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Coopération --- Économie sociale et solidaire --- Histoire --- Canada --- Histoire
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Face à la complexité des défis qui s’offrent à elle, la société québécoise apparaît à certains engourdie, sinon paralysée, par le repli sur soi des individus et la défense des intérêts corporatistes. Pourtant, le Québec ne manque pas d’atouts : une tradition de solidarité, le respect de la diversité, des syndicats favorables à la concertation, un milieu associatif et communautaire solide, un attachement de la population à l’État. De plus, et de manière sans doute paradoxale, la crise actuelle peut ouvrir des perspectives et reconduire au temps de l’agir, au temps des initiatives.Toutefois, assurer des changements en profondeur dans les règles de la vie commune implique une vision claire et largement partagée qui manque actuellement. De là l’importance d’un État stratège, ouvert à la participation citoyenne, soit un État capable d’anticiper, de proposer des orientations et d’initier des politiques publiques intégrées et structurantes, d’animer le débat public plutôt que de le craindre, d’obtenir l’accord des citoyens et des forces vives de la société, de mobiliser les acteurs socioéconomiques autour d’enjeux stratégiques et au besoin de négocier des compromis pour un nouveau contrat social.Fruit d’un colloque organisé par L’Observatoire de l’administration publique de l’École nationale d’administration publique qui a réuni de nombreux chercheurs et acteurs socioéconomiques, politiques et administratifs, cet ouvrage propose une réflexion sur la transformation du modèle québécois de gouvernance.
Political participation --- Political planning --- Administrative agencies --- Public utilities --- State, The --- Citizen participation --- Gouvernance --- Société civile --- Canada --- Danemark --- Finlande --- Suède --- Political participation - Québec (Province) - Congresses --- Political planning - Québec (Province) - Congresses --- Political planning - Quebec (Province) - Citizen participation - Congresses --- Administrative agencies - Québec (Province) - Congresses --- Public utilities - Québec (Province) - Congresses --- State, The - Congresses --- Etat --- Service public --- Société civile --- Suède
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Business enterprises --- Corporations --- Technological innovations. --- Sociological aspects.
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Dans cet article, les auteurs tentent de caractériser la façon dont les classiques de la sociologie (Durkheim, Weber et Marx) et les auteurs contemporains qui s'en inspirent définissent l'entreprise. Ils montrent ainsi comment chacune de ces traditions sociologiques met l'accent sur l'une ou l'autre des dimensions que sont les rapports sociaux, la dimension institutionnelle, la dimension organisationnelle. Ces dimensions sont cependant présentées par chacune de ces approches comme objets isolés, légitimes certes, mais non articulés. S'inspirant à la fois de l'approche des mouvements sociaux et de l'école de la régulation, les auteurs proposent de transformer ces différentes perspectives en dimensions ou niveaux d'analyse d'une perspective plus large où chacune des dimensions constitue un enjeu propre, ses propres acteurs, sa propre culture. En conclusion, ils expliquent pourquoi, selon les époques, une approche plutôt que l'autre s'est imposée. In this paper, the authors attempt to identify the manner in which both classical sociologists (Durkheim, Weber and Marx), and recent authors they have influenced, characterize the firm. In so doing, they demonstrate how each sociological tradition stresses a different dimension, be it the institutional and organizational dimensions or social relationships. The authors maintain that while each dimension is certainly legitimate, the links between them have not been explored and they remain isolated from one another. Therefore, drawing simultaneously on models provided by the social movements approach and the theory of regulation, the authors suggest that these different dimensions be transformed into levels of analysis with broader perspectives. Each new level would encompass specific concerns, actors, values and beliefs. En este artículo, los autores intentan caracterizar la manera en que los clásicos de la sociología (Durkheim, Weber y Marx) y los autores contemporáneos inspirados por ellos definen la empresa. Muestran así cómo cada una de esas tradiciones sociológicas enfatiza una u otra de las siguientes dimensiones: las relaciones sociales, la dimensión institucional o bien la dimensión organizativa. Sin embargo tales dimensiones son presentadas por cada una de estas visiones como objetos aislados, legítimos en sí mismos pero no articulados. Inspirándose a la vez de la Sociología de los movimientos sociales y de la Escuela de la regulación, los autores proponen transformar estas perspectivas diferentes en dimensiones o niveles de análisis dentro de una visión más amplia donde cada una de las dimensiones constituya una cuestión propia, con sus propios actores y su propia cultura. Palabras claves: empresa, organización, institución, organización del trabajo, modernización, cultura de empresa, relaciones sociales, movimientos sociales.
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