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Language

French (2)


Year
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2014 (1)

2011 (1)

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Book
Langage et affectivité
Authors: ---
ISSN: 21025215 ISBN: 9782917957233 2917957239 Year: 2014 Publisher: Argenteuil : Le Cercle Herméneutique,

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Abstract

Quelle est la nature et la fonction des sentiments dans l’activité de connaissance et, plus largement, dans l’existence humaine? Cette question, massive, n’a cessé d’inquiéter la philosophie, dont l’histoire paraît à bien des égards se confondre avec celle d’une opposition entre la lucidité de la raison et l’obscurité dangereuse des passions. Si le discours philosophique n’a jamais nié l’importance des sentiments, ni leur rôle dans l’ordonnancement général de la vie humaine, ce discours est cependant empreint d’ambiguïtés, comme l’est, déjà, le statut du « cœur » (Thumos) dans la tripartition fonctionnelle de l’âme présentée par Platon : ni réductible à la droite raison, ni relégué dans la sphère des désirs qui nous empêchent de contempler les Idées, le sentiment est cet intermédiaire allié de la raison qui met en mouvement nos réactions morales. Cette ambiguïté se retrouve à l’âge classique, lorsque le discours philosophique découvre le fonctionnement des passions et cherche les modèles scientifiques susceptibles d’en rendre compte, hésitant entre la physiologie (Descartes), la géométrie (Spinoza), la médecine et les sciences de la nature (Hume).En faisant de l’affectivité l’une des structures fondamentales de l’existence, la phénoménologie a replacé au centre du questionnement philosophique la problématique des sentiments. Mais comment décrire ces expériences singulières – celle de l’amour, de l’angoisse, du désespoir ou de la joie – sans les confondre avec des objets? Comment donner du sens aux affects sans adopter ce point de vue surplombant des sciences de la nature, qui confond le discours des causes et celui des raisons? Comment, en d’autres termes, continuer à parler des sentiments de manière raisonnée, tout en reconnaissant que les sentiments nous font autant que nous les connaissons – tout en continuant, par conséquent, à être réceptifs à leur pouvoir de nous ébranler ?


Book
Études d'Husserl
Authors: --- ---
ISBN: 9782707321992 2707321990 Year: 2011 Publisher: Paris: Éd. de Minuit,

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Abstract

Ce numéro s'ouvre sur la présentation et la traduction, par Guillaume Fagniez, de la conférence de Heidegger prononcée à Constance en novembre 1934 (juste après la période du Rectorat) sous le titre "Situation présente et tâche future de la philosophie allemande". A partir de la question de l'essence de la philosophie, Heidegger déploie les trois questions de l'histoire, de la vérité et de la langue. Dans quelle mesure peut-on dire que le Dasein est historial, et sur le fondement de quel rapport de l'histoire au temps ? Si l'homme est historial parce qu'il est dans la vérité, que signifie le fait même d'être dans la vérité, et implique-t-il une subjectivation de la vérité ? Enfin, si le fondement de la possibilité de l'histoire réside dans la langue, qu'est-ce que cette dernière, si elle ne se réduit pas à l'expression de nos vécus ou jugements ? La conférence de Constance livre ainsi un aperçu exceptionnel sur le mouvement qui conduit la pensée heideggérienne de l'"ontologie fondamentale" à l'"histoire de l'être". Le numéro se poursuit avec trois études consacrées à la pensée du fondateur de la phénoménologie. Dans "Husserl et le mythe des objets", Robert Brisart met en question la célèbre lecture frégéenne de Husserl proposée par D Follesdal. Pour Husserl, l'objet n'est en effet accessible qu'à partir de sa visée par le moyen d'un sens noématique. Or, si le noème husserlien s'apparente bien à la notion frégéenne de sens, il n'en va pas ainsi pour la référence : alors que l'objet est pour Frege un en soi objectif situé hors de la conscience et de toute dimension sémantique, l'identité de l'objet est pour Husserl "intensionnelle", atteinte par une synthèse de la conscience. Bien qu'il se soit libéré du mythe du donné, Husserl serait ainsi demeuré prisonnier d'un mythe du sens. Dans "La question de la signification des propositions subjectives chez le premier Husserl", Alain Gallerand s'interroge sur le statut de ces dernières - négligées dans la tradition logique au motif qu'elles n'ont pas de valeur de vérité, et problématiques au sein de la position des Recherches logiques : vu que Husserl tient les significations pour des unités idéales par opposition à la multiplicité des actes de conscience, comment peut-il rendre compte de telles propositions, dont la signification semble intimement liée à la vie psychique ? Les concepts noétique et noématique de Bedeutung, le paradigme du jugement et de l'énoncé s'appliquent-ils à toutes les propositions - y compris celles qui ont trait aux phénomènes affectifs ? Enfin, dans "Le plaisir dans la phénoménologie de Husserl", Samuel Le Quitte s'interroge sur une notion apparemment absente de cette dernière, puisque sur son versant pratique, elle ne cesse de s'élever contre le scepticisme moral, dont l'hédonisme est l'un des représentants éminents. Cette critique de l'hédonisme signifie-t-elle ipso facto une récusation du plaisir en général et en tant que tel ? La position de Husserl à l'égard de l'hédonisme résume-t-elle sa conception générale du plaisir ? Cette dernière n'est-elle pas plus complexe qu'il n'y paraît ?

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