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En 1754. dans le Traité des sensations, Condillac s'efforce de démontrer que "toutes nos connaissances et toutes nos facultés viennent des sens, ou plutôt des sensations". Pour cela. Condillac développe une Fiction, celle d'une statue dont il éveillerait progressivement les sens. Il demande au lecteur de se penser à la place de la statue, de s'imaginer n'avoir qu'un sens lorsque celle-ci n'en a qu'un seul d'éveillé, d'examiner successivement les cinq sens, isolément puis en les associant l'un à l'autre.L'attention, l'imagination, la mémoire, l'entendement ne seraient pas les facultés d'un ego mais seraient distribués sur chaque sens. Au lieu de déterminer des facultés comme les pouvoirs d'un moi substantiel dans une métaphysique créationniste, Condillac construit le paradigme d'un moi pluriel, effet des opérations qu'il effectue. Le présent livre réévalue ainsi ce qu'une tradition philosophique, des idéologues aux positivistes, a décrit comme le sensualisme.Pour interroger cette interprétation, la fiction condlllacienne de la statue peut être confrontée aux hypothèses qui lui sont contemporaines La Mettrie et son homme-machine, Diderot et l'idée d'anatomie métaphysique, Boureau-Deslandes et son Pygmalion, l'histoire naturelle de Charles Bonnet et l'homo duplex de Buffon, à des titres différents, retravaillent l'anthropologie. Cette pensée du sensible qui déplace l'homme dans la nature et dans l'histoire inquiète théologiens et moralistes et convoque les lecteurs d'aujourd'hui dans leur critique du subjectivisme.
Sens et sensations --- Moi (philosophie) --- Philosophie --- Condillac, Étienne Bonnot de --- Critique et interprétation --- Philosophie.
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L’image de Bodin (mort en 1596) est d’abord celle d’un juriste, théoricien politique de la souveraineté. Mais entre ses Six livres de la République, son Théâtre de la nature universelle, et sa Démonomanie des sorciers, où est-il ? Il ne publia pas le Colloquium, le Banquet des sept sages. L’ouvrage circula sous le manteau et tous les souverains d’Europe tentèrent d’en avoir des copies à prix d’or. Le comparatisme était suspect, « le méchant livre » passa pour un traité d’athéisme. Les critiques n’en voulurent pas moins l’inscrire dans le catalogue des traités de tolérance. Or, plus que l’encyclopédisme, son écriture pose surtout la question du discours indirect : ce que je fais dire à l’autre, ce que l’autre entend de ce que je dis ; de toutes les croyances, aucune n’a le dernier mot. Permettre au public d’entendre la voix de l’intelligence du Colloquiumà notre époque de moralisme et d’ignorance de l’histoire des religions, telle est l’ambition de cet ouvrage.
Bodin, Jean, --- Bodin, Jean, --- Bodin, Jean, --- Critique et interprétation
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Medicine --- Médecine --- Philosophy --- Early works to 1800 --- Philosophie --- Ouvrages avant 1800 --- Médecine --- Health Workforce --- Medecine --- Medecins --- 18e siecle
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