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Au fil du XIXe siècle, depuis Barbey d'Aurevilly jusqu'à Daudet, nombreux sont les textes consacrés à l'Académie française à être marqués par un vif ressentiment à l'égard de l'institution et de ses membres. Mais aussi brillants soient-ils, ces écrits polémiques n?épuisent pas, loin de là, le genre de la littérature académicienne. Au sein de celui-ci, on connaît souvent bien mal les textes que les pensionnaires de la Coupole ont consacrés eux-mêmes à leur propre "maison". Élu le 26 février 1880, Maxime Du Camp commence à rédiger dès 1882 une série de portraits de ses collègues, puis il dresse ceux des nouveaux arrivants qui, au fil des années, viennent occuper les fauteuils rendus vacants par les décès. Les Académiciens de mon temps aboutit finalement à une passionnante biographie collective. Il présente en effet une véritable tranche de vie académique permettant de saisir, de l'intérieur, les logiques qui com mandent à l'existence d'une institution dont la place est alors centrale dans le champ littéraire et qui est essentiellement tendue vers sa propre reproduction. Baudelaire, Gautier, Flaubert ou Zola n'en sont évidemment pas: les héros du jour se nomment ici Barbier, Dumas fils, Nisard ou Laprade et, pour les plus jeunes, élus dans les années 1880, Coppée, Brunetière, Lavisse, Pierre Loti ou Sully Prudhomme. Mais on voit aussi quelques-uns des "monuments littéraires" de la France du XIXe siècle tenir leur rôle, tels que Victor Hugo, Hippolyte Taine ou encore Ernest Renan. Maxime Du Camp (1822-1894) mêle dans ces "Académiciens de mon temps" ses talents d'historien, de portraitiste et d'observateur de la vie littéraire, prolongeant ainsi les "Souvenirs littéraires" qu'il avait publiés en 1883, restés célèbres pour leur témoignage sur son ami Gustave Flaubert. Cet ensemble manuscrit, conservé à la Bibliothèque de l'Institut, était resté inedit: il constitue donc une considérable et originale contribution à l'histoire littéraire de la France contemporaine.
French literature --- Literary history and criticism --- Study and teaching --- General
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La Revue des Deux Mondes, créée en 1829 par Français Buloz, est la plus ancienne des revues françaises : aujourd'hui dirigée par Michel Crépu, elle fête ses cent quatre-vingts ans. Ce volume évoque des moments clés de son histoire : sa fondation, le temps du romantisme et la Belle Époque. Les éditoriaux et manifestes signés François Buloz, Charles Augustin Sainte-Beuve et Joseph Bertrand définissent le " journalisme moderne " à la française. Ils imposent la revue dans la vie des lettres, des arts et sur la scène politique ou mondaine. Ces textes fondateurs précèdent les souvenirs de deux rédacteurs, Henri Blaze de Bury et Victor Du Bled. Le premier, chroniqueur des spectacles théâtraux et de l'opéra de 1830 à 1860, propose un récit vivant et animé de la vie de la rédaction à l'époque du romantisme, temps de polémiques et d'engagements, de joie de vivre et d'accès de fièvre. On y croise entre autres les figures de Musset, Vigny, Hugo, Stendhal. Dans Le Salon de la " Revue des Deux Mondes ", la plume redoutable et redoutée de Victor Du Bled tient la chronique mondaine des salons qui se réunissent à Paris à la Belle Époque dans l'orbite de la revue, au moment de son " âge d'or ", lorsque " la Revue ", comme l'on disait, avait pignon sur rue. Une description haute en couleur d'un monde littéraire et aristocratique qui, autour de l'an 1900, inspire directement Marcel Proust dans la Recherche. Une galerie de portraits, des anecdotes et des récits qui illustrent quelques grands combats littéraires de l'époque, conservent et restituent la saveur d'une civilisation des lettres dont la Revue des Deux Mondes fut l'un des fleurons.
French periodicals --- Périodiques français --- History --- Histoire --- Revue des Deux Mondes, La (Periodical) --- Périodiques français --- La revue des deux mondes (périodique) --- Cahiers, chroniques, etc. --- Editoriaux
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Depuis les années 1870 et l'apparition d'une authentique diplomatie culturelle dans le monde, le livre constitue l'un des vecteurs privilégiés pour affirmer le prestige national ou exercer une influence sur l'opinion de pays tiers. Relais de la politique extérieure de certains États, outil de propagandes particulièrement élaborées, il est utilisé comme instrument des échanges internationaux et, plus largement, comme vecteur d'acculturation. Comment les appareils de diplomatie culturelle sont-ils apparus ? Peut-on dégager certaines spécificités nationales quant à leur nature et à leur organisation ? Quels sont les acteurs mais aussi les instruments de ces échanges ? Et quelle place y occupe plus spécifiquement le livre, qu'il s'agisse de campagnes de distribution de volumes, de soutien à certaines entreprises éditoriales, ou encore de la mise en œuvre de politiques de promotion de la langue ou de mise en valeur de certains pans du patrimoine littéraire national ? Si la paix n'est que la continuation de la guerre par d'autres moyens (Clausewitz), l'imprimé n'a-t-il pas été, avant Internet, le moyen le plus sophistiqué pour assurer la suprématie culturelle des États les plus dominateurs ? Telles sont quelques-unes des principales questions abordées dans cet ouvrage collectif qui, par ses objectifs, se situe à la croisée de l'histoire des relations internationales et de l'histoire du livre et de l'édition.
