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Dans un contexte économique et concurrentiel de plus en plus féroce, les différents acteurs du secteur de la construction doivent sans cesse faire preuve de créativité. Alors que des méthodes de gestion et des outils numériques pointus sont mis en place, des gaspillages et de l’inefficacité sont encore constatés. Certains acteurs cherchent à mettre en place des solutions novatrices. C’est le cas du bureau de coordination COSEP qui face à un chantier problématique décide d’implémenter la philosophie Lean afin d’assainir la situation et rétablir une ambiance de travail plus positive. Ainsi, ce travail de recherche s’intéresse à identifier la méthode Lean concrètement mise en place par COSEP et à tenter de l’évaluer. Pour atteindre cet objectif, le chercheur a eu la possibilité d’être présent comme stagiaire au sein du bureau de coordination durant les six premières semaines de la mise en place de l’expérience. Afin d’investiguer au mieux, il a été nécessaire d’adopter une méthodologie évolutive qui tienne compte des réalités du terrain et des acteurs concernés. Ainsi, après une phase d’exploration nécessaire à une meilleure connaissance de la notion de Lean et du terrain sur lequel elle est implémentée, trois types d’acteur clé (initiateur, opérateur, adhérent) sont identifiés, une méthode d’observation directe spécifique et adaptée à chaque groupe est mise en place. Cette phase d’observation a permis l’élaboration d’enquêtes de contrôle de type évaluation/satisfaction personnalisées (questionnaire auto-administré, focus group, interview classique). Ce travail tente ainsi de proposer des pistes de réflexions et de recommandations pour aider le bureau COSEP à aller au-delà de la phase d’introduction de la démarche Lean et l’installer à long terme. En effet, le déploiement du Lean impose que l’on établisse un itinéraire clair avec des étapes à franchir dans un ordre logique. Concrètement, il est essentiel de donner une place spatiale optimale aux tableaux, de passer plus de temps sur ceux-ci, et que les adhérents les remplissent eux-mêmes. Il faut installer une sorte de rituel qui engage à la participation.
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Le LEAN Construction est une nouvelle approche d’organisation de chantier qui emprunte sa philosophie aux méthodes de management industriel développées par le constructeur automobile Toyota. Son apparition sur le marché belge est récente et les premières expériences montrent de grandes difficultés à l’implémentation. Les hommes, les structures internes et externes du chantier sont à la source de nombreux freins au LEAN Construction. Le présent travail s’intéresse à l’identification des barrières dans le cas du chantier Hamoir 14, situé à Uccle en région bruxelloise et conduit par l’entreprise Jacques Delens. Suite à une première phase d’observation, l’équipe de chantier a été soumise à une série d’entretiens semi-dirigés pendant lesquels il leur a été demandé de réagir objectivement face à la méthode LEAN Construction et à la manière dont elle s’implémente sur le chantier Hamoir 14. Une nouvelle catégorie de freins au LEAN Construction propre à la méthode est proposée en conclusion. En parallèle, cette étude se penche sur la caractérisation du LEAN Construction en tant que processus de changement sur base de l’ouvrage de François PICHAULT (2013). Les observations et les entretiens du chantier Hamoir 14 permettent finalement d’évaluer le LEAN Construction par cette approche sociologique.
Constuction --- LEAN Construction --- Freins --- Engineering --- Changement --- LEAN --- LEAN Management --- Ingénierie, informatique & technologie > Ingénierie civile
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Dans un contexte économique très concurrentiel, les entreprises de la construction ont cherché à se renouveler et à garantir leur performance par la réduction des coûts sans compromettre la qualité et la sécurité dans l’exécution des projets, et dégager ainsi des marges financières nécessaires pour leur pérennité. Face à ces enjeux, elles se sont appropriées les concepts du LEAN pour donner naissance au LEAN Construction au début de notre siècle. Défini comme un système de production orienté « satisfaction client » permettant la réduction systématique des gaspillages par tous les acteurs sur l’ensemble des activités, son implémentation dans les entreprises reste encore complexe. La littérature scientifique fait l’état d’une variété de démarches, de méthodes et d’outils associés à la pratique du LEAN Construction. C’est pourquoi nous nous sommes questionnée sur sa pratique sur les chantiers de construction et plus particulièrement, sur un chantier de Réhabilitation lourde/Rénovation à Paris dans le cadre d’une immersion pendant cinq mois dans une entreprise générale du BTP. Pour ce travail d’investigation, la méthodologie générale choisie est l’approche déductive -approche qui évolue au fur et à mesure de l’avancée des recherches-. Après une première phase d’exploration en interne qui nous a permis d’observer puis de nous familiariser avec le cas d’étude de terrain, s’est engagée une phase d’interrogation des acteurs clés via des entretiens semi-dirigés qui visait à évaluer la pratique du LEAN Construction sur un chantier. Afin d’approfondir notre réflexion, la dernière phase de recherche s’est intéressée à la mise en œuvre de deux outils du LEAN Construction, le LPS et les 5S au travers une démarche d’observation participante. Lors de notre investigation, nous avons constaté la difficulté de mise en œuvre d’une pratique LEAN Construction auprès de l’ensemble des acteurs du chantier. Nous nous sommes confrontée aux réalités du terrain, - imprévus, retards, arrêt d’utilisation de l’outil -, ce qui a rendu la collecte de données incomplète. Néanmoins ce travail de recherche met en lumière quelques pistes d’évaluation de l’implémentation d’une pratique LEAN Construction sur les chantiers.
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