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ULB (5)


Resource type

film (5)


Language

Undetermined (3)

French (2)


Year
From To Submit

2021 (1)

2012 (1)

1965 (1)

1964 (1)

1962 (1)

Listing 1 - 5 of 5
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Film
Mata-Hari DVD
Authors: ---
Year: 1964 Publisher: France, Italie, Les Films du Carrosse, Fida Cinematografica,

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Abstract

L'espionne et courtisane qui défraya la chronique pendant la Grande Guerre réapparaît sous les traits de Jeanne Moreau, plus ensorceleuse que jamais. Un film très romanesque dont les dialogues sont signés François Truffaut. Paris, 1917. La guerre n'en finit plus. Loin de la boucherie du front et des champs de bataille, civils et embusqués profitent des plaisirs de l'existence et viennent applaudir une superbe danseuse d'origine néerlandaise, Mata Hari, dont le nom signifie "fille du soleil". Elle les envoûte de ses danses javanaises et hindoues. Les militaires sont les premiers à succomber à son charme et, en première ligne, le capitaine François Lassale...

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Film
Therese Desqueyroux DVD
Authors: ---
Year: 1962 Publisher: France, Productions Filmel,

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Abstract

Thérèse Desqueyroux provoque le scandale au cœur de la bourgeoisie landaise en tentant de tuer son propre mari. Suspectée, un non-lieu est vite prononcé car la victime donne un faux-témoignage en sa faveur. Thérèse se remue alors les méninges afin d'expliquer son geste à son époux. A travers ses pensées, elle retrace son passé: son adolescence difficile, son mariage forcé et le caractère étouffant de son conjoint. Arrivée dans sa propriété, Thérèse n'a plus le choix, face à l'incompréhension de sa famille, elle devra répondre de ses actes.

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Film
Thomas l'imposteur DVD
Authors: ---
Year: 1965 Publisher: France, Filmel,

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Abstract

Lors de la Première Guerre mondiale, en septembre 1914, dans Paris déserté par ses habitants à cause du risque d'invasion par les troupes allemandes, la princesse de Bormes se fait ambulancière et héberge les soldats blessés dans son hôtel particulier reconverti en hôpital. Thomas, un sous-lieutenant se présentant comme un neveu de l'aristocrate et renommé général de Fontenoy, se propose de l'aider dans sa mission. La sollicitude que le jeune homme porte à la princesse éveille jalousie et curiosité dans l'entourage de celle-ci. C'est ainsi qu'on découvre qu'il n'est qu'un roturier, mais personne ne dévoile la supercherie, car son dévouement est sans limites. Thomas partira combattre au front où la mort l'attendra...

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Film
La traque
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2021 Publisher: [Paris] : Le Chat qui Fume,

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Abstract

Un dimanche matin d'automne, une jeune Anglaise, Helen Wells, professeur à l' Université de Caen, arrive dans une bourgade normande pour visiter un ancien moulin, La Guettière, qu'elle a l'intention de louer comme résidence de week-end. Elle accepte de s'y laisser conduire par Philippe Mansart. Celui-ci vient de passer la nuit avec Françoise, épouse de David Sutter, dont il a besoin pour se faire élire au conseil général et qu'il rejoint, non loin de là, pour une partie de chasse au sanglier avec cinq autres amis; le notaire Rollin, l'assureur Chamond, le capitaine Nimier, ancien baroudeur d'Indochine et d'Algérie, et deux ferrailleurs, dont les manières rustres tranchent avec la "respectabilité" des cinq autres. Ce sont les frères Danville. Arrivés aux abords d'une chapelle en ruine, ils remarquent Helen et, enivrés, la violent, sous l'œil effaré de Chamond qui, lâche et timoré, n'intervient pas. Lorsque Paul, le plus jeune des Danville, revient chercher un fusil oublié, Helen le blesse mortellement, puis s'enfuit à travers bois et étangs. La peur du scandale s'empare alors du groupe, qui doit s'assurer du silence de la jeune femme: ils feront passer la mort de Paul pour un banal accident si elle accepte de taire le viol. Ils partent donc à sa recherche, mais, au fil des heures, leur traque se transforme en véritable chasse à mort. Et, lorsqu'ils la découvrent s'enlisant dans les marais, ils la laissent périr, telle une bête aux abois. Tous liés les uns aux autres par des fautes et des crimes passés, ils se solidarisent pour les cacher à jamais.

