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Janvier 27 avant notre ère : sur les décombres de la défunte République, Octavien/Auguste posait les fondations du Principat. À ses côtés, fidèle entre tous, Mécène, appelé à devenir l’archétype du patron littéraire. Depuis les guerres civiles, certains des poètes les plus en vue à Rome bénéficiaient de sa protection et de ses largesses. Il n’en fallut pas plus pour que le soupçon d’instrumentalisation naisse chez les Modernes. À rebours des théories classiques, l’auteur s’attache à démontrer que les poètes n’ont jamais eu à souffrir de ce compagnonnage. Non seulement le pouvoir naissant ne chercha pas à instrumentaliser leur talent afin d’asseoir le régime nouveau, mais ce sont bien plutôt les poètes qui prétendirent influencer ce dernier. Les liens entre la poésie et le politique dépassent toutefois la seule question de l’instrumentalisation. La période qui va de la fin de la République au début du Principat a été marquée par une vie littéraire florissante. Virgile, Horace, Properce, Tibulle, Ovide, d’autres encore, menèrent alors les lettres latines à leur apogée. Ils entendirent donner à la poésie latine la prééminence sur sa rivale grecque. Ils parachevaient là une dynamique apparue au tournant du milieu du Ier avant notre ère Chapeautés par leurs patroni, ils souhaitèrent associer Octavien/Auguste à ce mouvement. Loin d’avoir joué le rôle d’initiateur, le Princeps répondit à une attente pressante, sans éclipser pour autant le rôle des aristocrates dans le domaine littéraire. Au fil des pages, le livre dévoile les modalités de la vie littéraire à Rome dans un contexte politique singulier. Il met en cause l’existence des cercles littéraires tout en analysant l’intérêt des aristocrates comme Mécène, Messalla ou Pollion à protéger les poètes et les caractéristiques de ce patronage.
Political poetry, Latin --- Politics and literature --- Propaganda, Roman --- Poésie politique latine --- Politique et littérature --- Propagande romaine --- History and criticism --- Histoire et critique --- Rome --- History --- Histoire --- Latin poetry --- Political aspects --- Poésie politique latine --- Politique et littérature --- Histoire et critique. --- Latin poetry - Political aspects --- Politics and literature - Rome
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Mécène, descendant des rois étrusques, ami du premier empereur, Auguste, et personnalité phare de la fin de la République romaine et de l'Empire naissant, demeure aujourd’hui encore une figure méconnue. Tout à la fois diplomate, conseiller d’Octavien/Auguste et même, durant un temps, responsable du gouvernement de Rome et de l’Italie, il a joué un rôle majeur dans l’émergence d’un régime d’essence monarchique. Cet engagement politique lui a valu, de la part de ses adversaires sénateurs (et, plus tard, de Sénèque), un portrait noir. Son adhésion à l’épicurisme, notamment, fut instrumentalisée afin de décrédibiliser un chevalier qui jamais n’aurait dû revêtir les responsabilités qui furent les siennes au sein de l’État romain. C’est toutefois essentiellement en tant que protecteur des poètes, Virgile, Horace et Properce en particulier, que Mécène a laissé son nom à la postérité. Très vite, il a symbolisé l’âge d’or du patronage littéraire. Sous son égide, certaines des oeuvres majeures de la littérature latine ont vu le jour, l’Énéide en premier lieu. Il a été l’un des fers de lance d’une politique culturelle visant à donner à Rome une littérature capable de rivaliser avec celle du monde grec. Personnalité singulière ayant tout à la fois le goût de l’ombre et celui de la provocation, figure centrale d’un cercle épicurien qui servit sans doute en partie de thérapie à sa nature inquiète, Mécène est une figure hors norme de l’histoire de Rome. Résultat de cinq années de recherche, cette biographie renouvelle le portrait de Mécène, éclairant tout à la fois son action politique, son oeuvre de protecteur des lettres latines et les singularités d’un personnage peu orthodoxe, controversé et souvent incompris.
Maecenas, Gaius Cilnius, --- Rome --- History --- Histoire --- Mécène --- Critique et interprétation. --- Rome - History - Augustus, 30 B.C.-14 A.D.
