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Library

UCLouvain (3)


Resource type

film (3)


Language

French (3)


Year
From To Submit

2012 (3)

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Film
En cinquante ans

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Abstract

Pour présenter les réalisations de l’œuvre coloniale, le film introduit, comme de coutume, le stéréotype d'un pays figé dans l'immobilisme, l'esclavage et la maladie avec des hommes «venus d'un autre âge». Le premier plan présente, pour l'illustrer des vues d'animaux sauvages : métonymie d'un «continent sans histoire». Ce pays a pu se développer depuis, grâce à la colonisation qui y est apparue il y a un demi-siècle et qui a apporté des techniques modernes et le travail minier.C'est justement pour mettre en évidence ces réalisations que le film a été réalisé à la demande de l'Union Minière du Haut-Katanga. Il s'agit de montrer la richesse de l'organisation sociale mise en œuvre pour le confort, l'assistance et le loisir de ses travailleurs.La réalisation du film semble avoir été minutieusement étudiée, la composition des couleurs, les mises en scène rappellent un parfait film de science-fiction. Peut-être est-ce la condition nécessaire à la construction d'une image glorieuse de l'entreprise coloniale. À ce titre ce film est très beau, les thèmes qu'il aborde sont les mêmes que dans la plupart des films coloniaux: les infrastructures scolaires (enseignement primaire, «pré-professionnel», professionnel, écoles du soir pour adultes), infrastructures médicales (hôpitaux, maternités), d'accompagnement social (jardins d'enfants et orphelinats). Les travailleurs engagés sont également encadrés dans des cités ouvrières conçues à leur intention et par des activités sociales et des loisirs (promenades, réunions familiales, sports).Le film se termine par la fête annuelle de «remise de distinctions honorifiques aux travailleurs méritants », accompagnée d'un défilé tandis que dans un théâtre de verdure, des activités artistiques et le chœur des Petits Chanteurs à la Croix de Cuivre» témoignent de la vitalité culturelle de la région


Film
Étonnante Afrique

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Abstract

Le film est conçu comme une véritable fresque épique et historique qui tend à démontrer la transformation radicale des environnements naturels et humains du Katanga et du Kasai grâce à la pénétration européenne et à la modernité qu’elle véhicule. En retraçant les différentes expéditions qui ont contribué à la découverte de ces territoires quasi « vierges » et d’accès difficile, la fondation de l’Etat Indépendant du Congo en 1885 permet de former et de consolider les frontières du nouvel Etat. Sur base de témoignages des premiers arrivants belges (Le Marinel, Delcommune, Stairs, Bia et Francqui) qu’il cite longuement, le commentaire sous-entend que cette découverte, par ces derniers, de la terre, des hommes et des éléments de ces régions arides, a ouvert ce monde secret et étrange à la civilisation et au progrès. Ainsi, celle du cuivre apporte la renaissance au Katanga où ce métal est déjà connu et travaillé par la confrérie des fondeurs de cuivre et utilisé dans le commerce ou dans l’artisanat. Retournant sans cesse à la pénétration occidentale dans ces régions, leitmotiv de cette première partie du film, l’aspect visionnaire de ces explorateurs est mis en avant pour argumenter le fait que l’exploitation des richesses congolaises n’est pas due à une volonté politique préalablement organisée mais plutôt le fait d’un hasard calculé et ressenti sur place. En montrant de lentes séquences de trombes de pionniers belges, le commentaire met également en exergue le fait que ces expéditions n’étaient pas dénuées de risques et que le décès de nombreux jeunes hommes qui on « sacrifié » leur vie pour « la civilisation » est une preuve flagrante des objectifs louables qui nourrissaient leurs actions sur le terrain. D’autant plus que celles-ci apportaient la pacification auprès de populations « cruelles », bien qu’elles le fussent à cause d’un « passé précaire et sanglant». Les Blancs ont dû gagner leur confiance, après que leur arrivée ait provoqué le vide et la fuite. Mais ce passé est révolu et le présent est tourné vers un autre monde : les jalons une fois posés, l’industrialisation est alors en marche, grâce aux transports (chemins de fer, ports, automobiles, avions). Ainsi, des «véhicules nouveaux» sont conduits par des «hommes nouveaux», trait d’union entre des populations anciennement divisées. Aujourd’hui, les hommes affluent de toutes parts pour mener une «vie meilleure » dans ces régions « neuves ». Sur l’exemple de la famille Kalombo, le cinéaste présente alors le phénomène de l’émigration vers le Katanga : nouvel emploi, nouveau logement, nouveaux amis et nouveaux couples se forment. Les familles se réunissent, sur fond d’extraction et de traitement de métal précieux, pour former les générations de demain : un enfant nait, argument pour présenter les actions relatives à la prévoyance enfantine et aux stades de l’éducation des garçons et des filles, destinés à devenir, à leur tour, les modèles des générations futures


Film
Katanga, pays du cuivre

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Abstract

Il s’agit d’un film commandité par l’Union minière du Haut-Katanga à l’occasion du cinquantenaire de sa fondation. Il s’attache donc à montrer, dans une perspective historique, la manière dont la société a instauré un nouveau mode de production et comment elle s’inscrit à son tour dans l’histoire du patrimoine industriel de la région, transformant le travail local et régional des « prospecteurs primitifs » et des fondeurs de cuivre en une activité économique rentable tournée vers l’industrialisation. De cette manière, les images se fixent d’abord au cœur de la savane où se dressent les termitières, exemples singuliers de la possibilité de modifier un environnement par le travail assidu des insectes. De manière anachronique également, les habitants « anciens » de la contrée exercent leur savoir-faire sur le cuivre, le battant, le filant, le coulant avant de l’échanger contre monnaie sonnante et trébuchante. Ces prémisses ont pour but de montrer au spectateur les « miracles » des minerais découverts dans le sous-sol katangais sous le couvert d’une modernité technique et technologique qui se déploie dans toute sa splendeur. Toutes les étapes d’extraction et de traitement du cuivre et du cobalt sont présentées en détails pour confirmer ce discours apologétique que renforcent des vues aériennes montrant l’immensité des carrières à ciel ouvert et les cités qui, à la manière des termitières, émergent de « nulle part » en un temps record.De la mine « Prince-Léopold », les travailleurs extraient du sol la malachite tandis que celle de Musonoï, exploitation à ciel ouvert, on extirpe le cobalt contenu dans le cuivre selon un traitement poussé. Les images insistent sur la mécanisation de pointe qui s’y emploie, les puissantes machines, renforcées par une musique cadencée, faisant allusion à des monstres d’acier.Les travailleurs européens (2000) et africains (21 000 ; 80 000 familles comprises) vivent dans des logements qui leur sont fournis par la Société : luxueux pour les uns, sommaires pour les autres. Le commentaire décrit d’ailleurs l’attitude paternaliste à l’égard de ces derniers qui disposent d’infrastructures sociales (écoles, hôpitaux, orphelinats, etc.).De nombreuses images sont issues du corpus de films industriels réalisés par le cinéaste dans cette région depuis des années. Replacées dans un contexte déterminé, ici l’anniversaire de cette puissante société, fleuron et ventouse de la région, elles sont agencées de manière à justifier l’exploitation minière dans le contexte colonial et à faire passer cette entreprise pour un miracle

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