Listing 1 - 3 of 3 |
Sort by
|
Choose an application
Choose an application
Au XIXe siècle, progrès techniques et mutation des goûts provoquent le déclin de la faïence stannifère. L’invention de nouvelles pâtes cuisant blanc et l’introduction au milieu du XVIIIe siècle en Angleterre des procédés de décor par impression ouvrent la voie à la mécanisation de la fabrication, au passage de l’artisanat à l’industrie, qui marqueront durant un siècle l’âge d’or de la faïence fine. Parallèlement, la mode pour les arts d’Extrême-Orient pousse aussi les céramistes à s’intéresser aux matières dures tels les grès et les porcelaines encore au détriment de la faïence stannifère. Toutefois, cette dernière ne disparaît pas pour autant ; aux ouvriers se joignent les peintres de renom qui optent aussi pour ce support et la main des maîtres artisans ou artistes demeure irremplaçable face à la machine qui reproduit à l’infini des motifs jugés sans âme. Négligée par les historiens pour lesquels elle a le défaut de ne pas appartenir aux secteurs leaders de ce qu’il est convenu de nommer « révolution industrielle », qualifiée longtemps « d’art mineur » par les historiens de l’art, la faïence fine – comme une partie de la porcelaine du XIXe siècle – portait en elle le discrédit qui touche le produit industriel. Oubliée par la recherche institutionnelle – comme le reste de la céramologie – délaissée par les érudits locaux et les amateurs d’art qui lui préféraient les céramiques aux couleurs chatoyantes, elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt et prend sa place dans les collections.
Musée national de céramique (France) --- Musée national de céramique (France) --- Conferences - Meetings --- Ceramics --- Pottery --- Céramique industrielle --- Céramique --- History --- Technique. --- Histoire --- Technique --- Faience --- France --- Congresses --- Porcelain --- Art --- faïence --- décor --- industrialisation --- art --- mécanisation
Choose an application
De la fondation de la cité romaine au XXIe siècle, de Tolosa à Toulouse, la ville de la Garonne a préservé son rôle de métropole régionale. Le Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées, tenu en 2008 à l’université de Toulouse-Le Mirail, a réuni plus de 80 intervenants, dont les communications rassemblées apportent dans cet ouvrage l’essentiel des recherches les plus récentes. La première partie porte sur ce qui a fait la force de la ville : la formation de son territoire et son urbanisation, les caractères de sa société, les divers pouvoirs qui y siègent, ses activités économiques, commerciales comme industrielles. Un bilan qui remet en cause bien des idées reçues en montrant la vitalité dont ont fait preuve ses habitants au fil des siècles ! La deuxième partie offre des communications qui se sont attachées à l’activité culturelle dont Toulouse a été un foyer particulièrement actif dans sa longue histoire. Celle-ci a revêtu des formes multiples, parfois inattendues. La religion l’a marquée de son empreinte, longtemps sous l’ascendant de l’Église catholique, avant que la ville ne fasse place à d’autres croyances. Elle s’est affirmée aussi comme un pôle d’élaboration et de transmission du savoir, dans lequel l’université a pris naturellement sa place. Elle a entretenu un goût, et même une passion, pour la littérature, la musique, les arts plastiques, autant d’expressions qui ont contribué à modeler la personnalité de la « ville rose ».
Urban Studies --- History --- métropole --- urbanisation --- territoire --- histoire culturelle
Listing 1 - 3 of 3 |
Sort by
|