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Depuis plusieurs années, l’algoculture s’est développée et est devenue un moyen de revenus stables dans de nombreux pays dont Madagascar. Les habitants de ce pays cultivent notamment l’algue Kappaphycus alvarezii (Doty) L.M. Liao pour la production de kappa-carraghénanes, une molécule possédant de nombreuses applications alimentaire et pharmaceutique. Une maladie algale épiphytique, l’EFA (Epiphytic Filamentous Algae), peut se retrouver dans les cultures et a pour conséquence la réduction voire la destruction de la production. Les effets de compétition et de parasitisme de ces épiphytes sur l’hôte ont été étudiés pour le carbone et l’azote. Une expérience d’enrichissement en isotopes stables 13C et 15N dans les échantillons de Kappaphycus alvarezii et de ses épiphytes a permis de mesurer l’incorporation relative pour les algues et ses épiphytes puis de mesurer le transfert des algues vers les épiphytes. Dans un premier temps, il en résulte une différence significative dans l’incorporation de ces isotopes. En termes de quantité, les algues incorporent nettement plus de traceurs que leurs épiphytes du fait de leur biomasse très supérieure. Cependant, les épiphytes incorporent plus de carbone et d’azote, par unité de biomasse, que les K. alvarezii. Ceci est notamment lié à l’aspect fonctionnel de ces organismes. Les épiphytes ont des besoins plus rapides pour leur croissance que leurs hôtes qui ont une croissance plus lente. Cela signifie que dans un stade plus avancé du développement épiphytique, ceux-ci peuvent probablement limiter la disponibilité en ressource pour l’hôte. Dans un second temps, nous avons démontré l’occurrence d’un transfert significatif de C et de N entre l’hôte et ses épiphytes. Ce transfert implique que les épiphytes peuvent être considérés, ici, comme des parasites détournant une partie des molécules fabriquées par l’algue hôte. Cette maladie est donc à surveiller de près dans les cultures. Des solutions peuvent cependant être trouvées comme l’enrichissement en sels nutritifs, l’utilisation de l’extrait d’AMPEP (Acadian Marine Plant Extract Powder) de l’algue brune Ascophyllum nodosum comme « vaccin » potentiel ou encore l’utilisation de brouteurs d’épiphytes.
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Le déclin des insectes et notamment des pollinisateurs s’accentue d’année en année. Responsables de nombreux services écosystémiques et en bas de la chaîne alimentaire, leur disparition causera une réaction en chaîne néfaste pour les écosystèmes comme pour l’espèce humaine. Les rhopalocères étant des espèces parapluies et de bons bioindicateurs sont particulièrement étudiés. La mesure agroenvironnementale et climatique MC4 a pour objectif de protéger les prairies humides et par ce biais les nombreux rhopalocères qui y sont inféodés, dont le Cuivré de la bistorte (Lycaena helle) qui bénéficie de mesures spéciales du fait de sa rareté. Dans le but d’observer les populations de ce petit papillon mais également les déplacements de tous les rhopalocères, sept prairies humides classées MC4 ont été visitées de fin avril à début juillet 2021. Plusieurs transects ont été réalisés au sein de chaque prairie, afin d’évaluer au mieux les potentielles différences de communautés selon le gradient d’humidité visible. Sur chaque transect ont été recensés les rhopalocères mais également leurs interactions de butinage. Ce travail a permis d’identifier de réelles variations environnementales au sein même d’une prairie et de confirmer l’existence de populations de rhopalocères différentes selon ces zones. Tandis que le Fadet commun (Coenonympha pamphilus) ne présentait pas d’intérêt pour un milieu en particulier, le Citron (Gonepteryx rhamni) quant à lui préférait les zones sèches. A l’inverse du Nacré de la bistorte (Boloria eunomia) qui s’est cantonné aux zones humides où il n’a été observé que butinant sa plante hôte : Polygonum bistorta. Enfin, le Cuivré de la bistorte (Lycaena helle), bien qu’inféodé aux zones humides, a présenté une attirance pour les plantes de zone plus sèche, milieu essentiel donc pour la pérennité de l’espèce. L’impact de la météo sur les populations et les variations temporelles des communautés ont également pu être observés et, rapprochés des données des années précédentes, ce qui a démontré un déclin général des communautés en lien avec les variations climatiques. Une étude plus poussée de l’impact du changement climatique sur les rhopalocères est à envisager de sorte à prévoir l’évolution des communautés et à répondre aux mieux à leur besoin futur. Dans les prairies MC4 bénéficiant d’un statut spécial « Cuivré de la bistorte » il serait également intéressant de se pencher plus en avant sur l’impact du bétail dans les zones humides en restauration, zones qui cette année se sont avérées pauvres en rhopalocères.
