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Dans une salle, 4 caméras de surveillance filment une machine à remonter le temps autour de laquelle 2 physiciens discutent. Le temps est réversible dit l’un. Pas totalement répond l’autre. Qui aura raison ? Jusqu’où pourront-ils expérimenter ?
Expérimental-essai --- Années 1990 --- Science-fiction --- Belgique
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"Juillet 2005, à la Muse en Circuit, studio historique d'Alfortville, le compositeur français, Luc Ferrari ressort une partition ancienne, Tautologos III, pour l'enregistrer avec deux jeunes musiciens. La pièce est une oeuvre ouverte et tous, musiciens, techniciens, participent à sa lente (et parfois fulgurante) élaboration. Il faudra 2 jours à Luc et aux musiciens, Jean-Philippe Collard Neven et Vincent Royer pour parvenir à produire un temps à la fois suspendu et violent. Un peu plus d'un mois après cette expérimentation, Luc décède. Ce fut donc son dernier jeu. Guy-Marc Hinant est un auteur, éditeur et cinéaste belge né à Charleroi, Hainaut. Il dirige le label indépendant Sub Rosa spécialisé en musique électronique et d'avant-garde dont il est le créateur. Il y édite la série An Anthology of Noise and Electronic Music. Il a écrit plusieurs fragments narratifs et notes sur l'esthétique pour les Éditions de l'Heure, diverses revues internationales telles que Leonardo Music Journal (SF), Luna-Park (Paris) et pour la revue Lapin (L'Association, Paris). Par ailleurs, il donne des conférences sur l'émergence du bruit dans la musique occidentale - preuves à l'appui. Compagnon de l'auteur de bandes dessinées Dominique Goblet, il apparaît dans ses albums sous le nom de""GM"" 1. Au début des années 1980, il était membre du groupe Pseudo Code avec Alain Neffe et Xavier Ess. En 2001, il fonde OME - L'Observatoire - avec Dominique Lohlé, ensemble ils réalisent une série de documentaires sur l'art de l'écoute et le bruit. "
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"Dès l'introduction, la systématique s'installe, interview-monologue de Toop, fade au noir pendant l'écoute. Toop, donc, prend la musique très au sérieux. Ce n'est pas un reproche, il a même sans doute raison. Il a passé sa vie à chercher les disques, trouver des infos sur ces disques (à une époque avant l'Internet), puis en enregistrer lui-même, et ici, il nous en fait profiter. C'est un privilège. Il faut en être conscient. Jamais pourtant il ne va montrer sa fierté de collectionneur, se vanter de la rareté de ses pièces. Pourtant, sa vie entière tourne autour de ces disques et de ces musiques, il est journaliste parce que musicien, explorateur parce que collectionneur, écrivain pour toutes ces raisons. Toop va structurer son monologue comme un flot continu, d'association en association, et rapidement arriver à une question-clé : Qu'est-ce qui est de la musique ? Qu'est ce qui n'en est pas ? Partant de la musique traditionnelle, on le suivra jusqu'au field recording, puis à sa collection d'enregistrements de la faune, avec de fabuleux oiseaux du Venezuela, qui nous amèneront naturellement à la musique électronique, puis bien sûr à Bo Didley. La fameuse question se posera dès les premières musiques sacrées, les premiers enregistrements de rituels. Peut-on écouter ces disques comme de la musique, ""seulement"" comme de la musique ? Toop définira l'objet-disque, l'enregistrement, comme le document d'une expression humaine. Il insistera sur l'enregistrement d'une atmosphère, d'un lieu, par opposition à la qualité technique d'un studio. C'est une vision qui a bien entendu conditionné sa collection, mais aussi sa vie de musicien, le poussant vers l'improvisation plus que vers la musique formelle, l'attirant vers le sound-art plus que vers la musique. La séduction de l'écoute le fera passer des instruments traditionnels aux instruments inventés, ce qui le verra publier""New /Rediscovered Instruments"", un livre, puis un disque avec Max Eastley sur le label Obscure de Brian Eno. C'est cette même séduction qui le poussera à partir en expédition au Venezuela pour enregistrer les cérémonies shamaniques des indiens Yanomami. C'est cette séduction qui le mènera à réaliser l'étrange et magnifique""Buried Dreams"" (avec Max Eatsley toujours), un album étrange rempli à ras bord de samples de musique traditionnelle, de field recordings en tout genre, d'improvisation sur des instruments inventés, étalés couche après couche jusqu'à en déborder, jusqu'à saturer l'auditeur de sensations contradictoires. Comme les autres films de la série (observatoire des musiques électroniques), ""I never promised you a rose garden"" est autant une rencontre avec une personne qu'avec un sujet. Dans le cas présent, la poursuite de la rencontre jusqu'à une forme d'épuisement (épuisement physique mais jamais épuisement du sujet) apporte une perspective oblique sur le musicien, sur le journaliste. Après des journées passées à écouter des disques, parfois des faces entières de disque en silence, puis à envisager l'enchaînement avec la suite, à se concentrer sur un commentaire pertinent, une justification de son choix, de l'association d'un disque à un autre, on comprend la pression mise sur Toop, mais aussi le désir de poursuivre l'expérience jusqu'à l'exténuation des participants. Et surtout celle de Toop lui-même, hôte pris au piège de son invitation. Malgré tout son flegme et la modestie qu'il affiche par rapport à sa collection, il sait qu'elle est sans fond, infinie, et que ses invités sont peut-être là au finish, jusqu'à ce qu'il tombe d'inanition dans son fauteuil, l'aiguille du phono tournant à vide au bout d'un énième disque. Benoit Deuxant"
