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Geriatric Nursing --- Geriatric Nursing --- education. --- trends.
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Introduction : les dommages consécutifs aux thérapeutiques médicales sont une cause importante de morbidité et de mortalité dans le monde. Le nombre de réclamations, surtout dans le domaine orthopédique, contre les prestataires de soins ne cesse d’augmenter. Ces dommages engendrent des coûts importants au niveau du système de santé et de la sécurité sociale, mais aussi par le risque de pratique de « médecine défensive ». En Belgique, les patients victimes de dommages ou leurs ayants droits, peuvent introduire une demande d’indemnisation au Fonds des accidents médicaux (FAM). Cette étude a donc pour objectif d’analyser les demandes d’avis reçues au FAM. Matériels et méthodes : une étude rétrospective a été utilisée permettant l’analyse et la discussion des dossiers d’avis final du FAM reçues entre 2012 et 2015 dans le domaine orthopédique. Pour cela, nous avons considéré dans la mesure du possible les caractéristiques des patients, l’objet de leur demande, l’intervention utilisée et la région anatomique ayant subi le dommage. De plus, l’issue du dossier a permis de mettre en évidence une éventuelle responsabilité du prestataire de soins ou un accident médical non fautif. Ensuite, des chirurgiens orthopédiques et des anesthésistes ont été interrogés afin de réfléchir à des moyens de préventions pouvant être mis en place. Résultats et conclusions : notre étude révèle que ce sont les interventions chirurgicales au niveau des membres supérieurs (36%) qui sont les plus susceptibles de faire l’objet de déclarations d’accidents médicaux. 12% des dossiers ont abouti à la responsabilité d’un prestataire de soins, 3% à un accident médical sans responsabilité, et 20 % à un échec thérapeutique. La majorité des dossiers (65%) provenaient soit d’un dommage qui n’était pas lié (ou pas de manière certaine) à la prestation de soins de santé (24%), soit qui était considéré comme un risque connu (41%). En conclusion, il est essentiel d’améliorer la communication, le suivi et « la relation médecin-patient » vu cette tendance à l’augmentation des plaintes pour des complications ne provenant pas nécessairement d’erreurs médicales.
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Introduction : En moyenne, c’est un patient sur 10 qui subit un événement indésirable lié aux soins pendant son hospitalisation. Beaucoup d’études se sont déjà intéressées aux événements indésirables déclarés par les patients et à leur classification. Mais quels sont donc les incidents que le personnel, lui, relève ? Sont-ils semblables à ceux des patients ? Sachant que la majorité des conflits, malentendus et incidents survenant dans la relation soignant-soigné est directement liée à une carence de communication, il serait intéressant de faire le point. L’objectif de cette étude est ainsi de comparer la perception des événements indésirables liés aux soins observés et ce, entre les patients et le personnel soignant. Méthodologie : Le design choisi est une étude quantitative de type observationnelle. Plus précisément, il s’agit d’une étude analytique transversale. Cette dernière s’est entreprise au moyen de deux questionnaires : un destiné aux patients et un destiné aux soignants. Ces derniers se déclinent en trois parties, à savoir les données socio-démographiques, l’analyse du ou des potentiel(s) événement(s) indésirable(s) et enfin, l’avis du répondant concernant les facteurs d’amélioration de la sécurité et de la qualité des soins. Résultats : Sur les 100 prises en charge étudiées, 13 patients et 9 soignants ont rapporté des événements indésirables liés aux soins. La concordance dans la catégorisation de ces incidents est minime, avec un seul cas où les deux groupes ont identifié la même catégorie. Les problèmes liés aux processus de soins sont prioritaires tant pour les patients que pour les soignants, mais la communication est une préoccupation récurrente chez ces derniers. Enfin, l’accord entre les patients et les soignants concernant le sentiment de sécurité des patients durant leur prise en charge est très léger. Conclusion : Cette étude souligne l'importance d'améliorer la participation active des patients et des soignants dans la gestion des événements indésirables. Il met en avant la nécessité d'une culture de sécurité ouverte et transparente pour une meilleure détection et gestion des incidents. Il est notable de mentionner que l'augmentation des déclarations des événements indésirables dans les établissements de soins est un signe positif, indiquant une progression vers l'amélioration.