pollinisateur --- rhopalocère --- rhopalocères --- papillons --- papillon --- écologie --- MC4 --- prairie --- prairie humide --- biodiversité --- mesure agroenvironnementale et climatique --- lycaena helle --- boloria eunomia --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie --- Sciences du vivant > Entomologie & lutte antiravageur
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Depuis la domestication du chien, de nombreuses races ont vu le jour. Parmi ces races, il est possible de distinguer des races sélectionnées pour leur fonction. Entre autres, dans le groupe 2, section 2.2 molossoïde de montagne selon la Fédération Cynologique Internationale, nous pouvons retrouver des races dont la fonction est de protéger les troupeaux de bétail. Ces races ont fait leur retour en France, principalement dans le Sud-Est, lors du retour du loup en 1990. Cependant la disparition du loup, et par la même occasion des chiens de protection de troupeaux, a engendré une perte des connaissances sur l’éducation, mais aussi une perte des connaissances sur le fonctionnement des chiens de protection de troupeaux. Ainsi, plusieurs conflits ont vu le jour entre les éleveurs et le grand public craignant l’agressivité de ces chiens sélectionnés pour se défendre face à des loups. Ajouté à cela, le manque d’aide aux éleveurs à ce propos de la part de l’état, ont provoqué la formation d’associations locales. Avec l’objectif d’une part, d’accompagner les éleveurs dans la démarche de protection de leurs troupeaux, en leur donnant les outils pour choisir leurs chiens de protection de troupeaux et pour l’éduquer. Et d’autre part, d’éduquer le grand public sur les chiens de protection de troupeaux et les comportements à avoir lors du passage proche d’un troupeau. De ce fait, L’association de V.I.E, une association de vulgarisation et d’initiatives en éthologie a développé le projet « Le patou ne fait pas tout » que j’ai rejoint, afin de répondre à des questions sur ces chiens. Ce mémoire vise donc à déterminer si des profils de chiens de protection de troupeaux sont prédictibles, afin d’apporter un outil aux éleveurs leur permettant de mieux sélectionner leurs chiens selon leurs besoins. Cela s’est fait via l’analyse de vidéos de mises en situations à différents âges durant lesquelles des humains et chiens inconnus du chien testé ont bousculé le troupeau de ce dernier. Les chiens ont été testés 7 fois entre l’âge de 2 mois et 3 ans. Les études préliminaires menées par l’association nous permettaient de prédire la formation de plusieurs clusters et d’évaluer une certaine prédictibilité de ces derniers. En effet, nous avons pu obtenir plusieurs profils de chiens aux différents âges testés. Cependant, nous avons pu remarquer une variabilité assez importante des profils entre les âges. La stabilité des profils des chiens n’a pas pu être établie précisément. Toutefois, nous avons pu remarquer qu’il existe une période assez variable selon le chien, à partir de laquelle son profil devient stable. Ceci nous a donc permis de pouvoir déterminer que certains profils ont une certaine prédictibilité, ainsi qu’observer une moindre importance de l’influence de la race et du sexe dans la détermination des profils, malgré leur influence sur certains comportements. Malgré tout cela, ces résultats nécessitent d’être vérifiés lorsque l’association de V.I.E aura récolté un plus grand jeu de données. Il s’agit de résultats préliminaires prometteur sur la possibilité d’établir une liste des profils à privilégier pour les éleveurs selon leurs besoins.