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En mars 2006, nous avons suivi, à travers les activités conjuguées de Zbigniew Karkowski, compositeur polonais, résidant au Japon, et d'une série de concerts de musiques électroniques chinoises des artistes chinois. Nous tentons de comprendre, à travers les multiples rencontres avec ces jeunes musiciens, leurs buts profonds, leurs aspirations – qu'est-ce que vivre en Chine et créer ? L'avant-garde, la révolte, ont-elles encore un sens dans ce pays ? Comment résolvent-ils ces contradictions dans leur art ? Nous explorons, là, des domaines rarement abordés – l'underground en Chine, la musique expérimentale et le bruit. Le bruit est-il politique ? Ce film d'une heure quarante explore les endroits où les choses se passent : du MoMa de Shainghaï - Zendai Museum of Modern Art au DDMWarehouse, temple de l'underground, d'une lecture passionnée au conservatoire de Beijing au South Gate, haut lieu de la nouvelle musique de la capitale chinoise, nous rencontrons, sur place, en répétition ou chez eux, de très nombreux créateurs chinois : Wang Changcun, Torturing Nurse, Xu Cheng, Wang Fan... Musicien intransigeant et figure tutélaire de la musique bruitiste, Zbigniew Karkowski (Pologne, 1958) a étudié avec Xenakis, Messiaen, Boehmer et Boulez. Après avoir vécu à Gothenburg, Amsterdam et Berlin et joué aux quatre coins du globe, Karkowski s'est installé à Tokyo, où il réside depuis 1995. Convaincu qu'il est de la responsabilité de l'artiste de notre temps de voyager et de travailler dans le monde entier, afin de comprendre toutes les cultures et de découvrir une forme de vérité, Karkowski considère l'exil (géographique, politique, social) comme une condition nécessaire à toute création. Il n'est pas intéressé par la définition traditionnelle de la musique, estimant au contraire que les théories et systèmes musicaux doivent être détruits. Karkowski a travaillé avec Blixa Bargeld (Einsturzende Neubauten), Merzbow, The Hafler Trio, Aube, Francisco Lopez et Peter Rehberg.
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Un portrait profond, puissant et brut de l'un des plus grands penseurs de la musique en Europe. Ce film est composé à partir de dix rencontres filmées (en face à face introspectifs ou avec Pascal Decroupet, François Nicolas, Fred Lerdahl, Hugues Dufourt, Antoine Bonnet et l'Ensemble Ictus) et met en scène un homme au bout de sa maladie, certes, mais qui combat jusqu'au dernier souffle, à la recherche d'une transcendance perdue, d'un réenchantement, en appelant la folie d'Artaud... S'enracinant dans l'art suprême de la musique, on débouche sur la douleur du départ et la beauté d'exister. Célestin Deliège Deliège (1922–2010) fut l'un des derniers représentants (avec Pierre Boulez) du modernisme musical d'après-guerre. Musicologue prestigieux et violemment polémiste, professeur d'analyse musicale au Conservatoire de Liège, de Bruxelles et à la Sorbonne, il a marqué toute une génération d'étudiants, certains devenus aujourd'hui des compositeurs importants, notamment Hugues Dufourt, l'un des fondateurs de la musique spectrale.
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A 80 ans, Ronald Creagh chante Joe Hill à tue tête. Gaetano Manfredonia révèle la beauté convulsive de l'anarchisme expérimental (qu'il nomme éducationniste-réalisateur). Brandon Spivey et Richie Anderson font une démonstration d'Acid Hardcore dans une chambre de 3 mètres sur 4. Des mouvements circulaires et réguliers de caméra dans des paysages témoignent d'un agir solitaire et résistant. Des architectures nous transportent dans des zones utopiques silencieuses. Et régulièrement, des rires, des enfants, des explosions, des images anciennes de rave parties au milieu de nulle part nous convoquent à une vitalité sans limite. Une sourde clarté émerge de tout cela : Obéir ? A quoi bon.
Anarchisme --- Musique électronique --- Rave
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"Il y a plus de quinze ans, la Fondation Paul Sacher, de Bâle, qui conserve les archives de la musique du 20ème siècle, envoie chez Henri Pousseur son meilleur expert, le musicologue Dr. Albi Rosenthal. En découvrant la richesse des documents conservés par Pousseur, l'antiquaire musical ouvre des yeux grands COMME ÇA ! Passées, présentes et futures, toutes les archives Pousseur seront versées à la Fondation : les bandes magnétiques, les partitions, la correspondance, les écrits théoriques ; mais aussi les recherches les plus complexes, les matériaux sonores les plus obscurs, les notes les plus diverses. Aujourd'hui et pour la 4ème fois, Henri prend la tête du convoi vers Bâle. Ce film est le récit de ce dernier voyage."
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Avec un système de mode d'emploi, mettre en tension les différents thèmes énoncés, en tissant des liens entre eux à travers plusieurs concepts (manipulation, absurdité, contraintes...) et la mise en écho avec mon propre travail pratique.
Art populaire --- Machine (thème) --- Masque --- Mythologie
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