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Auguste (27 avant notre ère/14 de notre ère) est le premier prince romain. Traditionnellement présenté comme froid, calculateur, manipulateur et hypocrite, parfois comme un caméléon, il s’avère être une personnalité infiniment plus complexe. Il est un enfant de la crise et un protagoniste des guerres civiles qui suivirent l’assassinat de César en 44. Mais les forces de destruction peuvent aussi être des forces de régénération. Sorti vainqueur de la lutte contre Brutus, puis contre Cléopâtre et Antoine, le jeune César a prétendu être l’émule de Romulus, refonder Rome et l’amener vers un nouvel Âge d’or. C’est en homme providentiel, en instrument des dieux, qu’Auguste a souhaité se présenter. Celui qui accrut l’empire romain comme personne ne l’avait fait jusque-là fut par ailleurs le créateur d’un régime nouveau, le Principat, destiné à vivre jusqu’à la fin de l’Empire romain. Il est en même temps à l’origine d’une restauration destinée à répondre à une crise multiforme, tout à la fois politique, religieuse et morale. Enfin, Auguste fit de Rome une véritable capitale d’empire, capable de rivaliser, par sa splendeur, avec les cités grecques. Cette biographie suggère que, tout en ayant été le père d’un régime de nature monarchique, Auguste fut aussi et surtout un prince républicain, un homme toujours soucieux d’ancrer ses nombreuses réformes dans la tradition romaine, posture qui n’interdisait en rien l’innovation. Mieux encore, c’est le portrait d’un homme soucieux des attentes parfois contradictoires de ses contemporains qui se dessine : Auguste a su se glisser dans les plis d’un costume dont il ne fut pas seul maître du patron
Auguste --- Rome --- Augustus, --- Emperors --- History --- Emperors - Rome - Biography. --- Augustus, - Emperor of Rome, - 63 B.C.-14 A.D --- Augustus, - Emperor of Rome, - 63 B.C.-14 A.D. --- Rome - History - Augustus, 30 B.C.-14 A.D.
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Ce livre étudie l’élaboration d’un archétype, celui du prince, d’Auguste à Constantin. Progressivement a été imaginé une sorte de "costume" qu’il fallait revêtir afin de paraître légitime et de mériter de figurer parmi les "bons princes". Cet archétype correspondait à des contraintes et à des attentes auxquelles il fallait se conformer et qui étaient censées contre balancer la toute-puissance, juridiquement fondée,du prince. On peut évoquer à propos du prince une persona, c’est-à-dire un personnage de théâtre, un rôle qu’il se doit d’adopter et de jouer devant un public qui en est le juge. D’une certaine manière, le prince était amené à intérioriser des normes dont il n’était pas nécessairement l’auteur, et son comportement était soumis à la validation des populations de l’empire. L’élaboration de ces normes doit beaucoup au contexte largement expérimental (en dépit d’une rhétorique en grande partie ancrée dans le passé) qui a présidé aux débuts du Principat et à la lente évolution d’un régime de nature monarchique vers un régime pleinement monarchique où la personne du prince s’est très progressivement effacée, sans l’avoir jamais été complètement, derrière la fonction.
