --- Illegitimate children of royalty - France - Biography. --- Valois, Henri de, - duc de Angoulême, - 1551-1586. --- France - History - Wars of the Huguenots, 1562-1598.
Choose an application
Aux xvie et xviie siècles, l’ordre européen était parfois menacé par des crises d’origine régionale. Ces désordres venaient des initiatives scandaleuses d’acteurs politiques habituellement peu présents sur la scène internationale (municipalités, institutions provinciales, seigneurs locaux). Pour résoudre des conflits internes, parfois contre leur propre souverain, ces acteurs n’hésitaient pas à appeler des puissances étrangères à leur secours, dans des logiques de solidarités politico-religieuses internationales. Les « affaires de Provence» (1580-1598) permettent de comprendre le fonctionnement de ce type de crises. Au plus fort des guerres de Religion en France, les catholiques de Provence appelèrent à leur secours le duc de Savoie, le grand-duc de Toscane, les papes et le roi d’Espagne. Parce que la Provence avait une position stratégique entre Barcelone et Gênes, d’autres puissances intervinrent à leur tour: l’Angleterre, l’Empire ottoman, le duché de Lorraine et la République de Venise. À partir d’une étude minutieuse des événements, ce livre mène une réflexion approfondie sur les défis stratégiques, intellectuels et rhétoriques d’une situation vécue à l’époque comme un désordre international, en raison de la marge de manœuvre subversive acquise par des acteurs ordinairement faibles.
Medieval & Renaissance Studies --- politique --- diplomatie --- gouvernement --- guerre de religion --- crise politique
Choose an application
De 1562 à 1629, les guerres de Religion sont marquées par les révoltes successives des huguenots, des Malcontents et des ligueurs. Pour obtenir des soutiens militaires et financiers contre la monarchie française, ces rebelles font régulièrement appel à des puissances étrangères, en cherchant notamment à susciter leur solidarité confessionnelle. Ces demandes de secours sont présentées par des émissaires envoyés dans les différentes cours européennes, en Angleterre, en Allemagne, en Italie, en Suisse et en Espagne. Le but de cet ouvrage est d'étudier les formes de ces diplomaties rebelles, leurs acteurs, leurs objectifs et leurs pratiques concrètes. Il s'agit aussi d'observer l'accueil accordé aux émissaires rebelles par les gouvernements étrangers auxquels ils s'adressent, ainsi que le regard posé sur eux par le monde de la diplomatie officielle, en particulier par les ambassadeurs français tenus de réagir à ces missions. Ainsi sont mis au jour des aspects méconnus des relations internationales des xvie et xviie siècles, alors que toute une frange de la vie diplomatique échappe encore largement au contrôle des États
World history --- anno 1500-1599 --- anno 1600-1699 --- Relations extérieures --- Huguenots --- Sainte Ligue (1576-1593). --- France --- Au�enbeziehungen. --- Heilige Liga von Péronne. --- Hugenotten. --- Hugenottenkriege. --- Relations extérieures --- Frankreich. --- Histoire
Choose an application
Choose an application
Dans l'Europe moderne, chaque ville est une île dont l'ultime idéal est la préservation de la paix publique. Des épisodes dramatiques, comme le massacre de la Saint-Barthélémy, témoignent de la rupture de ces équilibres fragiles, sous l'influence des lignes confessionnelles nouvelles, venues se superposer à une diversité religieuse préexistante dans de nombreuses régions de la chrétienté. Pourtant les conflits violents n'étaient pas l'unique réponse à la division des fidèles. Ce livre analyse la polysémie de la coexistence. L'Europe des XVIe-XVIIIe siècles, de Vilnius à Malaga, d'Amsterdam à Livourne, ne se réduit pas à la seule chrétienté. La variété des situations qui en découle dépasse les oppositions binaires (catholiques contre protestants, chrétiens contre musulmans, chrétiens contre juifs etc.) sur lesquelles on se focalise d'ordinaire. L'espace urbain – carrefour économique, intellectuel, social – est aussi le lieu privilégié de la production et de l'inscription des différences. Il est le laboratoire d'observation des multiples frictions possibles, dans les pratiques et les arrangements quotidiens de ses populations. À cette échelle, le modèle de la confessionnalisation révèle à la fois son intérêt et ses limites. Il laisse entrevoir les nombreuses pièces d'une mosaïque identitaire complexe, sans tenir compte de la dynamique changeante des rapports entre les habitants, qui brouille la frontière, à certains moments, et la renégocie sans cesse au service du bien commun. En complément, quatre mises au point thématiques situent l'étude de la coexistence urbaine dans les débats historiographiques actuels.
History --- ville --- pratique religieuse --- conflits religieux --- violences urbaines --- controverses religieuses
Choose an application
Qu’elle soit verbale. gestuelle ou intellectuelle, la violence interpelle. Hier comme aujourd'hui, elle reste un enjeu majeur et une préoccupation quotidienne de l'ensemble des acteurs sociaux et politiques tout comme des professionnels du droit. Pourtant, ce paradigme de violence, polysémique. d'une définition souvent floue, s'avère d'une analyse difficile et nécessite une approche plurielle, capable d'interroger à la fois la société, la religion, le droit et la politique, en Europe et dans le reste du monde, du Moyen Âge au xxe siècle. En adoptant cette méthode, qui autorise une lecture à variable multiple des formes de la violence, les vingt-neuf chercheurs ici réunis proposent des interprétations, des hypothèses et des résultats stimulants et fructueux, dans des champs aussi divers que ceux de l'histoire, de l'histoire de l'art, de la gender history, de la littérature, de l'histoire des idées et de l'anthropologie. Les études rassemblées dans ce volume prêtent une attention toute particulière aux cas singuliers et collectifs, ainsi qu'à l'acteur face au « système » existant (social, politique, religieux, économique), en mesure de saisir réellement ce phénomène pluriel sur un plan à la fois diachronique et synchronique. Aussi la violence, dans ses configurations multiples, dévoile-t-elle les réponses données par les autorités - religieuses et laïques -. la famille, la parenté, le voisinage, la communauté, les intellectuels, les artistes, les compositeurs entre le Moyen Age et l’époque contemporaine.
Listing 1 - 6 of 6 |
Sort by
|