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En 2002, Sven Mattys a mené une expérimentation permettant de mesurer l'activité lexicale des sujets anglophones à l'aide d'une tâche de détection de pause. En logopédie, un tel outil nous paraît utile. C'est pourquoi nous avons adapté cette tâche à des sujets francophones aphasiques. En effet, ce paradigme permettrait d'acquérir des informations supplémentaires sur leur activité lexicale et de disposer d'un nouvel outil dans l'évaluation neuropsychologique. Les résultats obtenus chez les sujets francophones ne permettent pas de confirmer les hypothèses émises par l'auteur. Dès lors, nous avons testé diverses hypothèses expliquant ces divergences de résultats. Il semble que ce paradigme soit particulièrement sensible aux éléments prosodiques. D'autre part, le traitement linguistique requis semble davantage explicite qu'implicite.
Aphasie --- Logopédie --- Outil --- Mesure --- Reconnaissance de mots --- Expérimentation --- Tâche cognitive --- construction
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Les troubles des fonctions visuo-spatiales sont fréquemment rencontrés chez les enfants IMC. Pourtant, peu d'épreuves, qui ne requièrent ni réponse graphique ni manipulation de matériels, permettent d'évaluer ces fonctions. Ce mémoire avait donc pour objectif de créer des tâches adaptées à l'évaluation d'enfants IMC (des tâches de localisation dans une grille, une tâche de topologie, des tâches d'évaluation des distances et de la profondeur). La batterie a été créée en tenant compte de divers facteurs propres à ces enfants, les troubles moteurs et oculo-moteurs principalement. De plus, il est possible de retirer des résultats un certain nombre de données qualitatives sur le fonctionnement visuo-spatial des enfants. Les résultats montrent des troubles variables en fonction des processus testés. Ils montrent également de meilleures performances chez les enfants atteints d'hémiplégie droite que chez les enfants atteints d'hémiplégie gauche. Ce qui n'était pas attendu vu que les fonctions visuo-spatiales sont communément localisées dans l'hémisphère droit.
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Cette étude s’est fixée pour objectif de décrire les habiletés pragmatiques de jeunes adultes présentant un syndrome de Down (SD). Elle s’applique à décrire l’emploi de différents actes de langage et examine également les habiletés conversationnelles comme le maintien du thème, la gestion des échecs conversationnels, l’alternance des tours de parole et l’informativité ainsi que l’adaptation à l’interlocuteur. D’un point de vue non verbal notre étude tente de rendre compte de l’utilisation des gestes et des expressions émotionnelles ainsi que du contact oculaire. De plus, nous nous intéressons au style interactionnel des interlocuteurs. Notre échantillon se compose de 9 adultes SD, âgés de 25 ans et 10 mois en moyenne, qui ont été au préalable évalués au niveau du raisonnement non verbal et au niveau lexical réceptif. Notre démarche a été d’observer les participants ainsi que des pairs DI lors d’un entretien psychologique, à l’école ou sur le lieu de travail, et lors d’un dialogue provoqué avec un éducateur familier puis avec une personne inconnue. Les résultats mettent en évidence que les jeunes adultes SD possèdent des compétences pragmatiques de base suffisantes pour interagir avec leurs différents interlocuteurs mais qui semblent différentes de celles de leurs pairs DI. Cependant, nous avons fait ressortir des tendances qui démontrent des difficultés à prendre la parole ou à s’adapter à une personne inconnue et engager une longue conversation avec elle. D’un autre côté, les jeunes adultes SD de notre étude sont capables de maintenir le contact oculaire et utilisent des gestes pour accompagner leur parole. De plus, ils produisent des expressions faciales sans émotion, souvent associées aux difficultés articulatoires. Enfin, nous décrivons un style directif conversationnel de la part des éducateurs. Notre étude soulève donc d’une part le rôle essentiel des professionnels intervenant auprès de cette population mais également l’importance de considérer la pragmatique du langage comme étant décisive pour l’autonomie et la qualité de vie des adultes SD.