Chien de protection de troupeaux --- Kangal --- Cao de Gado --- Montagne Pyrénéen --- Profils --- France --- Comportements --- Ethogramme --- Chiots --- Ethologie --- Evolution des comportements --- Etude longitudinale --- Prédictibilité --- Stabilité --- Behavior --- Ethogram --- Puppy --- Herding dog --- Behavioural changes --- Longitudinal study --- Predictability --- Stability --- Ethology --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie --- Sciences du vivant > Productions animales & zootechnie --- Sciences du vivant > Multidisciplinaire, généralités & autres --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie animale, éthologie & psychobiologie
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Parmi tous les changements environnementaux globaux causés par l’activité humaine au cours de l’Anthropocène, la pollution atmosphérique et le changement climatique sont des thématiques particulièrement préoccupantes, impactant le fonctionnement des écosystèmes et la distribution des êtres vivants. La surveillance de ces pressions anthropiques est cruciale et à cette fin les bryophytes sont des bioindicateurs optimaux, grâce à leurs caractéristiques morphologiques et physiologiques. L’objectif de ce travail est de décrire et de mieux comprendre les raisons des modifications spatio-temporelles spectaculaires de la répartition de la bryoflore épiphyte wallonne et de déterminer les espèces bioindicatrices des facteurs prépondérants. Plus particulièrement, le présent travail vise à (1) documenter l’évolution temporelle de la fréquence des bryophytes épiphytes en Wallonie depuis 1980 ; (2) dissocier et quantifier l’impact de la pollution atmosphérique et du réchauffement climatique sur la composition spécifique de la bryoflore épiphyte wallonne dans le temps et dans l’espace ; (3) déterminer les espèces de bryophytes épiphytes indicatrices de la qualité de l’air. Afin de répondre à ces questions, des données climatiques (température et précipitation), des données de pollution atmosphérique (NO2, SO2, O3) et des données de la composition des flores de bryophytes épiphytes dans des mailles cartographiques de 16km² depuis 1980 jusqu’à l’heure actuelle ont été utilisées. La proportion d’observations d’épiphytes par rapport aux observations totales de bryophytes en Wallonie a augmenté massivement en Wallonie entre les périodes 1980 et 1999, et est stable depuis lors. Les variations temporelles des bryoflores sont telles que les sites étudiés sont ordonnés le long d’un gradient temporel et non géographique. L’impact du changement climatique et de la pollution atmosphérique sur les fluctuations historiques de la composition de la flore épiphyte a pu être dissociée grâce aux analyses de variation partitioning, identifiant la variation des polluants atmosphériques et en particulier le NO2, comme les facteurs prépondérants. La période étudiée, 1980-2021, se situe vraisemblablement après la période la plus acide, provoqué par le SO2. Même si le réchauffement climatique a peu contribué à l’expansion des bryophytes épiphytes dans le passé, certaines espèces, telles que Ulota phyllantha, ont pu en profiter pour étendre leur distribution et son importance va vraisemblablement augmenter dans le futur. Les tests de Mantel partiel ont démontré que la variabilité spatiale des polluants a un impact plus important que la variation naturelle du climat, la dernière étant conditionnée en grande partie par le relief variable en Wallonie. La détermination des espèces indicatrices de la qualité de l’air par la méthode INDVAL a identifié deux groupes d’espèces indicatrices de bryophytes : polluo-sensibles et polluo-tolérantes. Orthotrichum pulchellum, Pulvigera lyelii et Isothecium alopecuroides sont les espèces indicatrices d’une bonne qualité de l’air, contrairement à Orthotrichum diaphanum et Rhynchostegium confertum. Ces espèces bioindicatrices permettront l’évaluation aisée de l’état global de la qualité de l’air à l’échelle régionale dans le futur.
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