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Laforgue, Jules --- Critique et interprétation. --- Laforgue, Jules,
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Le présent volume vise à réfléchir sur les obstacles à l'expression de soi en poésie : réticences, pudeur, autocensures, métaphorisations, voix obliques, messages implicites, voix discrète ou secrète, obstacles provenant de l'environnement social ou du sujet lui-même… Autant de difficultés, pour un poète, à être « soi disant ». C'est la situation paradoxale, ou aporétique, ou contradictoire, qui pour tel ou tel poète suppose une intention de se dire et l'impossibilité de le faire : double postulation simultanée d'un lyrisme retenu, l'une vers un vouloir-se-dire, l'autre vers un ne-pas-pouvoir-le-faire, là où l'intention de se dire en poésie est travaillée par les empêchements, subis ou assumés par les poètes, de ce dire même. Cette problématique concerne à la fois la poésie occidentale et la poésie orientale. C'est pourquoi ce volume, fruit d'une collaboration entre universitaires français et japonais, donnera une place importante à la poésie japonaise. Outre des poètes comme Nerval, Laforgue, Péguy, Reverdy, Breton, Genet, Guillevic, Dupin, Jaccottet, Albiach, Hocquart, Royet-Journoud, Stéphane Bouquet, et aussi Beckett, il sera question de poètes japonais, comme Bashô, Masaoka Shiki, Kenji Miyazawa, ou Kôtarô Takamura, sans oublier l'esthétique particulière du haïku et l'attrait que le poème court japonais a exercé sur les poètes occidentaux du xxe siècle dans leur recherche d'un effacement de la subjectivité.
Literature --- censure --- XXe siècle --- poésie française --- poésie japonaise --- Literary studies: general
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Comme dans la Science-Fiction, le récit littéraire ou filmique d’anticipation politique, à partir de données fournies par les sciences et la technique de l’époque de sa création, projette le lecteur ou le spectateur dans une société future. Mettant l’accent sur une rupture avec l’Ancien Monde (à la suite d’une guerre ou d’un cataclysme), il imagine de nouvelles façons de vivre, généralement façonnées par une technique très développée et un pouvoir autoritaire. Influencé par l’utopie, mais relevant le plus souvent de la contre-utopie (dystopie), il décrit volontiers des sociétés totalitaires, un monde absurde auquel le présent conduirait presque inéluctablement, ce qui implique une critique politique de l’époque contemporaine. Il revêt ainsi un caractère prophétique et constitue une réflexion sur le Pouvoir, ainsi que sur la notion même de civilisation. Enfin, étant donné qu’il s’agit le plus souvent de romans, écrits dès l’origine par de grands écrivains (H.G. Wells, J. London), on peut sans doute conclure à l’existence d’un véritable sous-genre romanesque : le roman d’anticipation politique, entouré d’un corpus très abondant d’œuvres ressortissant à la paralittérature, et de fictions cinématographiques.
Literature (General) --- roman --- politique --- science --- utopie --- pouvoir --- récit --- science-fiction --- technique --- anticipation --- dystopie --- futur --- paralittérature --- prophétisme --- chaos
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La question de la transmission et de la transgression des formes poétiques régulières est abordée ici à la fois dans la poésie occidentale, française en particulier (pensons au sonnet, à l'alexandrin), et dans la poésie orientale, japonaise en particulier (pensons au haïku), en tenant compte de la présence de formes japonaises dans la poésie française, et de formes françaises dans la poésie japonaise. Après un article de réflexion générale (« Productivité des normes et plasticité des formes »), la Première Partie du volume (« Suite française 1 ») présente six articles sur la transmission et la transgression des formes régulières dans la poésie française du xixe siècle, de Nerval à Laforgue, en passant par Baudelaire, Banville, et Rimbaud. La Deuxième Partie (« Suite française 2 ») rassemble cinq articles sur la relation problématique entretenue par plusieurs poètes du xxe siècle avec la question des formes régulières (Valéry, Péguy, Leiris, Jabès, Guillevic et Tardieu). La Troisième Partie (« Croisements franco-japonais 1 ») analyse l'impact des formes japonaises dans la poésie française du début du xxe siècle (notamment dans les « haïkaïs » de Pierre Albert-Birot) puis dans l'œuvre de Jacques Roubaud, en réfléchissant sur la réception de l'univers du haïku japonais dans la sensibilité occidentale. Dans la Quatrième Partie (« Croisements franco-japonais 2 »), le trajet va, en sens inverse, de l'Occident vers l'Orient, et cinq contributions montrent les répercussions des formes de la poésie française dans la poésie japonaise du xxe siècle, et la façon dont les formes poétiques japonaises y sont travaillées par celles de la poésie occidentale.
