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Comme le titre l'indique, ce court métrage est consacrée la «musique ethnique» des Mangbetu, population de l'Uele. Il complète le film Mangbetu que le cinéaste a déjà consacré à cette 'ethnie'.Avare en commentaires qui s'avéreraient ici inutiles, celui-ci se concentre sur une présentation des instruments de musique composant l'orchestre : tam-tam mâle, tam-tam femelle, tam-tam enfant, tam-tam portatif, tambours de tailles et formes variées, gongs en fer forgé, flûtes. Un fond sonorisé de «musiques ethniques» accompagne les images, présentant le son particulier de chacun des instruments qui sont ainsi passés en revue. En final, quelques belles (et trop courtes) scènes de danse masculine et féminine sont, de manière tout à fait inattendue, prises en plongée
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Appuyé par un commentaire sentimentaliste et mélancolique énoncé à la première personne (un Congolais qui revient sur un fleuve de son enfance), ce documentaire romanesque tente d’aborder le sens et la signification de certaines mélodies chantées sur le fleuve Congo. Le fleuve, au gré des séquences, est caractérisé de différentes manières : eau sublime où le commentateur retrouve « la simplicité biblique de la vie des premiers âges », décor immuable où se déroulent les rites et drames millénaires de l’homme, fleuve rendant hommage à la jeunesse et à la vie et, enfin, fleuve puissant et secourable portant des pirogues lourdement chargées. En filmant avec prouesse trois grandes pirogues Bangala et Basoko, le film est divisé en 4 séquences (3 longues et 1 courte) et suit les différents acteurs de performances, chantant, scandant le rythme avec leurs corps et leurs pagais, et vêtus de parures de cérémonies qui n’ont plus qu’une fonction symbolique : mise à l’écart des mauvais esprits, sacrifice de l’ennemi vaincu, union maritale. L’emphase du commentaire de Francis Bolen contraste avec les images magnifiquement tournées par l’opérateur François Rents
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Congo, fleuve --- Chant --- Musique --- Rite --- Congo belge
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D'emblée, le ton de ce documentaire est romantique et paternaliste : « Pays dur et ingrat où, dans la morne étendue des savanes boisées, quelques palmiers balancent leur tristesse… dépourvus de toute autorité centrale même avant l'arrivée de l'homme blanc, les villages sont autant de petites communautés, hostiles et closes, indépendantes à tout principe d'ordre et de progrès». Le mode descriptif est ethnographique, les sujets sont objectivés et leurs organisations sociales analysées à travers le prisme de l'idéal colonial.Le film s'attache, entre autres, à décrire les codes esthétiques : « Étrange pratique où la beauté féminine se complet dans un vieillissement prématuré», présentation des colliers, des scarifications, incisives limées en pointes, amulettes protectrices tirées de la corne de la chèvre, «miracle de l'ingéniosité féminine qui d'une touffe de rafia et d'une ceinture de perles tire un vêtement non dénué d'élégance», les images de ces commentaires montrent des corps de jeunes filles dont le cadre fait ressortir la sensualité. La caméra longe les corps et caresse les détails, la femme est un objet d'étude, de ravissement et de convoitise.Outre le fait d'être belles et de s'occuper des travaux domestiques, elles sont le symbole de la fécondité et pratiquent, de ce fait, l'agriculture tandis que les hommes s'occupent d'activités plus dangereuses comme la chasse.Une musique classique accompagne les images et plonge le spectateur dans une atmosphère féerique quelque peu dénuée de réalité. Les scènes de danses marquent une transition, la musique correspond aux danses filmées et le commentaire poursuit les clichés dont le continent souffre encore aujourd'hui : « La danse, aspect obsédant et frénétique du rythme dont vibre toute l'Afrique est le mode d'expression favori du Noir».Ce film constitue un document précieux car il est une archive qui témoigne de certaines pratiques des Basalampasu - de longues scènes de danses sont très riches - et montre en même temps le cadre idéologique dans lequel est forgé ce regard ethnographique. Les images des pratiques dites «traditionnelles» ont pour mission de saluer les vertus de l'entreprise coloniale qui mettent un terme aux soit disant ‘pratiques barbares et sauvages’
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Agriculture --- Art --- Artisanat --- Danse --- Ethnographie --- Femme --- Funérailles --- Musique --- Congo belge --- Léopoldville --- Kasaï
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Ce petit documentaire fait partie d'une série de films que De Boe réalisa dans la colonie en 1954 afin de les diffuser à un large public et de faire œuvre de propagande coloniale. Organisé de sa propre initiative, il obtient un appui financier du Centre d'Information et de Documentation du Congo belge et du Ruanda-Urundi (C.I.D.) et de nombreuses facilités sur place. Il en résulte une dizaine de films qui sortent la même année (Pierre Romain-Desfossés, Élisabethville, Mangbetu, L'Orchestre Mangbetu, Luapula-Moero, Les Minerais du Katanga, De Léopoldville à Stanleyville, Chants du fleuve, Bukavu et Albertville).Débutant par une mise en scène humoristique, ce film de promotion plaide en faveur du rôle de l'aviation dans le développement du pays. En 1954, l'avion est un outil moderne dont l'usage commence à se généraliser depuis un quart de siècle. D'après De Boe, cette nouvelle mécanique a transformé le Congo en le faisant passer de la préhistoire à l'électronique. Sur ces commentaires, se déploient à l'écran les très impressionnants avions Sabena qui, chaque semaine, amènent à leur bord une flopée d'Européens. Désormais, il leur est possible de se rendre plus rapidement au Congo belge, mais également de voyager sur cet énorme territoire africain, « grand comme un tiers de l'Europe ». Pour que le transport et l'arrivée des voyageurs s'accomplissent sans encombre, toute une infrastructure d'accueil est aménagée. À noter que le film est, en grande partie, tourné lui-même à bord d'un avion ! Mais l'avion est un moyen de transport utile pour la circulation des personnes et des marchandises. L'hélicoptère permet l'épandage des pesticides pour lutter contre les insectes et certaines maladies tropicales
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