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Objectif : Cette étude a pour objectif de rendre compte du vécu du conjoint qui reste durant la phase palliative de leur partenaire de vie. Pour ce qui concerne la place du couple dans cette période difficile. Comment se représente-t-il le couple ? Et comment vit-il la séparation, qu’elle soit réelle (due à l’hospitalisation) ou anticipée (due à la mort imminente de l’autre). L’étude va également nous permettre de repérer si le vécu du deuil des conjoints accompagnant est impacté par l’accompagnement vers la fin de vie de leur partenaire. Méthode : Pour cela nous avons rencontré cinq conjoints ayant accompagné en soins palliatifs leur partenaire malade. Et nous leur avons proposé de répondre à un entretien semi-directif, dont nous avons analysé le contenu d’une manière qualitative. Résultats : Les résultats indiquent dans un premier temps que la relation de couple est en quelque sorte idéalisée durant l’accompagnement en soins palliatifs. Les conjoints ne rendent pas compte d’une séparation ou d’un éloignement bien qu’il soit imposé par la réalité de l’hospitalisation. Ensuite, les résultats montrent une incidence importante sur l’expérience de deuil du conjoint accompagnant, tant d’un point de vue positif avec l’idée que l’accompagnement permet d’être plus proche et de dire au revoir au malade. Que d’un point de vue négatif, où le conjoint accompagnant sort épuisé et vidé de cette expérience d’accompagnement. Conclusion : En somme, nous remarquons que l’accompagnement provoque chez le conjoint des répercussions au niveau physique mais aussi psychique. Et que le deuil est teinté par cette expérience d’accompagnement vers la fin de vie. Cela nous montre l’importance d’un suivi et d’un accompagnement des proches durant cette phase palliative. La relation de couple se retrouve quant à elle modifiée par celui-ci, elle sera plus profonde et basée uniquement sur la proximité intellectuelle et psychique en occultant l’aspect physique qui est touché par la maladie. Mots-clés : Soins palliatifs – Accompagnement – Couple – Fin de vie

Soins palliatifs --- Couple --- Conjoints --- Traumatisme psychique --- Soins à domicile --- Soins en phase terminale --- Aidants naturels --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Ce mémoire tente de comprendre et d’analyser la manière dont se développent les motivations internes des infirmiers à choisir de s’orienter vers le secteur des soins palliatifs. Le travail de recherche s’inscrit dans le cadre de l’approche psychodynamique et plus précisément, nous avons utilisé le test projectif TAT-Thematic Apperception Test- ainsi que l’analyse de discours pour interpréter le recueil des expériences et du récit de vie des sujets sélectionnés. Un recensement de la littérature a tenté de retracer le plus fidèlement possible le cadre d’étude que sont les soins palliatifs afin d’objectiver notre regard. Nous avons donc pu aisément sélectionner des indices expliquant les motivations internes sous-tendant le choix vocationnel quant à l’exercice du métier de soignant en soins palliatifs. Nous avons alors mené des analyses se basant sur des critères motivationnels précis axés sur des corpus recueillis aléatoirement auprès d’infirmiers exerçant dans le service des soins palliatifs de divers services hospitaliers liégeois. Il ressort de cette étude la mise en évidence d’un lien commun entre les sujets quant aux motivations expliquant le choix de se diriger vers l’exercice de ce métier. Une grille a donc été conçue de manière à rendre aussi précise et claire que possible une analyse et une compréhension des motivations internes des intervenants les poussant à exercer dans le domaine des soins palliatifs. Il ressort de notre étude que les différents indicateurs de notre grille d’analyse démontrent un facteur comportemental commun. De plus les mécanismes de défense se révèlent être un indicateur essentiel ou non négligeable à l’adaptation du soignant face à la surcharge émotionnelle propre à ce secteur. Les cliniciens ont désormais la possibilité de comprendre de manière pertinente le parcours personnel et professionnel des soignants, ce afin de les aider ensuite à mettre en place des solutions afin d’éviter un épuisement professionnel mais également en vue d’améliorer davantage des compétences professionnelles auprès des patients en fin de vie.