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Introduction : L'insuffisance rénale chronique (IRC) est un enjeu majeur de santé publique en raison de sa prévalence croissante et de son impact sur les systèmes de santé mondiaux. En Belgique, cette maladie rénale fait l’objet d’un trajet de soins (TDS) de l’IRC élaboré par l’Institut National d'Assurance Maladie-Invalidité (INAMI). Ce contrat, d'un coût annuel supérieur à huit millions d’euros, vise à ralentir la progression de la maladie, retarder le recours à la dialyse et par conséquent, diminuer les dépenses liées aux traitementx et aux coûts connexes. Cependant, les patients en insuffisance rénale chronique terminale continue d’en bénéficier malgré l’initiation de leur traitement par hémodialyse. Objectifs : Cette étude vise à évaluer l'impact du TDS sur l'atteinte des objectifs de santé définis par l'INAMI chez les patients hémodialysés incidents au CHC MontLégia. Nous explorons en parallèle ses effets sur la qualité des soins et de vie, afin de déterminer son influence directe et ses répercussions sur le bien-être global de ces patients. Matériel et méthodes : Notre étude observationnelle prospective au CHC MontLégia compare deux groupes de dix patients hémodialysés incidents, avec et sans TDS. En utilisant des indicateurs de Sciensano et le Kidney Disease Quality of Life (KDQOL-SFTM 1.3), nous évaluons quantitativement l'impact du TDS sur la progression de la maladie via les résultats de soins, ainsi que sur la qualité de vie des patients. Les données socio-démographiques relevées au temps 0 et sont analysées à l'aide de statistiques descriptives. Les autres données, recueillies au début et six mois après l'initiation de leur traitement par hémodialyse, sont évaluées différemment. Pour les résultats de santé, les tests des rangs signés de Wilcoxon et de Mc Nemar sont employés. Parallèlement, les résultats du KDQOL-SFTM 1.3 sont d’abord scorés selon les directives STROBE, puis analysés via le test des rangs signés de Wilcoxon. Ces analyses offrent une évaluation complète de l'impact du TDS. Résultats : Les résultats de santé, indiquent majoritairement des améliorations en faveur du groupe ayant adhéré au TDS. Cependant, elles ne sont significatives que pour le taux de cholestérol à chaque mesure, et le nombre d’hospitalisations à l’initiation de la dialyse. La qualité de vie des patients aux deux temps bénéficie significativement de l’effet de notre intervention en termes de santé perçue au moment de l’investigation, de réduction de l’impact des douleurs physiques ressenties sur les activités quotidiennes, et de capacité à exercer une activité rémunérée au cours des quatre dernières semaines. L’hypothèse que le TDS améliore la qualité de vie, en plus de la qualité des soins, est partiellement infirmée. Les résultats de l’étude révèlent des pistes claires pour l'amélioration future du TDS. Ces découvertes pourraient permettre de confirmer l'hypothèse dans une forme ajustée. Conclusion : La marge d'amélioration identifiée renforce l’urgence d'investir dans des approches de soins intégrées et centrées sur le patient, incluant une attention particulière aux besoins psychosociaux, afin de maximiser les bénéfices du TDS sur le bien-être global des patients.