Literature --- XXe siècle --- poésie française --- poésie japonaise --- poésie chinoise
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La littérature moderne montre souvent une propension de l’écriture à se confronter à sa propre impossibilité, voire à s’en nourrir, paradoxalement. Ce paradoxe est difficilement théorisable ou conceptualisable, il échappe essentiellement à la saisie conceptuelle et à la logique classique, mais il est cependant l’objet d’une expérience littéraire récurrente, historiquement repérable, objectivement observable dans les textes, et donc descriptible, ou appréhendable comme une sorte d’algorithme de certaines tendances de l’écriture littéraire (non tant dans son contenu que dans son mode de fonctionnement) : comment continuer à écrire jusque dans l’aporie, comment frayer dans l’impasse (aporia) les chemins de l’écriture ? Cette prédilection de l’écriture pour une situation auto-contradictoire a été relevée par Roland Barthes disant que « la modernité commence avec la recherche d’une Littérature impossible ». C’est sur ce paradoxe que portera ici notre réflexion, pour essayer d’en dégager les origines, pour tenter d’en explorer les modalités et les modulations. La littérature en effet tend non seulement à se réfléchir elle-même, mais aussi à réfléchir sa propre impossibilité, à faire œuvre de son impossibilité (à faire œuvre de son propre « désœuvrement », pour reprendre le terme de Blanchot), jusqu’à assumer voire revendiquer sa propre impossibilité comme étant son essence même.
Literary Theory & Criticism --- aporie --- contradiction --- possibilité
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Dans le prolongement des réflexions sur le mal ou sur la question des valeurs de l'art aujourd'hui, c'est un pan capital de la littérature moderne européenne que ce livre collectif explore autour de la notion plurielle de nihilismes. Ceux que Nancy Huston appelle « professeurs de désespoir » ou « néantistes » (Bloy, Beckett, Cioran, Bernhard, Blanchot, Jelinek, etc.) manifestent sans doute un refus des valeurs communes, une attirance pour la table rase. Mais faut-il réduire à cette pure négativité le programme esthétique de ces « entrepreneurs de démolition » ? Ne doit-on pas aussi entendre la force de cette énergie du désespoir, la puissance d'un soupçon fructueux ? Il faut donc faire l'histoire (philosophique, culturelle et littéraire) de cet attrait vers le Rien, des figures de la destruction qui y sont mobilisées, des incarnations du « dernier homme » qui y sont proposées, afin de différencier des moments, des courants selon les pays. Mouvement européen, sous l'égide de Schopenhauer, le nihilisme littéraire stricto sensu n'existe pas, mais il permet de désigner une fascination (dans les avant-gardes notamment) pour la violence politique, qui croise pourtant un regard désabusé sur un siècle de guerre et d'exterminations. Un premier volet étudie les crises idéologiques et le vide existentiel qui se manifeste avec intensité au xixe siècle. Face aux déchaînements de l'Histoire, la question qui se pose aux artistes et aux intellectuels est bien de savoir comment continuer d'écrire en des temps d'anéantissement. Car c'est le langage même qui apparaît, dans le courant du xxe siècle, comme le lieu d'une négativité à la fois féconde et destructrice. Et notre époque, hantée par une apocalypse qui semble déjà advenue, cherche à conjurer une attirance pour le néant qui est aussi bien le signe de notre modernité toujours en devenir.
Literary Theory & Criticism --- philosophie --- littérature --- nihilisme
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Qu'est-ce que la jubilation ? Comment définir cette notion à laquelle les discours sur la littérature et les arts font souvent appel, mais qui, jusqu'à présent, n'avait pas été véritablement théorisée ? Comment situer la jubilation parmi des notions voisines mais distinctes (joie, plaisir, jouissance, euphorie,…) ? Quelle est la nature du ressenti jubilatoire? Quelle est son origine ? Quels rapports la jubilation entretient-elle avec ses inverses ? Peut-il y avoir une jubilation du désastre ?... Telles sont les questions auxquelles ce volume essaie de répondre. On y trouvera tout d'abord une tentative de définition à travers plusieurs approches théoriques appuyées sur des œuvres littéraires. Puis la suite du volume parcourt différents types de jubilations dans la littérature : jubilations critiques, jubilations tragiques, jubilations langagières, jubilations dans le rapport sensoriel heureux avec le monde, jubilations créatrices, et jubilations dans la diversité des pratiques artistiques (la lecture, la littérature de jeunesse, le cinéma, la danse, la musique). Ce volume est ainsi l'occasion d'aborder le versant positif de l'art et de la littérature moderne.
Literature --- littérature française --- émotion --- joie
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