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De nombreux auteurs ont mis en lumière les particularités sensorielles des enfants atteints de troubles du spectre autistique (Bogdashina, 1999 ; Tomchek & Dunn, 2007 ; Lane et al. 2010, 2011). Les comportements alimentaires, quant à eux, sont souvent décrits dans la pratique clinique mais encore très complexes à appréhender, de par la pluralité des facteurs à prendre en compte (Dansart, 2000 ; Nadon, 2011 ; Sharp et al. 2013). Suite aux recommandations de bonnes pratiques publiées en 2012 par la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Anesm, l’évaluation fonctionnelle de l’enfant atteint d’autisme doit comprendre le repérage des modalités sensorielles préférentielles ainsi que l’identification des comportements alimentaires particuliers et leurs conditions de survenue. Six enfants âgés de 4;2 ans à 10;2 mois, diagnostiqués avec un trouble envahissant du développement de forme ou nature autistique, ont participé à l’étude. Afin d’objectiver d’éventuelles évolutions concernant les sensibilités orales et les choix alimentaires de l’enfant atteint d’autisme, plusieurs questionnaires ont été proposés aux parents : le Profil sensoriel (Dunn & Westman, 1997), le BAMBI traduit (Lukens & Linscheid, 2008) ainsi qu’un questionnaire adapté du QSSA (Tessier, 2006). Plusieurs autres facteurs, tels que la connaissance des traitements propres à la sensibilité orale et à l’alimentation par les professionnels, ainsi que le langage verbal de l’enfant, ont été également pris en compte, afin d’établir d’hypothétiques liens. Les résultats de l’étude montrent que le traitement de l’information sensorielle orale des enfants atteints d’autisme peut évoluer vers un traitement plus typique, surtout chez les enfants présentant un langage oral quotidien. L’étude indique également qu’il existe un lien entre l’hypersensibilité orale et les choix alimentaires. Enfin, un manque de connaissances des professionnels identifié pourrait être pallié par la réalisation future d’un livret d’informations à l’attention des professionnels mais aussi des parents.
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La dyscalculie développementale est un trouble spécifique des compétences numériques et des habiletés arithmétiques, se manifestant chez des enfants d’intelligence normale et qui ne présentent pas de déficit neurologique acquis (Temple, 1992). Ce trouble des mathématiques touche entre 5 et 7% des enfants scolarisés. Différentes classifications ont été mises en évidence. Les compétences numériques peuvent être classées en deux sous-catégories: une première capacité à manipuler les nombres approximativement, nous partagerions celle-ci avec les êtres vivants dépourvus de langage tels que les animaux. La deuxième capacité arithmétique avancée reposerait sur une notation arithmétique symbolique et sur l’apprentissage d’algorithmes de calcul exact (Dehaene, 1997). La perception des petites numérosités semble présente chez les jeunes enfants, ainsi les sujets perçoivent la différence de numérosité grâce à une augmentation du niveau d’attention lors du changement de numérosité (Starkey et Cooper, 1980). Notre hypothèse de base est de voir si l’estimation correspond à un facteur prédicteur des compétences mathématiques chez les enfants de première année primaire. Pour effectuer ce travail, nous avons dans un premier temps testé des enfants de première année primaire dans le but de créer des groupes de sujets selon leurs capacités mathématiques. Nous travaillons sur trois groupes, à savoir les enfants faibles et moyens en mathématiques ainsi que les enfants contrôles. La deuxième étape de ce projet est de présenter, aux enfants des trois groupes, un testing permettant d’évaluer d’autres capacités cognitives telles que l’estimation, la mémoire, l’attention, le langage écrit,… Les résultats de notre étude nous ont permis de montrer de nombreux effets significatifs. En effet, nous pouvons conclure qu’il existe un lien entre les capacités d’estimation et les prérequis en mathématiques chez les enfants de 1ère année primaire. De plus, nous pouvons appuyer la présence d’un lien entre la précision des représentations numériques et les capacités intellectuelles et attentionnelles.