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Une équipe d'historiens européens propose une présentation des élites, plurielles, plastiques et évolutives, en tentant une double contextualisation, régionale et socio-culturelle. Seule une « migration mentale » permet à l'historien du xxie siècle de juger de ce qu'il y a de « meilleur » ou de « plus parfait » – telles sont en effet les définitions que proposent des élites le Dictionnaire de Furetière et l'Encyclopédie de Diderot – en faisant abstraction de ses mentalités et en s'abstenant d'appliquer ses propres normes à des temps révolus. Il découvre ainsi non d'abstraites figures géométriques, mais des êtres humains avec leur sensibilité et leurs réactions. D'où la variété de la galerie de tableaux proposée au lecteur. Aux éminentes figures des gouvernants, diplomates, parlementaires, lettrés, journalistes, s'ajoutent celles, plus modestes, des petits patrons d'industrie, des professeurs de collège, des « coqs de village », des médecins cantonaux: notabilités au petit pied qui partagent parfois la culture populaire et cherchent à se pérenniser en constituant des dynasties. Les fondements de leur prééminence? Le patrimoine, la compétence ou le savoir, eux-mêmes générateurs de pouvoir politique et d'estime sociale.
Elite (Social sciences) --- Elite (Sciences sociales) --- History --- Histoire --- politique --- histoire contemporaine --- champ économique et social --- histoire moderne
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Les années 1970 et 1980 virent l’émergence de deux mouvements consécutifs, identifiés sous leur forme consacrée « punk » et « post-punk ». Ces courants artistiques sont apparus d’abord aux Etats-Unis et en Europe et ont engendré rapidement des sous-cultures dans le monde entier. Cet ouvrage présente des contributions qui couvrent quatre décennies et trois continents, avec des études de cas sur des zones bien connues comme sur d’autres qui le sont moins (ex-Yougoslavie, Chine…), en ayant recours aux diverses méthodologies des sciences sociales (ethnographies des publics, archives, entretiens, analyse spatiale, etc.). Dépassant le cadre de l’apparition des mouvements punk et post-punk, les auteurs présentent des éclairages originaux qui permettent de comprendre ces gestes artistiques inscrits dans des contextes sociaux et politiques. Ce travail collectif propose des analyses des expériences des divers acteurs de ces scènes comme autant de manières de comprendre les sociétés contemporaines, tout en s’interrogeant sur la réception académique de ces mouvements.
Music --- sociologie --- histoire sociale --- punk --- musique
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On ignore encore souvent que George Sand a été une journaliste prolixe tout au long de sa vie. Polygraphe, elle ne s’est pas cantonnée à une forme ou une rubrique mais elle a utilisé toute la palette du journaliste et du reviewer : elle a pratiqué la critique dramatique, la critique littéraire, la critique picturale, les grands articles politiques, le récit de voyage, les études de mœurs, les nécrologies, le billet d’humeur, le droit de réponse. Elle a fréquenté tous les types possibles de journaux : quotidiens, grandes revues, magazines, illustrés, petits journaux littéraires... Elle-même ne considérait pas cette production comme mineure dans l’ensemble de son œuvre puisque régulièrement elle s’est évertuée à faire publier en recueils ses articles. Cet ouvrage se propose d’étudier les relations de George Sand avec la presse notamment dans l’édification d’une pensée du média, ce qu’elle-même appelait « la science du journalisme », avec ses crises et ses aléas. Mais ce volume montre aussi que si George Sand est réceptive aux mutations d’une écriture journalistique en plein bouleversement, elle fait aussi du journal très explicitement son propre œuvre en détournant tous les codes attendus pour produire des textes hors norme. Cette expérience de la presse irrigue le reste de son œuvre, du roman-feuilleton à l’œuvre autobiographique en passant par le théâtre.
Literature (General) --- presse --- Sand --- littérature --- littérature XIXe siècle --- journalisme --- french literature --- nineteenth century --- press --- journalism
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