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Low-cost takes more and more space in the European and international skies. Airlines such as Ryanair or Easyjet have become, since the liberalization of the European sky, real economic engines. Based on a different strategy from so-called conventional airlines, low-cost airlines have a slightly different geography. The growth of secondary or regional airports tends to create a dependency on both the tourisme and the economy of the region because of the almost monopoly of low-costs airlines. Charleroi is one of the secondary airports where Ryanair has massively settled which has granted them a fast development in terms of passengers and connections. However, not all cities capture the same benefits of a growing a secondary airport. In this context, the research hypothesis is that the growth of Charleroi airport has only a minimal impact on regional tourism and is mainly in a hub-and-spoke relationship. The study will be based on three similar methodologies that will be compared : a survey of more than 200 passengers (arrivals) in Brussel South (Charleroi) airport, data on airports and tourism available in the main Belgian and European databases and finally, interviews and statistics collected from main actors of tourism in Charleroi. From these studies it emerges that the airport has no effect on the local tourism, as tourists preferring to head towards Brussel or major Flemish cities. Nevertheless, the future outlook is more positive than the current observations. Le low-cost prend de plus en plus de place dans le ciel européen et international. Des compagnies aériennes comme Ryanair ou Easyjet, sont devenues, depuis la libéralisation du ciel en Europe, de réels moteurs économiques. Se basant sur une stratégie différente des compagnies aériennes dites classiques, les compagnies low-cost possèdent une géographie légèrement différente. La croissance des aéroports secondaires ou régionaux a tendance à créer une dépendance tant au niveau du tourisme de la région que de son économie en raison du presque monopole des compagnies à bas prix. Charleroi est un des aéroports secondaires où Ryanair s’est installé en masse ce qui lui a permis un développement rapide en termes de passagers et de liaisons. Cependant, toutes les villes ne bénéficient pas de la même façon des avantages d’une croissance d’un aéroport secondaire. Dans ce cadre, l’hypothèse de recherche est que la croissance de l'aéroport de Charleroi n'influence que de façon minime le tourisme régional et s'insère majoritairement dans une relation de hub-and-spoke. La recherche se base sur trois approches méthodologiques parallèles qui seront confrontées : une enquête réalisée sur plus de 200 arrivants à l’aéroport de Brussel South (Charleroi), les données relatives aux aéroports et au tourisme disponibles dans les principales bases de données belges et européennes et enfin, des interviews et des statistiques récoltées auprès des principaux acteurs du tourisme de la métropole carolorégienne. Il ressort de cette étude que l’aéroport n’affecte que très peu le tourisme local, les touristes préférant se diriger vers Bruxelles ou les grandes villes flamandes. Néanmoins, les perspectives d’avenir sont plus positives que les constats actuels.

Aéroport --- Low-cost --- Tourisme --- Charleroi --- Impact --- Dépendance --- Ryanair --- Brussel-South --- hub-and-spoke --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Géographie humaine & démographie --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Etudes régionales & interrégionales