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Objectifs: Le but de notre étude est d’évaluer si des juges perçoivent l’impact d’une charge vocale de 2 heures sur la qualité vocale d’enseignantes. Méthodologie: 32 enseignantes (16 pathologiques et 16 normophoniques) ont réalisé une tâche de charge vocale de deux heures à une intensité de 70 à 75 dB, lors de l'étude de Remacle et al(2012). Deux types d’échantillons vocaux ont été enregistrés : un /a/ tenu et une portion de texte lue. Nous avons repris les échantillons vocaux de cette étude pré et post charge et les avons soumis à l’analyse perceptive de 12 juges experts. Ceux-ci ont évalué la qualité vocale des échantillons à l’aide de la méthode des jugements par paires, ce qui nous a permis d’étudier l’impact de la charge vocale et les éventuelles différences entre les deux groupes de locutrices. La tâche d’analyse perceptive a été effectuée deux fois: test-retest. Résultats: La fiabilité inter et intra juges varie de faible à très faible. Ceci indique qu’il faut se montrer prudent quant à l’interprétation des données. Au sujet de l’évolution de la qualité vocale au cours du temps, les juges estiment que la voix est de meilleure qualité post charge que pré charge chez les locutrices normophoniques (pour le texte lu). Concernant la comparaison entre les deux groupes de locutrices, les résultats indiquent que, pour le texte lu, la voix des locutrices pathologiques est jugée comme étant de meilleure qualité pré charge vocale que celle des locutrices normophoniques. Conclusions: Si nous n’avons pas pu répondre positivement à nos hypothèses de départ, nous pouvons apporter quelques enseignements. Ainsi, le texte lu est le matériel vocal le plus pertinent car c’est le seul qui nous ait permis d’obtenir des résultats significatifs. De plus, les locutrices normophoniques semblent bénéficier d’une adaptation à la charge vocale. Quant aux locutrices pathologiques, elles pourraient avoir tiré parti de leur rééducation. D’autre part, les différences perceptives minimes constatées par les experts confirment le manque de fiabilité inter et intra juges.
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La narration, domaine fréquemment impliqué dans les difficultés des enfants qui ont un trouble du langage oral, est un thème de plus en plus investigué ces dernières années. Il a été mis en évidence que la narration permet une interaction particulière entre l’enfant et ses parents, et est une pratique connue pour améliorer le développement langagier de l’enfant. Nous savons aussi que les épreuves narratives sont des évaluations pertinentes pour tester les performances des enfants ayant un trouble spécifique du langage et constituent un contexte d’intervention logopédique judicieux. Ces enfants présentent des difficultés non seulement lors de la production mais également lors de la compréhension de récit. Dans ce contexte, l’étayage langagier réalisé par les adultes et les logopèdes a été étudié : le style de feedback verbal aurait une influence sur les capacités de narration des enfants. Ce travail devrait nous permettre d’obtenir des informations sur l’importance de la prise en considération du feedback langagier par le logopède dans la construction de récit de l’enfant. Nous avons comparé les productions langagières des enfants qui ont un trouble du langage oral dans un contexte de rappel de récit, en condition avec ou sans feedback langagier de la part des logopède. Nous avons ensuite analysé les productions langagières de ces dernières. Les résultats de notre étude montrent que les enfants améliorent leur production de récit lorsque les logopèdes leur fournissent un feedback verbal. En effet, les différents types de score de rappel étudiés sont supérieurs dans la condition avec feedback. De plus, nous observons que les enfants produisent des réponses satisfaisantes dans un grand nombre de cas, ce qui permet une meilleure compréhension du récit par la logopède. Les derniers résultats relatifs aux enfants ne mettent pas en évidence une intelligibilité supérieure en condition avec feedback. En ce qui concerne les productions langagières des logopèdes, nos résultats montrent qu’elles posent plus de questions en comparaison avec les autres énoncés répertoriés (commentaires et élaborations) et sont plus souvent de type « spécifique », ce qui est congruent avec les données de la littérature. La limite principale de notre recherche étant un petit nombre de participants (seize dyades), il faut analyser les résultats obtenus avec précaution.
