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Problème examiné : Le cancer du poumon constitue un problème de Santé Publique du fait de sa fréquence et sa mortalité élevée. Le traitement habituel de ces patients est constitué de radiothérapie, combiné ou non avec de la chimiothérapie, avec pour conséquence des effets secondaires et un retentissement psycho-affectif important, ce qui porte atteinte à leur qualité de vie. Même si de l’information est déjà donnée aux patients, l’utilisation de leurs images médicales personnelles comme outil d’éducation thérapeutique n’a pas encore été étudiée. Population étudiée : Patients adultes avec cancer pulmonaire ou avec métastase pulmonaire, bénéficiant d’un traitement par radiothérapie externe dans le service de radiothérapie du CHU de Liège. Méthode envisagée : Étude expérimentale de type « essai contrôlé randomisé », où les patients ont été suivis sur quatre périodes de temps et répartis par randomisation entre un groupe expérimental et un groupe contrôle. L’échantillon était composé d’un total de 42 patients. L’intervention dont a bénéficié le groupe expérimental a consisté en la visualisation de ses propres images de CT-Scanner combinées à la dosimétrie prévue pour leur traitement, via le programme informatique « Stone of Orthanc », accompagnée d’explications du radiothérapeute. Le but de l’étude était de mesurer l’impact de l’intervention selon les niveaux de Kirkpatrick : la satisfaction, le sentiment d’implication, la perception des connaissances, le sentiment de se sentir préparé, l’adhésion thérapeutique et le retentissement psycho-social (anxiété, dépression et détresse émotionnelle). Deux objectifs secondaires visaient l’évaluation de l’outil informatique et l’impact indirect de l’intervention sur le personnel soignant. Éléments clés de l’analyse critique La crise du COVID-19 a prématurément interrompu la collecte des données. Cette étude permet néanmoins de mettre en évidence différents résultats positifs, mais non significatifs du côté du groupe expérimental, notamment en ce qui concerne l’amélioration des connaissances et la diminution du retentissement psycho-social. L’utilisation de l’imagerie médicale pourrait apporter une plus-value par l’individualisation du contenu et sa capacité à créer et internaliser des liens cognitifs, développant ainsi les compétences du patient.
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