Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

La mixité est officialisée depuis 1975 dans le système scolaire français. Pourtant, comment expliquer que le succès des filles à l'école dans toutes les disciplines n'a pas remis en cause leur absence dans de nombreuses formations dites de « sciences et techniques », comme la mécanique ou la menuiserie ? Pourquoi les garçons manquent-ils eux aussi dans certaines spécialités, de fait largement féminines, comme le secrétariat ou la petite enfance ? Ce livre s'intéresse aux jeunes atypiques car minoritaires, en tant que filles ou garçons, dans les formations techniques. Quelles sont leurs motivations, leurs profils, leurs projets et l'accueil qui leur est réservé ? Quelles résistances rencontrent-ils dans leur intégration ? Comment les politiques publiques, les familles et les personnels des lieux de formation, lycées ou CFA (centres de formation d'apprentis), accompagnent-ils ces démarches et expériences atypiques ? Clotilde Lemarchant fait le point sur ces situations qui illustrent l'inachèvement de la mixité dans certains espaces de notre société et l'impensé de certaines questions ayant trait au genre et à la technique.

Vocational education --- Sex differences

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

La relation entre belles-filles et beaux-parents a mauvaise réputation : source inépuisable de plaisanteries et caricatures, elle semble limitée au registre du vaudeville ou de la satire. Le personnage de la belle-mère, en particulier, fait l'objet des critiques les plus systématiques. Pourtant, cette relation est essentielle dans la vie familiale : toute personne vivant en couple, mariée ou non, fait un jour la connaissance des père et mère de son conjoint. Rares sont celles et ceux qui s'y dérobent. De plus, compte tenu de l'accroissement de l'espérance de vie, cette relation s'inscrit davantage encore dans la durée : on garde ses beaux-parents plus longtemps. Comment se déroulent aujourd'hui les échanges entre belles-filles et beaux-parents? Leur mauvaise réputation est-elle toujours fondée ou est-elle, au contraire, désuète ? Pourquoi cette relation est-elle pourtant incontournable ? Que devient-elle en cas de divorce ou de séparation de couple ? En quelle mesure belles-mères et beaux-pères sont-ils un thème de conflit au sein du couple et pourquoi ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles tente de répondre le livre de Clotilde Lemarchant qui repose sur une enquête sociologique réalisée auprès de quatre-vingt-dix femmes.

ro: préface de --- Family Studies --- Sociology --- sociologie de la famille --- relations entre générations --- relations familiales --- famille --- beaux-parents

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Si les discriminations sociales et ethniques, aussi bien à l'école qu'au travail, ont fait l'objet de publications, l'étude des discriminations selon le genre reste largement à mener. Le programme Formation, qualification, éducation, emploi (FQE2), qui réunit non seulement des chercheurs et des chercheuses en sciences humaines et sociales, mais aussi des professionnel(le)s appartenant au domaine de l'éducation et de la formation, s'est précisément interrogé sur la construction du genre qui préside au déroulement des parcours sexués au long des degrés scolaires. Devant les élèves, puis les étudiants, les professeurs incarnent une institution qui porte la tradition, mais l'inertie ne l'emporte jamais totalement, puisque le renouveau est déjà à l'œuvre grâce à l'engagement d'enseignant(e)s en faveur de l'égalité entre les sexes. En les mettant quelques heures à distance de leurs pratiques quotidiennes pour y porter un regard réflexif, la lecture de cet ouvrage peut contribuer à changer le regard des femmes et des hommes sur leurs rôles sociaux. Souhaitons aussi qu'elle encourage des initiatives visant à l'émancipation des femmes à l'école, à l'université et dans leur univers de travail.

Education --- enseignement --- discrimination --- genre --- formation

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

À peine avait-on annoncé le déclin de la famille que celle-ci revient au galop. Un temps, l’augmentation du nombre des divorces, la baisse du nombre des mariages et des naissances avaient laissé présager sa désagrégation. Or elle s’impose à nouveau dans le paysage de la société, mais sous des formes renouvelées parfois difficiles à cerner, et plus encore à nommer. En effet, grâce à l’allongement de la vie et à l’amélioration de la condition des retraités, trois voire quatre générations coexistent, ce qui renforce le rôle des réseaux familiaux, dont les fonctions sociales se développent et se diversifient. Sur un mode souterrain, qui s’oppose tant au discours démocratique qu’aux exigences technocratiques, cette influence se fait partout sentir : dans l’art ou la politique, pour l’emploi ou le logement. Pourtant, paradoxalement, la parenté est aussi de plus en plus souvent revendiquée, comme en témoignent l’engouement pour la généalogie, l’attachement à la maison de famille ou l’invention de nouvelles logiques parentales dans les familles “en kit”, recomposées. Attentifs à sa réémergence, des ethnologues et des sociologues dévoilent le rôle et le poids de cette parenté élargie, en soulignant l’importance de son rôle symbolique et social dans la société contemporaine.

Anthropology --- ethnologie --- famille --- parenté --- parentèle