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Film
Le samouraï
Authors: --- --- --- ---
Year: 2012 Publisher: [France] : Pathé,

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Abstract

Jef Costello est un tueur à gages. Il exécute ses contrats froidement, de la façon la plus anonyme possible. Il n’a nulle existence en dehors de sa profession. A la suite du meurtre d’un gérant de boîte de nuit, il est arrêté par la police parmi d’autres suspects. Les témoignages étant contradictoires, il est relâché. Mais les commanditaires du meurtre préfèrent ne pas prendre de risques et tentent d’éliminer leur employé… Comment aborder aujourd’hui Le Samouraï? Car il ne s’agit pas seulement du point culminant de l’œuvre de Jean-Pierre Melville, ni même d’un simple chef-d’œuvre d’un sous-genre - le Film noir à la française en l’occurrence. Le Samouraï est plus que tout cela: c’est une synthèse, un pivot, tout ce qui a précédé mène à lui, ce qui suivra en découlera. Héritier ingrat et infidèle du Film noir américain, celui que Melville vénère, celui de Quand la ville dort, du Coup de l’escalier et quelques autre encore, il influencera tous ceux qui se risqueront dans le polar, en particulier du côté du continent asiatique, les citer tous serait fastidieux - à ce propos, dissipons une légende: si Chow Yun-Fat s’appelle Jef dans The Killer, c’est dû à une invention de l’auteur des sous-titres anglais, non à une volonté d’hommage à Melville - le film s’en charge très bien lui-même. Jusqu’au Deuxième souffle, Jean-Pierre Melville réalisait des films. A partir du Samouraï, il produira des films de Melville. Le style jusqu’à présent en gestation parvient enfin à maturité, l’adjectif "melvillien" fait son entrée dans les dictionnaires de cinéma et son système se met en place, et tournera jusqu’à s’étouffer lui-même, mais ceci est une autre histoire. La rencontre entre Delon et Melville aurait dû se produite avant Le Samouraï. Le réalisateur lui avait en effet proposé le projet Main pleine, que la star avait refusé, prétextant son souhait de se consacrer à une nouvelle carrière outre-Atlantique. Après le succès du Deuxième souffle, Delon exprime son souhait de travailler avec l’homme au Stetson. Celui-ci lui représente le scénario de Main pleine, sans lui préciser qu’il a été tourné par Michel Deville sous le titre Lucky Jo. Delon donne son accord, mais les droits sont impossibles à récupérer. Melville lui offre alors le rôle de Gerbier dans L’Armée des ombres, déjà en gestation. L’acteur refuse et lui demande s’il n’a pas un autre projet qui lui tiendrait à cœur. Melville ressort alors un vieux scénario original écrit en 1963, et se rend chez Delon pour le lui lire. Delon l’interrompt au bout de quelques temps: « Ca fait sept minutes et demi que vous lisez votre scénario et il n’y a pas encore l’ombre d’un dialogue. Cela me suffit. Je fais ce film. Comment s’appelle-t-il? » Melville lui répond: Le Samouraï. Sans dire un mot, il lui demande de le suivre dans sa chambre. Le réalisateur découvre alors un décor ascétique: un lit de cuir, un poignard et un sabre. Le rôle semble fait pour lui. Du reste, il est vraisemblable que ce soit le cas, Melville sachant parfaitement comment séduire la star. Jusqu’à présent, Melville subissait l’influence de ses maîtres; il s’en affranchit avec Le Samouraï. Il prend ce qui l’intéresse. Peu importe que l’essence du genre se perde parfois en chemin, ce qui intéresse Melville c’est parfois une simple iconographie. Le ton est d’ailleurs donné par la phrase d’introduction: le réalisateur crée son propre Bushido pour le faire correspondre à l’histoire qu’il a imaginée. Il n’a que faire du code d’honneur des sabreurs nippons, ce qui l’intéresse c’est la figure du loup solitaire et blessé. Melville se sert dans ce qu’il croit, ou surtout veut comprendre du genre. Jusqu’à présent sous-jacente, l’abstraction fait son entrée dans le système Melville. Elle ne domine pas encore le film dans sa totalité, ce qui sera le cas dans les derniers films. Il y a donc encore de la vie dans les rues de Paris, du côté de Jourdain ou du Châtelet, où l’on retrouve des traces de Bob le Flambeur. Il en va autrement des intérieurs qui, eux, semblent presque conçus pour le théâtre: la chambre de Jef est ascétique au possible, ne comprenant comme mobilier que le strict minimum; seule la présence de l’oiseau en cage apporte de l’humanité à l’ensemble. Le 36 Quai des Orfèvres ne semble composé que de couloirs gris-vert éclairés de néon, à l’exception du bureau de François Perrier - mais la carte du Paris ancien affichée au mur en témoigne, cet homme appartient à une autre époque. Enfin, le club de jazz ressemble à tout sauf à une cave enfumée; Ginette Vincendeau note d’ailleurs très justement que lors du dernier plan, les musiciens débarrassent la scène de leurs instruments tandis que les spectateurs quittent la salle. Ces lieux sont donc des espaces artificiels où se jouent les principaux