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Réactions allergiques peranesthésiques aux Cliniques universitaires Saint-Luc : une première analyse
Authors: --- --- ---
Year: 2018 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire,

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Abstract

Background: Perianaesthetic hypersensitivity reactions are a rare secondary effect of anesthesia but serious consequences can occur, and may be fatal. ln Belgium, publications about epidemiology do not exist and a first overview is interesting to develop. Establishing a list with the most frequently incriminated substances and finding a high risk population is important to improve the prevention and the patient's management in pre-, per- and post­ anesthesia. Tools made by international recommendations and suggestions to improve the actual practice are discussed alter our results. Methods: This work is a retrospective analysis of thirty-three patients who were followed by the same allergologist from 2012 to 2015 in a context of Perianaesthetic hypersensitivity suspicion. Patients integrated in the analysis are female and male from all ages that benefitted from a local, regional or general anesthesia during a medico-surgical intervention. Data were founded in consultation folders and protocols writing by anesthetists and allergologist with the Medical Explorer program, which is the hospital database. Results: Twenty patients are diagnosed allergic to substance(s) used during anesthesia. Most reactions are lgE-mediated (n=19) and severe, from grade Ill (n=14) to IV (n=1). Substances most frequently incriminated for these cases are rocuronium (n=3), cefazolin (n=3), latex (n=3) and chlorexidine (n=3). Cross-reactivity between neuromuscular blocking agents and between cephalosporin’s are demonstrated. Incidence of hypersensitivity allergic reactions is higher for cardio-vascular interventions (25% of cases). Anesthesia induction (during or alter) is the most critical period during the intervention (60% of cases). We compared our results with anesthetist’s statistics and an incidence of perianaesthetic hypersensitivity diagnosed by the allergologist is estimated to 1/14 000 anesthesia’s. Conclusion: Our results were compared with other studies and are similar with the literature J. Perianaesthetic hypersensitivity allergic diagnosis is not easy to establish because of the unconsciousness of the patient during intervention and the rigor needed to the follow-up. Some difficulties were encountered during data collecting and one of them is the non- effectiveness communication between the different actors. The management in CUSL by the anesthetists and the allergologist is correct but it could be more performant, particularly insisting on good communication and complete data transcription which are essentials to assure an optimal follow-up. Objectifs : Les accidents d'hypersensibilités allergiques peranesthésiques constituent un effet secondaire rare de l'anesthésie mais pouvant entraîner de lourdes conséquences. En Belgique, il n'y a aucune donnée épidémiologique publiée traitant de ces incidents et un premier aperçu mérite d'être exposé. Une mise au point des substances les plus fréquemment en cause dans ces réactions ainsi que la recherche d'une population à risque sont des éléments importants pour améliorer la prévention et la gestion des patients concernés. Méthode : Il s'agit d'un travail rétrospectif analysant les dossiers de 31 patients s'étant rendus en consultation chez un allergologue des Cliniques Universitaires Saint-Luc (CUSL) en quatre ans de temps (de 2012 à 2015) dans le cadre d'un bilan d'accident allergique peranesthésiques. Les patients intégrés dans l'analyse sont des sujets masculins et féminins, de tout âge, et ayant subi des interventions médico-chirurgicales de tout type nécessitant une anesthésie locale, locorégionale ou générale. Les données ont été récoltées à l'aide des dossiers et protocoles de l'anesthésiste et c'e l'allergologue concernés grâce au programme hospitalier Medical Explorer.Résultats : Vingt patients ont pu être diagnostiqués allergiques à une substance utilisée dans le cadre de l'anesthésie. La plupart des réactions allergiques sont de type lgE-médié (n=19) et sévères, de grade Ill (n=14) ou IV (n=1). Les substances médicamenteuses le plus fréquemment incriminées pour ces patients sont le rocuronium (n=3), la céfazoline (n=3), le latex (n=3) et la chlorexidine (n=3). Des réactions croisées entre curares et entre céphalosporines ont été mises en évidence. L'incidence des réactions d'hypersensibilité allergique est plus élevée dans les interventions cardio-vasculaires (25% des cas) et elles s'observent davantage pendant ou à la fin de l'induction (60% des cas). En comparant ces chiffres aux statistiques des anesthésistes des CUSL, cela correspond à une incidence d'accidents allergiques diagnostiqués par cet allergologue à 1/14 000 anesthésies.Conclusion : Les résultats sont confrontés à la littérature et nous remarquons une tendance similaire dans notre travail avec les données actuellement disponibles. Le diagnostic d'une hypersensibilité allergique peranesthésiques n'est pas facile à poser étant donné l'état d'inconscience du patient au cours de l'anesthésie générale et la rigueur nécessaire au suivi. La prise en charge aux CUSL, par les anesthésistes et les allergologues, est correcte mais pourrait être encore plus performante, notamment en insistant sur la bonne communication et l'encodage complet des données qui sont essentiels pour assurer un suivi optimal du patient.

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