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Contexte : L’éjaculation précoce est un trouble assez rependu touchant un homme sur trois. Les techniques de prise en charge de ce problème ne sont pas bien connues par les professionnels de la santé. Les patients ne savent pas toujours vers qui se tourner pour trouver de l’aide ou sont gênés et n’osent pas en parler. Il est nécessaire de leur proposer une information claire et précise afin de les aider ou de les orienter au mieux. Pour ce faire, la bibliothérapie est une bonne solution. Mais cette thérapie peut-elle être améliorée par un accompagnement de faible intensité ? Méthode : 150 sujets atteints d’éjaculation précoce et 27 partenaires ont participé à l’étude. Ils devaient remplir des questionnaires dans une phase de pré-test et de post-test évaluant le fonctionnement sexuel ainsi que diverses mesures cliniques. Les sujets étaient séparés en deux groupes, le premier disposant de la bibliothérapie seule ; le second disposant de la bibliothérapie couplée à un accompagnement clinique de faible intensité. Le but est d’observer si l’accompagnement thérapeutique influence le résultat de la bibliothérapie. Résultats : l’accompagnement semble être bénéfique pour les sujets de l’étude mais les effets ne sont pas très marqués. L’accompagnement améliore la durée de pénétration ainsi que la satisfaction sexuelle globale. De plus, un bon accompagnement est lié avec un bon sentiment de changement chez les sujets. Conclusion : l’accompagnement clinique offre une plus-value à la bibliothérapie sur le fonctionnement sexuel mais pas sur le profil psychologique plus général du sujet. Nous pensons que l’accompagnement peut donner un meilleur effet si les séances sont plus nombreuses et que le sujet et le thérapeute disposent de plus de temps pour élaborer une technique de traitement personnalisée.
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L'objectif de ce mémoire est de voir si les violences sexuelles engendrent des conséquences sur l'estime de soi et l'image corporelle. Plus précisément, s'il existe des différences significatives entre les adolescentes victimes de violences sexuelles et les adolescentes non victimes de ces violences. L'hypothèse globale de ce travail est que les violences sexuelles entraînent chez les adolescentes une estime de soi négative ainsi qu'une atteinte de l'image corporelle. Pour répondre à cette hypothèse, nous avons travaillé avec quarante participantes placées en institution, dont vingt sont victimes de violences sexuelles. L'échelle d'estime de soi de Rosenberg, le questionnaire d'image corporelle de Bruchon-Schweitzer et le Rorschach ont été utilisés pour répondre à nos hypothèses et tester les liens existants entre estime de soi, image du corps et violences sexuelles.
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L’objectif premier de ce mémoire est de pouvoir aborder le vécu des parents face au coming out d’un enfant. Nous souhaitons ainsi comprendre quelle image les parents construisent d’eux-mêmes après que leur enfant a fait son coming out, si ces parents ont un propre vécu de coming out face à leur entourage et s’ils s’inscrivent dans un processus de deuil de l’enfant rêvé. Cette étude étant menée dans une approche psychodynamique, les récits de six parents ont été analysés. Ainsi, nous avions le désir d’appréhender au mieux le moment du coming out de leur enfant, de quelle manière la relation parent-enfant a évolué après le coming out de ce dernier, quel type d’approche ces parents avaient face à l’homosexualité et comment ils se racontent en tant que parent d’un enfant homosexuel, ainsi que leur propre vécu de coming out face à leur entourage familial et social. Pour pouvoir rencontrer ces parents, nous avons fait appel à l’association Maison Arc-en-Ciel de Belgique, qui a pu diffuser notre annonce via ses réseaux sociaux. Nous avons également partagé cette annonce sur nos réseaux personnel pour atteindre un maximum de personnes. Ainsi, une fois le recrutement terminé, nos entretiens ont pu avoir lieu via Lifesize (en raison des conditions sanitaires) et tous les entretiens se sont déroulés de la même manière. Tout d’abord, par le passage du Thematic Apperception Test (test TAT) et ensuite par un entretien semi-directif, dont la question de départ était la consigne du récit de vie. Ce dernier, permettait l’expression libre des participants, tout en amenant des éléments en lien avec nos questions de recherche. Ainsi, nous avons pu relever la présence de soupçons chez tous les parents. Ces derniers y ont fait face au travers de la dénégation et du déni. Certains parents utilisent également la banalisation pour aborder la question de l’homosexualité de leur enfant. Nous avons également relevé une angoisse de perte chez la majorité de ces parents, ce qui peut être mis en lien avec leur envie d’accepter l’homosexualité de leur enfant et ainsi de s’inscrire dans un processus de deuil de l’enfant rêvé. Aussi, face au dévoilement de l’orientation sexuelle de leur enfant, les parents semblent avoir un besoin d’identification à ce dernier. De plus, la plupart de ces parents expriment un propre vécu de coming out face à leur entourage, qui semble être vécu de manière différente selon qu’ils s’adressent à leur famille ou à leur réseau social. En effet, ils tenteraient de chercher un objet d’étayage au sein de leur famille et serait plutôt dans une position défensive face à leur entourage social. Des éléments communs ont pu être relevés parmi ces six récits, cependant ils revêtent chacun une singularité qui leur est propre. Les conclusions que nous avons pu en tirer ne permettent pas de produire des généralités et restent donc hypothétiques. De ce fait, cette recherche comporte des limitations et des études complémentaires pourraient servir à confirmer et approfondir les résultats trouvés dans ce mémoire.
Vécu --- parents --- coming out --- enfant --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique
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