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Introduction: Positive reporting is a complementary safety approach to Safety-I. Still underexplored in the literature, this thesis involves the implementation of positive reporting in two emergency services in Liège. The main objective is to analyze the implementation of a desirable event declaration (DED) tool. Secondary objectives are to compare the content collected by the created tool with that of debriefings and to identify barriers and incentives to its use. Method: This qualitative study is conducted in two phases. The first phase consisted of interviews with health and safety professionals to understand the implementation context analyzed using the CFIR framework. The second phase involved the implementation of a pilot declaration tool in paper format for five weeks. The content of the DEDs was classified according to WHO and DOLL classifications. Results and Discussion: The results show that the most frequent contents in the DEDs concern other units, the work environment, and the unit itself. In terms of WHO categories, care process-procedures and resources/organization/management predominate. However, adherence to the tool was limited The main identified barriers include a limited perception of the DED's added value compared to existing clinical debriefings, a lack of time, and overall demotivation related to reporting tools. To improve adherence, it is crucial to simplify reporting tools, provide regular feedback, and communicate improvements made through caregivers' efforts. Conclusion: The successful implementation of the DED requires a strong safety culture, institutional support, and adaptation of the tools to users' needs. Despite the challenges, strengthening the safety culture is essential to enhance the effectiveness of reporting tools and ultimately improve the quality and safety of care. Introduction : Le reporting positif est une approche de sécurité complémentaire à Safety-I. Encore peu explorée dans la littérature, le présent mémoire consiste en l'implémentation du reporting positif dans deux services d'urgence liégeois. L'objectif principal est d'analyser l’implémentation d’un outil de déclaration d’évènements désirables. Les objectifs secondaires sont de comparer le contenu collecté par l’outil créé avec celui des débriefings et d’identifier les freins et incitants à son utilisation. Méthode : Cette étude qualitative se déroule en deux phases. La première phase consistait en des entretiens avec des professionnels de la santé et de la sécurité pour comprendre le contexte d'implémentation analysé via le CFIR. La deuxième phase était l’implémentation d’un outil de déclaration sous format papier pendant cinq semaines. Le contenu des DED a été classé selon les classifications de l'OMS et du DOLL. Résultats et discussion : Les résultats montrent que les contenus les plus fréquents dans les DED concernent les autres unités, l'environnement de travail et l'unité elle-même. En termes de catégories OMS, les processus-procédures de soin et les ressources/organisation/gestion prédominent. Cependant, l'adhésion à l'outil a été limitée. Les principales barrières identifiées incluent une perception limitée de la plus-value de la DED par rapport aux débriefings cliniques existants, un manque de temps, ainsi qu’une démotivation globale liée aux outils de reporting. Pour améliorer l'adhésion, il est crucial de simplifier les outils de reporting, de fournir un feedback régulier et de communiquer sur les améliorations apportées grâce aux efforts des soignants. Conclusion : L'implémentation réussie de la DED nécessite une culture sécurité forte, un soutien institutionnel et une adaptation des outils selon les besoins des utilisateurs. Malgré les défis, renforcer la culture sécurité est essentiel pour améliorer l'efficacité des outils de reporting et, en fin de compte, la qualité et la sécurité des soins.
qualité des soins --- safety-II --- déclaration d’évènement désirable --- implémentation --- amélioration continue --- quality of care --- safety-II --- desirable event declaration --- implementation --- continuous improvement --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé
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Introduction : Les patients se rendant aux urgences présentent des pathologies diverses dont certaines nécessitent la mesure des gaz sanguins pour évaluer l’état de gravité et guider leur traitement. L’analyse des gaz sanguins par une ponction artérielle est la technique de référence utilisée pour déterminer le statut ventilatoire des patients. Le but de notre étude est d’évaluer si l’analyse des gaz sanguins par ponction capillaire peut être utilisée de manière alternative à la ponction artérielle dans l’évaluation des patients se présentant aux urgences adultes. Matériel et méthodes : L’étude menée est une étude prospective observationnelle monocentrique réalisée au C.H.U. Saint-Pierre. 242 paires de prélèvements de gaz sanguin artériel et capillaire ont été réalisées, 196 paires ont été incluses dans l’étude. Résultats : Les résultats montrent sur l’ensemble du groupe (n=196) une différence moyenne par échantillon pairé, de -0.009 pH (IC95% [-0.048 ;0.066]) et de 0.218 mmHG (IC95% [-8.139 ;7.701]) pour la PCO2 entre le prélèvement artériel et capillaire. Ces résultats montrent un haut degré de corrélation et de détermination pour le pH (R²=0.9 ; p<0.001) et pour la PCO2 (R²=0.93 ; p<0.001). En utilisant un seuil de 7.346 de pH, le prélèvement capillaire permet de détecter l’acidémie avec une sensibilité de 97.33%, une spécificité de 97.83% et 97.45% des échantillons sont bien classés. L’aire sous la courbe ROC pour identifier l’acidémie est de 0.99 (IC95% [0.987 ;1]). En utilisant un seuil de 7.45 de pH, le prélèvement capillaire permet de détecter l’alcalémie avec une sensibilité de 70.73%, une spécificité de 94.19% et 89.29% (175) des échantillons sont bien classés. L’aire sous la courbe ROC pour identifier l’alcalémie est de 0.937 (IC95% [0.901 ;0.972]). En utilisant un seuil à 45 mmHG pour la PCO2, le prélèvement capillaire permet de détecter l’hypercapnie avec une sensibilité de 93.85%, une spécificité de 90.08% et 91.33% (175) des échantillons sont bien classés. L’aire sous la courbe ROC pour identifier l’hypercapnie est de 0.99 (IC95% [0.987 ;1]). Conclusion: L’analyse des résultats montre que cette technique est fiable, précise et permet une bonne catégorisation des patients dans un service d’urgences adultes. Par sa facilité de condition d’exécution, la gazométrie capillaire peut permettre une évaluation plus précoce des patients se présentant aux urgences. L’absence de complications ainsi que l’amélioration du flux de patients dans le service par un triage plus pertinent, sont des avantages à prendre en considération pour le choix de cette technique alternative et complémentaire.