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Dans ce mémoire, nous nous sommes intéressés à la dysphasie et plus particulièrement aux capacités d’apprentissage implicite. La dysphasie est un trouble sévère et persistant du langage oral pouvant avoir des conséquences sur tous les domaines langagiers. À l’heure actuelle, il n’existe pas de consensus quant à l’origine de ce trouble. Ullman et Pierpont (2005) suggèrent que la dysphasie découle d’un déficit du système de l’apprentissage procédural. Ce système serait essentiel dans le traitement des séquences ainsi que dans l’apprentissage implicite de régularités. Ce système mnésique serait donc impliqué dans l’acquisition du langage mais également dans l’apprentissage de nouvelles habiletés motrices et cognitives. Nous nous sommes intéressés à la variabilité qui est un élément intervenant dans le processus de généralisation. Quelques études ont montré que les enfants dysphasiques éprouveraient des difficultés pour abstraire une nouvelle structure. Toutefois, en proposant un nombre suffisant d’exemples, ces enfants montreraient des signes d’apprentissage. Nous nous sommes également penchés sur les capacités de consolidation. Ce mémoire vise à tester la capacité des enfants dysphasiques à apprendre une grammaire artificielle composée de stimuli non-linguistiques. Pour ce faire nous avons testé 30 enfants dysphasiques et 30 enfants tout-venant appariés (âgés entre 6 et 13 ans). Afin de tester l’effet de la variabilité, 2 conditions d’apprentissage de la grammaire ont été créées : 12 séquences répétées 4 fois (variabilité élevée) ou 24 séquences répétées 2 fois (variabilité faible). Afin d’obtenir une mesure de la consolidation, la phase de test (jugement de grammaticalité) fut divisée en 2 parties : la moitié des items fut présentée le jour 1 et l’autre moitié, le jour 2. Les résultats indiquent que seuls les enfants contrôles exposés à une plus grande variabilité du matériel montrent des signes d’apprentissage de la grammaire. Les enfants dysphasiques ne parviennent pas à apprendre la structure sous-jacente et ce, dans les deux conditions. La variabilité semble cependant avoir un effet positif pour les enfants dysphasiques. Les résultats indiquent également une plus grande dépendance à l’input pour les enfants dysphasiques. Ces résultats seront abordés dans de nouvelles perspectives de recherche et dans leurs implications cliniques.
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Le milieu scolaire peut avoir un effet protecteur sur le développement langagier des enfants les plus vulnérables. Or, force est de constater que les interactions en classe, source importante de soutien, ne sont pas toujours de qualité dans les classes de maternelle. C’est pourquoi il est primordial de soutenir les pratiques éducatives des enseignantes. C’est dans ce contexte que SOLEM a vu le jour:un outil d’observation conçu dans le but d’outiller les enseignantes de maternelle face aux difficultés langagières et communicationnelles des enfants de leur classe. Dans le cadre de la recherche liée à la qualité éducative, de nombreux facteurs ont été étudiés. Ce mémoire cible trois d’entre eux : le sentiment d’auto-efficacité, les connaissances et les croyances. Il vise à répondre à la question suivante : « quelle influence l’utilisation de SOLEM peut avoir sur le sentiment d’auto-efficacité, les connaissances et les croyances des enseignantes de maternelle ? ». Afin de répondre à cette question, deux questionnaires ont été créés à destination des enseignantes qui participent à la validation de SOLEM. Leur but est de récolter des informations au sujet du sentiment d’auto-efficacité, des connaissances et des croyances des enseignantes dans le cadre du soutien au développement langagier en 2e maternelle. Le premier questionnaire est remis à l’enseignante avant l’utilisation de SOLEM, le second est remis après. L'analyse des données montre tout d’abord une amélioration du sentiment d’auto-efficacité des enseignantes suite à l’utilisation de SOLEM. Les croyances ont également légèrement progressé. Peu de changement apparaît pour les connaissances. L’analyse plus fine offre des résultats intéressants. En conclusion, SOLEM est un outil intéressant qui pourra être une aide précieuse pour les enseignantes. En effet, il permet non seulement de repérer les enfants qui ont besoin d’un soutien particulier, mais aussi de fournir des stratégies aux enseignantes pour qu’elles puissent, à leur niveau, participer au soutien du développement langagier des jeunes enfants. De plus, si l’amélioration du sentiment d’auto-efficacité peut être attribuée à SOLEM, l’intérêt de l’outil est d’autant plus grand. En effet, l’auto-efficacité influence la qualité éducative de diverses manières. D’autres réflexions sont développées et différentes perspectives sont exposées.
Enseignantes --- Professeurs des écoles --- Relations maître-élève --- Classes (éducation) -- Conduite --- Croyance (psychologie) --- Auto-efficacité --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique
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