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Les infections utérines en post-partum affectent grandement les performances de reproduction des vaches. Dans la région AOP du reblochon, il semble qu’il existe une importante incidence de métrites puerpérales chez les vaches laitières. Les éleveurs laitiers producteurs de reblochon suivent un cahier des charges précis dicté par l’Institut de la Qualité et de l’Origine : celui-ci les oblige à suivre des instructions quant aux races utilisées, l’alimentation donnée, les conditions de traite et de récolte du lait, ainsi que la fabrication et le conditionnement du fromage. Dans l’étude, 32 cas de métrites puerpérales ont été relevés dans 12 élevages. Toutes les vaches concernées par la pathologie ont fait l’objet d’une approche systématique : relever toutes les anomalies du part comme la présence ou non de jumeaux, d’une dystocie, d’une maladie infectieuse, d’une rétention placentaire, d’une fièvre de lait, mais également leur score corporel. De plus, les écoulements vaginaux ont été observés dans chaque cas de métrite. Les principaux facteurs de risque des métrites puerpérales relevés dans les élevages sont par ordre d’importance : le score corporel trop élevé, les fièvres de lait, les dystocies et les rétentions placentaires. Au vu des résultats, une enquête sur la période de tarissement des vaches a été menée, notamment sur leur alimentation. Dans la ferme la plus touchée par les métrites, des anomalies de gestion ont été relevées et constituent un autre facteur de risque : foin de mauvaise qualité et minéraux destinés aux vaches au pic de lactation distribués aux vaches en tarissement.
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