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Introduction : Les chutes chez les personnes âgées représentent un problème de santé publique en raison de leur fréquence, de leur coût sociétal et, surtout, de leurs conséquences. Face à cette réalité, il semble opportun d’entreprendre des actions afin d’en limiter l’incidence. Objectifs de l’étude : L’objectif de cette étude est d’apprécier l’impact d’un capteur de chute sur le nombre de chutes nocturnes en gériatrie en évaluant notamment sa spécificité et sa sensibilité. Cette recherche vise également à mesurer la satisfaction des infirmiers sur le capteur. Matériel et méthode : Cette étude quasi-expérimentale, quantitative et prospective, a permis de suivre 96 patients, répartis en groupe témoin et groupe contrôle, sur une période de cinq mois. Leurs caractéristiques sociodémographiques et cliniques ayant une influence sur le risque de chute ont été récoltés à leur admission. Pendant l’étude, le nombre de chutes effectives entre les deux groupes a été relevé. Concernant le capteur, le taux de vrais/faux positifs ainsi que le taux de vrais/faux négatifs ont été comptabilisés durant l’étude. Les données sociodémographiques des infirmiers ont également été relevées et leur opinion sur le dispositif a été mesuré à l’aide d’un questionnaire de satisfaction appelé « System Usability Scale ». Résultats : Un total de 96 sujets a été inclus dans cette étude : 52 patients dans le groupe témoin et 44 dans le groupe contrôle. Les deux groupes sont relativement homogènes pour les différents critères relevés ; seuls les antécédents de chute (p-valeur : 0,02), la prise d’insuline (p-valeur : 0,02) et de benzodiazépines (p-valeur : 0,01) présentent une hétérogénéité. Au total, 10 chutes ont été comptabilisées durant l’étude, une seule dans le groupe témoin et 9 dans le groupe contrôle. Ce résultat est statistiquement égal entre les deux groupes (p-valeur : 0,26). L’impact des capteurs sur la probabilité de chuter n’a pu être significativement mis en évidence (p-valeur : 0,33). Le capteur présente 399 vrais positifs pour 127 faux positifs, tandis que le nombre de vrais négatifs est de 980 pour 14 faux négatifs. Ce qui permet au dispositif Kaspard© d’obtenir une sensibilité de 96,6% et une spécificité de 88,5%. 13 infirmiers ont été inclus dans l’étude, composés à 92,3% de femmes et l’âge médian est de 31 ans (29-42). Le résultat obtenu au questionnaire de satisfaction est de 55 (52,2 – 57,5). Conclusion : Dans le cadre de cette étude, il n’a pas été permis de mettre en évidence un effet du capteur sur le nombre de chute. Toutefois, ce dernier présente une sensibilité et une spécificité similaires à ce que l’on peut trouver dans la littérature. Il serait donc intéressant de poursuivre cette étude sur un échantillon plus conséquent et à plus longue échéance afin d’obtenir un panel de données plus important. Mots-clés : Personnes âgées, chute, gérontechnologie, capteur de chute.
