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Les nouvelles techniques de biologie moléculaire ont ouvert de nouvelles voies dans la caractérisation et la compréhension des fonctions des bactéries non cultivables composant le microbiote intestinal humain ou animal. Ce microbiote intestinal pourrait potentiellement exercer un impact sur la santé de l'hôte. De ce fait, l'amélioration des connaissances sur le microbiote intestinal des porcs est primordiale et particulièrement pour les ingrédients qui pourrait agir potentiellement comme prébiotiques à travers les processus de fermentation dans le tractus digestif des porcs. Le but de cette étude est donc de déterminer si une fibre alimentaire (son de blé) peut moduler positivement le microbiote intestinal des truies vers des bactéries bénéfiques et productrices d'acides gras volatils, comme le butyrate, qui auront un effet santé à long terme sur les porcelets. Un essai in vivo a été mené sur 15 truies séparées en deux groupes, le premier recevant un régime à haute teneur en son de blé et le second recevant un régime contrôle, et leurs porcelets après la mise-bas. L'ingestion des truies, leur épaisseur de lard dorsal et le poids des porcelets ont été mesurés à intervalle régulier. Les matières fécales des truies ont été récoltées stérilement au cours de l'essai dans le but de séquencer la communauté microbienne intestinale. Les contenus intestinaux des porcelets ont été collectés deux jours avant leur sevrage afin de mesurer les acides gras volatils (AGV) produits en fonction du régime alimentaire. L'ingestion des truies, leur épaisseur de lard dorsal et le poids des porcelets n'ont pas montré de différences significatives entre régimes (p>0,05). Le microbiote intestinal des truies, évalué par le séquençage des matières fécales, est caractérisé par une dominance des phyla Firmicutes et Bacteroides, puis en moindre mesure de Spirochaetes, Proteaobacteria et Actinabacteria. Le microbiote intestinal des truies est composé en grande partie par les genres Prevotella et Lactobacillus. La fréquence bactérienne de Lactobacillus a augmenté significativement suite à l'ajout de son de blé dans la ration. Les AGV relevés dans l'iléon, le cæcum et le colon des porcelets montrent une concentration en AGV dans l'iléon et en butyrate dans le cæcum plus élevée pour les truies nourries avec le régime contrôle. Au contraire, plus d'acétate est produit dans le cæcum des porcelets de truies nourries avec le régime son de blé. Les résultats de cet essai in vivo montrent que les performances zootechniques des truies et porcelets sont tout aussi bonnes qu'un régime standard et que la communauté microbienne intestinale est très complexe et peut varier fortement entre individus pour un même régime alimentaire. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer l'influence des fibres alimentaires sur le microbiote intestinal des truies et leur progéniture. De ce fait, plusieurs sources d'amidon résistant (deux amidons résistants de maïs, deux amidons de pois et un amidon de fécules de pommes de terre) ont été testées par hydrolyse enzymatique et fermentation in vitro en fioles en vue de débuter un essai in vivo sur truies. Deux hydrolyses enzymatiques ont été réalisées car les résultats de digestibilité de la première hydrolyse ne correspondaient pas aux valeurs attendues et car le relevé des gaz produits durant la fermentation n'a pas été réalisé correctement. Les résultats de digestibilité, de cinétique de fermentation des gaz et de production d'AGV présentent les amidons de pois et la fécule de pommes de terre comme les plus intéressants pour étudier l'influence d'une fibre alimentaire sur le microbiote intestinal et la santé des porcs. Une partie de ce travail est également consacrée au développement de la technique de fluorescence in situ par hybridation combinée à la cytométrie de flux en vue d'obtenir des résultats sur la composition du microbiote intestinal plus rapidement que par le séquençage. Le protocole expérimental mis en place doit encore faire l'objet d'ajustements pour être suffisamment efficace et fiable.
