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2008 (1)

1996 (1)

1990 (1)

1929 (1)

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Douze sonnets et un poème de Théo Varlet : avec traduction en reproductions d'autographes
Authors: ---
Year: 1929 Publisher: Lille : Mercure de Flandre,

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Fashion : images de mode N°1.
Authors: --- ---
ISBN: 3882434104 Year: 1996 Publisher: Göttingen Steidl Verlag

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Film
Fast Food Nation
Authors: --- --- ---
Year: 2008 Publisher: [France] : La Fabrique de Films,

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Abstract

Le responsable marketing de la chaîne de fast-food Mickey’s découvre qu’il y a de la viande contaminée dans les stocks surgelés du hamburger vedette de la marque. En tentant de résoudre le problème, il va découvrir les abattoirs et leurs employés immigrés, les élevages surpeuplés et les consommateurs… qui se font bouffer par l’industrie du fast-food. Avec Fast Food Nation, Richard Linklater (à qui l’on doit le récent et excellent A Scanner Darkly) réalise sur le hamburger ce que Steven Soderbergh avait réussi sur la drogue dans Traffic: un film réseau. Traffic épousait de fait son sujet, le circuit de la drogue, dans sa forme, réticulaire. Du consommateur au caïd en passant par le trafiquant, les flics ou le juge antidrogue nommé par le président des États-Unis, tous étaient là, se croisaient, chacun apportait sa vie et son histoire. Il en va de même ici puisque tout s’organise autour de cette confidence lâchée par le boss de Mickey’s (une chaîne simili-MacDo) à son salarié, directeur du marketing: « I’m saying there is shit in the meat. » Il y a de la merde dans la viande, et Don Henderson va devoir y plonger les mains, avant l’intervention des autorités sanitaires, le scandale. Tous les chemins mènent donc à l’usine UMP (pas celle de Sarko, celle de Cody) – trou perdu du Colorado où se côtoient la serveuse du Mickey’s local, les immigrés mexicains venus se frotter à l’eldorado américain – histoire de perdre une jambe à l’usine –, les activistes écolos, etc. Comme dans un puzzle, les strates s’empilent jusqu’à former système. Et justement le système, c’est celui du bon vieil oncle Sam, citoyen de cette nouvelle fast food nation. Certes, « L’escalope viennoise » tient toujours. Mais à Cody, depuis maintenant plus de vingt ans, les chaînes de toutes sortes et en particulier les fast-foods, ont envahi tout ce qui se fait en matière de pignon sur rue. Et on a beau dire, la vision enchantée de la famille qui se retrouve tout sourire au MacDo dans une lumière zénithale (c’est le plan inaugural de Fast Food Nation, en subjectif depuis un plateau repas), la réalité est moins lénifiante. C’est la standardisation à outrance, et pas seulement à l’usine: distributrices des jobs, les chaînes « uniformisent » (au sens propre) leurs employés, mécanisent leurs discours (il y a des bonnes et des mauvaises réponses à faire au client), contrôlent leurs gestes (la caisse enregistre la moindre opération). Du côté du marketing, tout est verrouillé, par études, sondages, contrôles du client (l’âge et l’ethnie sont systématiquement enregistrés). La moindre saveur est visée, révisée. Et plus il y a du contrôle, moins il y a d’éthique – la dignité de l’humain, le respect de la vie s’effacent devant la cadence et le profit. Oui, on l’aura compris, Fast Food Nation donne corps, mais sans jamais déraper dans la leçon ou le message, à un argumentaire antilibéral. La mise en scène oscille entre la « formule zéro » de réalisation [gros plans en champ/contrechamp + plan d’ensemble] – propre entre autres à la série américaine – et le morceau de bravoure. Retenons en trois: 1) Le survol en hélicoptère du cheptel paissant – le plan-séquence, extrêmement long, fait défiler de la vache à perte de vue. Dans le même ordre d’idée, lorsque Don Henderson rend visite aux vaches, la confrontation gros plan de l’homme / gros plan de la vache laisse place immédiatement à une confrontation gros plan de l’homme / plan large des vaches, traitées comme une masse implosant dans le cadre. Bref, la vache, c’est le nombre, le surnombre. 