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Introduction : Un projet qualité du CHR Citadelle Liège a pour objectif de professionnaliser la communication au sein de l’institution. Tous les soignants ont été formés à la communication professionnelle en complétant un curriculum mixte. Le SBAR (Situation, Background, Assessment, Recommandation) est l’outil de communication retenu. Cependant, un an après la fin de la formation de masse, le SBAR reste peu utilisé au quotidien par les intervenants. Dans l’implémentation de ce projet qualité, il était attendu que les infirmiers en chefs perçoivent leurs rôles en tant que manager de proximité et conçoivent leurs missions en accord avec leur monographie de fonction. L’objectif principal de cette étude est d’analyser la perception et l’acceptation de leurs rôles par les infirmiers en chef dans la réalisation du changement. Nous tenterons également d’identifier les incitants et leurs besoins systémiques pour l’implémentation du SBAR comme outil de communication au sein de leur unité. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude qualitative exploratoire monocentrique. Les données ont été collectées lors d’entretiens individuels semi-directifs auprès de 13 infirmiers en chef du CHR Citadelle Liège. L’échantillon non probabiliste répond à des critères d’inclusions pondérés. Un codage itératif a permis une analyse catégorielle des contenus. Résultats : Les infirmiers en chef consultés semblent chercher avant tout la satisfaction et la reconnaissance de leur équipe. Ils mentionnent des besoins spécifiques dans la gestion de projets qualité mais ne s’identifient pas forcément comme un moteur dans la réussite du changement. Leurs stratégies managériales sont donc davantage orientées vers le soutien des collaborateurs aux dépens des relais hiérarchiques ou institutionnels. Les stratégies développées pour l’implémentation du SBAR sont peu présentes. Les infirmiers en chef attendent dans ce cas un soutien d’experts du changement sur le terrain et considèrent ne pas avoir les compétences requises pour implémenter un nouvel outil de communication structurée au sein de leur unité. Conclusion : Les infirmiers en chef interrogés semblent développer des stratégies de soutien dans l’accompagnement de projets qualité initiés par leur équipe. Les projets institutionnels demanderaient par contre davantage de ressources et de soutien extérieur pour être implémentés efficacement. Mots-clés : réalisation du changement, rôle de l'infirmier en chef, implémentation d’un projet qualité, communication professionnelle, SBAR
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Analyse comparative rétrospective du coût réel d’une prise en charge globale d’une victime au CPVS du CHU de Liège par rapport au financement prévu par l’IEFH, sur l’année 2021. Introduction À la suite de la ratification d’Istanbul par la Belgique, en octobre 2017, le projet pilote des Centres de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) a pu voir le jour au CHU de Liège, dans le cadre d’un projet fédéral mené par l’IEFH et l’UGent. Les CPVS sont des centres de prise en charge holistiques pour les victimes de violences sexuelles, rassemblant en un seul lieu les disciplinaires nécessaires au bon rétablissement physique et mentale des victimes. Objectifs Le premier objectif de ce travail était de déterminer si le financement octroyé par l’IEFH pour la prise en charge au premier jour de la présentation des victimes au sein du CPVS du CHU de Liège couvre le coût réel de ces prises en charge. Le second objectif était d’analyser s’il existe une différence significative entre les coûts d’une prise en charge d’une victime de moins de 16 ans, dépendant du trajet de soins pédiatrique, et celui d’une victime de plus de 16 ans. Matériel et méthode La première phase de l’étude s’est attachée à une analyse quantitative des données concernant les 379 victimes ayant bénéficié d’une prise en charge au CPVS du CHU de Liège durant l’année civile 2021. Une analyse financière stratégique a ensuite été menée afin de dégager les montant de soins utilisés par chaque patient, et de les comparer au financement octroyé. Conclusion Il apparait que le financement octroyé par l’IEFH au CPVS du CHU de Liège est suffisant pour couvrir la prise en charge initiale (Jour 0) d’une victime de violences sexuelles. Nous n’avons pas retrouvé de différence significative entre le coût réel d’une prise en charge d’une victime de moins de 16 ans et une victime plus âgée.
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