actes de la tragédie, les personnage ne passent par les espaces réels que le temps de se rendre d’un décor à l’autre. Par ailleurs, Melville n’a que faire du réalisme ou de la vraisemblance - imaginerait-on dans la réalité un tel déploiement de forces de police pour filer un simple suspect? Ainsi, lors des deux meurtres à bout portant commis par Costello, le premier plan montre celui-ci les bras croisés devant lui. Le plan suivant montre sa victime s’emparant d’une arme, puis raccord sur le pistolet de Jef faisant feu, sans qu’on l’ait vu dégainer. Melville joue du temps et de l’espace pour mieux affirmer l’invincibilité quasi inhumaine de son personnage. Car il n’y a que fort peu d’humanité en Jef Costello. Ou, pour être plus exact, l’animal domine largement en lui. Ses commanditaires le comparent à un loup, mais il y a aussi du serpent en lui: impassibilité, mouvements rapides et surtout un regard froid qui paralyse les témoins. Après être passé devant la pianiste suite au premier meurtre, il foudroie chacun des témoins, saisis dans de rapides plans successifs. Il les fixera à nouveau lors de la séance d’identification, causant ainsi des témoignages confus et contradictoires - un seul, trop bravache pour être honnête, déclarera le reconnaître formellement. Bien entendu, le charisme hypnotique de Jef Costello n’est pas sa seule protection. L’homme est un professionnel, son alibi en deux temps est inattaquable et repose sur sa parfaite connaissance du genre humain: d’une part, Jane lui est d’une fidélité absolue - on ignore tout de ses sentiments à l’égard de la jeune femme, si tant est qu’il en ait. Une seule certitude: elle s’accroche au simple fait qu’il ait besoin d’elle, ce qui semble lui suffire. On notera d’ailleurs l’étrange ressemblance entre Alain et Nathalie Delon, raison du choix de Melville, qui à l’origine lui destinait le rôle de Caty Rosier. Dès lors, le personnage de Jane devient un prolongement de Jef, un leurre destiné à tromper ses poursuivants. Plus subtil encore, il manipule Wiener: alors que celui-ci pense dénoncer son rival amoureux, il ne fait que renforcer son alibi. Costello est un professionnel, tous ses actes et leurs conséquences sont méticuleusement planifiés. Dès lors, il ne se soucie de rien en dehors de ce qui a trait à son activité. Un exemple évident nous est donné après le vol de la première voiture: une jeune automobiliste lui adresse un sourire charmeur. Costello ne manifeste aucune réaction, et celle-ci reprend sa route, dépitée. Rien ne peut le faire dévier de sa mission. Une obsession révélatrice d’un désordre mental, rendue explicite par la mise en scène dès la première séquence: après avoir cadré Delon fumant une cigarette allongé sur son lit, Melville amorce un mouvement de caméra. « Au lieu de faire un mouvement assez classique de travelling en arrière compensé par un zoom en avant, fondu, collé, j’ai fait ce même mouvement avec des arrêts. En arrêtant mon travelling arrière pendant que je continuais mon zoom, en reprenant mon travelling, etc., j’ai créé un sentiment de dilatation élastique et non pas de dilatation classique, pour mieux exprimer ce sentiment de désordre. Tout bouge, et en même temps tout reste à sa place… » L’effet produit donne en effet au spectateur une impression de désordre contenu - Melville placera un peu plus tard un plan encore plus chaotique, lors de la tentative de meurtre de Costello sur la passerelle: la scène est montrée en panoramique rapide à travers la barrière, comme vue depuis un train en marche. Dans Le Samouraï, la caméra s’affole lorsque surgit l’imprévu. On l’a dit, Melville emprunte au cinéma ce qui l’intéresse, au mépris de la vérité et de la vraisemblance - jusqu’à preuve du contraire, les séances d’identification sous toise restent une spécificité américaine, d’autant qu’ici les témoins ne sont pas protégés derrière une glace sans tain. Ce qui intéresse Melville dans les films de samouraïs, outre la figure du sabreur solitaire, est le rapport rituel à la mort. Et il a trouvé la matière première parfaite pour incarner cette figure: Alain Delon apporte sa froideur, son masque d’impassibilité au personnage créé par Melville, et finit par créer un archétype. Jef Costello est donc la relecture moderne par Melville de la figure du samouraï, entièrement dédié à sa mission et pourtant devenu ronin, poussé par une pulsion de mort. Car le personnage de la pianiste campé par Cathy Rosier symbolise bien la Mort, qui fascine Costello et qu’il choisit pour lui porter symboliquement le coup de grâce lors de son seppuku dans le club. A l’origine, Costello devait rendre son dernier soupir le sourire aux lèvres - les raisons de ce changement demeurent difficiles à déterminer avec certitude, il se pourrait néanmoins que ce soit le résultat d’une querelle entre Delon et Melville. Il reste qu’aujourd’hui Costello s’effondre en conservant son masque de guerrier.

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