2) Don Henderson visite l’usine modèle qui concentre l’ensemble de la production de steaks pour tout le pays. En musique, et en montage rapide, on assiste à une présentation high-tech, aseptisée, monstrueuse de la création des palets de viande hachée. Cela rappelle le générique de début de Lord of War qui usait du même procédé pour les cartouches d’armes à feu – d’ailleurs, le générique de fin de Fast Food Nation se fait au rythme du passage des steaks. Mais c’est aussi du Tintin en Amérique: la vache entre par un bout, ressort par l’autre sous forme de steak, prête à être consommée. Par ce quasi-clip où les palets de viande semblent danser sur les bandes déroulantes ou dans les machines à broyer, Linklater nous fait sentir en quoi l’idée d’usine à viande est insupportable. 3) Un final-remake du Sang des bêtes, le documentaire de 22 minutes que Georges Franju a réalisé en 1948 sur les abattoirs de La Villette. Soudain, la texture de l’image change: du grain, un tremblement, un coloris plus âcre. Il n’y a plus de personnage: la séquence est censée être en subjectif, mais on en voit beaucoup trop pour que ce soit vraisemblable. On lit la panique dans les yeux de la bête sur le point d’être tuée, on la voit s’effondrer, on voit le sang jaillir lorsqu’on l’égorge, on voit les chairs s’accumuler, on voit les machines tirer les peaux, découper les membres, déverser les graisses, entasser les têtes où pendent les globes des yeux. Bien sûr, il n’aura échappé à personne que précisément, si ces trois morceaux de bravoure contournent la « formule zéro », c’est qu’ils ont une valeur proprement documentaire. Outrepassant le pacte fictionnel du film, elles lui donnent sa pleine mesure. Résumons: 1) La vache est vivante, entassée par troupeaux dans des parcs à bestiaux démesurés; 2) Les steaks hachés sont empilés dans les cartons; 3) On découvre le chaînon manquant… de la masse vivante à la masse congelée il y a l’abattage, la lacération, le dépeçage, le découpage, l’éviscération, etc. tout cela standardisé, mécanisé, massifié. Pour de vrai. Fast Food Nation s’inscrit avec bonheur dans le genre de la fiction de gauche, réactualisée sous la bannière du film-réseau. Sans pathos, sans bons sentiments, sans manipulation idéologique et sans recours aux ficelles du show, Richard Linklater déconstruit un mécanisme, met à jour un système, pose les bonnes questions. Bref, Fast Food Nation est l’anti-Super Size Me, Richard Linklater est l’anti-Michael Moore (ou l’anti-Morgan Spurlock, c’est tout comme), on ne peut que l’en féliciter – et lui espérer des épigones. Pas de message donc? Heureusement, si peu, non, ah si, on saisit au détour d’une conversation: « Il n’y a rien de plus patriotique que de violer le Patriot Act. » Entendu donc à Cannes cette année, où le film était sélectionné: c’est encore un bon point.

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Book
Discourses : Conversations in Postmodern Art and Culture
Authors: --- --- --- --- --- et al.
ISBN: 0262081252 0262560631 Year: 1990 Publisher: New York : New Museum of Contemporary Art,

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Abstract

Anderson, Laurie ; Ando, Tadao ; Beuys, Joseph ; Birnbaum, Dara ; Black Audio Film Collective ; Blumenthal, Lyn ; Borofsky, Jonathan ; Boyle, Jimmy ; Burgee, John ; Eichelberger, Ethyl ; Fury, Gran ; Hammons, David ; Johnson, Philip ; Krier, Leon ; McLaren, Malcolm ; Rollins, Tim ; Savage, Lily ; Thornton, Leslie Tillotson ; Wodiczko, Krzysztof

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