Clothing and dress --- Rome --- Kings and rulers --- Clothing. --- Emperors --- Power (Social sciences) --- Clothing and dress. --- Clothing --- Symbolic aspects --- Political aspects --- Rome (Empire) --- Politics and government --- Clothing and dress - Rome. --- Rome - Kings and rulers - Clothing. --- Rites et cérémonies politiques --- Politique et gouvernement --- Pouvoir (sciences sociales) --- Vêtements --- Empereurs --- Aspect social --- Aspect symbolique
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"Cet ouvrage croise les compétences de spécialistes de l'histoire du droit, de l'histoire politique, militaire, intellectuelle, culturelle, sociale et religieuse, afin de faire émerger les lieux et les instances de production des normes ainsi que les espaces de résistance aux contraintes normatives. Une trentaine de contributions de chercheurs français, allemands, belges, suisses et italiens, permettent d'aborder le problème complexe de la normativité à Rome sous des angles de réflexion variés. Le rôle des traditions savantes (la philosophie, le théâtre, la poésie, l'histoire, notamment) dans la "fabrique de la norme" a été l'objet d'une attention toute particulière. La norme en matière religieuse est également évoquée grâce à une réflexion croisée menée par des spécialistes de la religion romaine traditionnelle, des cultes isiaques et des religions monothéistes. Un troisième axe aborde l'influence des institutions et des élites clans la genèse des normes, à travers l'analyse de diverses magistratures, du rôle du Sénat ou encore de la fonction de prince. Ce volet est complété par des études sur le populus, sur les tribuns de la plèbe ainsi que sur les assemblées populaires. Enfin, après une réflexion sur la place de l'armée et des guerres civiles du 1er s. a.C. dans la création de nouvelles normes, les modalités de diffusion de celles-ci (à travers la monnaie, les graffitis, les exempla ou encore la législation) font l'objet de plusieurs études."--Page 4 of cover.
Religion and state --- Social norms --- Roman law --- Folkways --- Norms, Social --- Rules, Social --- Social rules --- State and religion --- State, The --- Religious aspects --- Rome --- Social life and customs --- Politics and government --- Historiographies --- Droit romain --- Règle de droit --- Législation --- Religion et État --- Histoire --- Rim --- Roman Empire --- Roman Republic (510-30 B.C.) --- Romi (Empire) --- Manners and customs. --- Norm. --- Normung. --- Politics and government. --- Religion and state. --- Roman law. --- Social norms. --- Rome (Empire). --- Römisches Reich. --- Manners and customs --- Social control --- Byzantine Empire --- Rome (Italy) --- Historiographies. --- Législation --- Histoire. --- Règle de droit -- Rome --- Normes sociales --- Actes de congrès
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Ce livre étudie l’élaboration d’un archétype, celui du prince, d’Auguste à Constantin. Progressivement a été imaginé une sorte de « costume » qu’il fallait revêtir afin de paraître légitime et de mériter de figurer parmi les « bons princes ». Cet archétype correspondait à des contraintes et à des attentes auxquelles il fallait se conformer et qui étaient censées contre balancer la toute-puissance, juridiquement fondée,du prince. On peut évoquer à propos du prince une persona, c’est-à-dire un personnage de théâtre, un rôle qu’il se doit d’adopter et de jouer devant un public qui en est le juge. D’une certaine manière, le prince était amené à intérioriser des normes dont il n’était pas nécessairement l’auteur, et son comportement était soumis à la validation des populations de l’empire. L’élaboration de ces normes doit beaucoup au contexte largement expérimental (en dépit d’une rhétorique en grande partie ancrée dans le passé) qui a présidé aux débuts du Principat et à la lente évolution d’un régime de nature monarchique vers un régime pleinement monarchique où la personne du prince s’est très progressivement effacée, sans l’avoir jamais été complètement, derrière la fonction.
Classics --- History --- Roman Empire --- prince --- histoire romaine --- Empire romain --- cérémonieux politiques --- Rome --- Kings and rulers --- Clothing. --- Politics and government --- Rim --- Roman Republic (510-30 B.C.) --- Romi (Empire) --- Byzantine Empire --- Rome (Italy)
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Que peut nous dire le corps du souverain ? Comment permet-il d’identifier la forme et la nature du pouvoir politique ? Comment manifeste-t-il la prééminence et l’autorité du monarque ? Ce volume étudie et compare pour la première fois, dans une perspective d’histoire culturelle et politique, les corps des rois hellénistiques et des empereurs romains en confrontant des sources diverses : textes, inscriptions, sculptures, peintures et monnaies. Il réunit des spécialistes européens de différentes disciplines – histoire, anthropologie, histoire de l’art, philologie – qui analysent la construction du corps des souverains antiques à travers sa codification et ses mises en scène, par rapport aux traditions et aux normes grecques, hellénistiques et romaines.
Power (Social sciences) --- Symbolism in politics --- Kings and rulers in art --- History --- corps --- histoire ancienne --- histoire culturelle --- histoire politique
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