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Post-weaning diarrhoea (PWD) is a widespread disease causing loss of weight and mortality of the piglets. To cure or prevent PWD, the treatment of pigs with antibiotics is frequent. The overuse of these substances led to the appearance of multi-resistant bacteria, raising public health issues. Thus, finding sustainable alternatives to antibiotics for PWD curation is of major importance. Most research focusses on the use of substances like prebiotics able to affect the microbiota of the piglets, as gut microbiota is responsible for the maturation of the intestinal immune system. Promoting a beneficial microbiota as early in life as possible is a good strategy for a better future health and a lower prevalence of PWD. Our hypothesis was that using dietary fibres (wheat bran and resistant starch) in the diet of sows would alter their microbiota and in turn affect their piglets' microbiota and future health. In addition, the ability of the two fibre sources to alter milk composition, also affecting piglets' performances and health, was tested. This hypothesis was challenged with two animal experiments. Results indicated that wheat bran (WB) and resistant starch (RS) had the ability to alter sows' microbiota during gestation but not anymore during lactation, possibly limiting a differential microbial transfer to their offspring. These two dietary fibre slightly altered milk composition. Maternal wheat bran had the ability to increase the villus height and villus to crypt ratio in the small intestine of the progeny, while resistant starch increased the gene expression of tight junction proteins at weaning. These two fibre sources included in a high level in sows' diets did not affect their performance or their piglets', making their use in animal diets realistic. A second objective of the thesis was to unravel whether the diet of sows could program the metabolism of piglets for later life, using them as model for human. For this, piglets were challenged with a high fat diet in order to induce low-grade inflammation and/or obesity symptoms. After 7 weeks on a high fat diet, piglets had an increased backfat thickness and higher serum cholesterol levels. The main findings are that feeding sows resistant starch increased the total sum of short-chain fatty acids (SCFA) production in the caecum and colon of their progeny, which is beneficial but did not affect the microbiota of the pigs. Moreover, maternal RS diet seemed to increase the barrier function of the colon due to a higher gene expression of tight junction proteins while the maternal effects on intestinal inflammation were contradictory for TNF-α and IFN-γ. It seems thus that the maternal diet had the ability to decrease gut permeability. However, the high fat diet did not alter the microbiota of the pigs, nor was it affected by the maternal diet. In conclusion, using dietary fibre in sows' diet had the ability to alter their own microbiota during gestation and milk composition, but the impact on the piglet's microbiota was rather limited. It could be thus interesting to use these diets on piglets' themselves after birth to promote the establishment of beneficial bacteria. Although effects on the microbiota were limited, the maternal diet seemed to affect some aspects of the health of their progeny in later life.
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La spectrométrie moyen infrarouge (MIR) du lait et l’application d’équations de prédictions peuvent fournir de nombreux bioindicateurs sur l’état de bien-être de la vache et offre l’avantage d’éviter des techniques invasives et/ou stressantes pour l’animal. L’objectif de cette étude se fixe dans la continuité du travail de Franceschini et al. (2022) qui ont développé, en utilisant les données du contrôle laitier wallon, deux modèles prédictifs à partir de la première parité (n = 740 454) permettant de détecter des vaches présentant un trouble de la santé en lien avec une potentielle mammite ou une balance énergétique négative (BEN) sévère. Le but de cette étude est d’étendre les techniques utilisées aux parités 2 et 3 afin de confirmer si un modèle unique peut être généralisable ou bien si chaque parité doit voir son propre modèle développé. Premièrement, au moyen d’un clustering hiérarchique, une réduction du volume de données fut itérée 10 fois à partir des données de parité créant ainsi 10 matrice par parité de 60 000 centroïdes qui sont les moyennes de plusieurs individus comprenant 29 biomarqueurs prédits majoritairement par la spectrométrie MIR. Un algorithme de classification hiérarchique non supervisée fut ensuite appliqué sur les matrices de centroïdes mettant en évidence 6 clusters par matrice. Ensuite, une harmonisation intra-lactation a permis de juger de la stabilité des clusters et de sélectionner la matrice de centroïdes la plus représentative par parité. Une seconde harmonisation inter-lactation des clusters formant chaque matrice de centroïdes fut ensuite menée permettant d’interpréter les clusters et de les comparer. Cette interprétation s’est fondée sur les moyennes des biomarqueurs des 6 clusters de chaque parité permettant de leur trouver une cause physiologique potentielle. Grâce à cette approche, de nouveaux groupes ont pu être détectés et potentiellement expliqués comme l’un en lien avec une balance énergétique négative, l’autre étant potentiellement lié à l’hypocalcémie subclinique (HSC). Les deux autres groupes semblent être reliés au stade de milieu de lactation et fin de lactation. Ensuite, une analyse discriminante partielle des moindres carrés (PLSDA) fut appliquée sur chaque parité afin de prédire la probabilité d’appartenir à ces 6 groupes pour l’ensemble des données. La moyenne des précisions équilibrés pour les classes mammites, BEN sévère, BEN, HSC, milieu de lactation et fin de lactation sont, dans l’ordre, 97%, 94%, 84%, 78%, 81%, 86%. Les conclusions de cette étude avancent que plusieurs modèles sont applicables entre lactation afin de détecter de potentielles mammites subcliniques car présentant des corrélations inter-modèles comprises entre 0,95 et 0,99. Le résultat des corrélations (0,85 à 0,93) est plus mitigé pour les bovins présentant de potentiels troubles énergétiques sévère. Pour les 4 autres groupes, un modèle spécifique semble devoir être développé par parité.
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