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ULiège (2)


Resource type

dissertation (2)


Language

French (2)


Year
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2018 (2)

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Dissertation
Impact de la lumière sur le fonctionnement cognitif. Dissociation de l'impact entre les processus cognitifs automatiques et contrôlés dans une tâche de mémoire et leur interaction avec la lumière
Authors: --- --- --- ---
Year: 2018 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

La lumière n’est pas uniquement indispensable à la vision, mais joue aussi un rôle dans un ensemble de fonctions dites "non-visuelles" comme la synchronisation de notre horloge biologique avec l’alternance jour-nuit (Czeisler & Gooley, 2007). La lumière constitue également un stimulant efficace pour l’éveil et la cognition et elle est couramment employée pour améliorer la performance cognitive, et pour lutter contre la somnolence (Cajochen, 2007). Un type de cellule sensible à la lumière (photorécepteur) appelé mélanopsine a été découvert dans l’œil (Hattar, 2002). La mélanopsine est particulièrement sensible à la lumière bleue et il a été montré que ce type de lumière s’avère le plus efficace en tant que stimulant cognitif. Des études en IRMf ont également montré une influence importante de la lumière sur les corrélats cérébraux sous-tendant un effort cognitif chez l’homme (Vandewalle et al., 2009). Curieusement, même l’exposition à des écrans LED (contenant une quantité de lumière bleue plus importante que les écrans d’ordinateurs classiques) a des effets plus importants sur la vigilance subjective et la performance cognitive que les écrans classiques (Cajochen et al., 2011). Les effets comportementaux ont été démontrés de façon relativement robuste pour des tâches de vitesse de traitement (e.g. temps de réaction simple). Cependant, la littérature est plus mixte en ce qui concerne l’effet de la lumière sur des tâches impliquant un contrôle cognitif plus important. L’objectif de ce mémoire consistera a investiguer l’effet de la lumière enrichie en bleu sur les performances à des tâches permettant de mieux dissocier entre les aspect de vitesse de traitement, de contrôle cognitif et les aspects plus automatiques du fonctionnement cognitif. 16 volontaires jeunes se soumettront à 2 conditions expérimentales (cf.Chellappa et al. 2011). Pour les deux sessions, le protocole démarrera 10 heures après l’heure d’éveil habituelle des volontaires. D’abord, les volontaires seront exposés à 1.5 de conditions de lumière tamisées (<8 lux), suivi de 2 heures d’absence de lumière (0 lux, phase d’adaptation). Par la suite, l’exposition lumineuse démarrera pour une durée de 2 heures (exposition à la lumière bleue dans la condition active, DIM light ou autre lumière pour la condition contrôle ?). Pendant ce temps, une batterie de tests cognitifs seront administrés. L’hypothèse sous-jacente est que la lumière induit une stratégie favorisant la vitesse de traitement à la précision des réponses (« speed-accuracy trade-off »), se traduisant par une accélération généralisée la vitesse de traitement aux tâches, mais une diminution dans les réponses correctes, notamment aux tâches nécessitant un l’inhibition de réponses automatisées (de type go-nogo).&#13;Généralement, ce travail contribuera à une meilleure caractérisation du potentiel stimulateur de la lumière sur les performances cognitives.


Dissertation
Identification et discrimination : La sémantisation des souvenirs en mémoire visuelle
Authors: --- --- ---
Year: 2018 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

De nombreuses études ont proposé au fil des années des théories tentant d’expliquer le rôle de l’hippocampe dans l’encodage et la récupération des souvenirs. Les deux théories les plus connues, le Modèle Standard de Consolidation des Systèmes et la Théorie des Traces Multiples, font des prédictions relativement opposées sur le sujet. Une autre théorie plus récente, l’Hypothèse de Transformation tente de les combiner, tout en prenant en compte la question importante de la gestion de l’interférence des souvenirs. Enfin, une théorie plus neuve encore, la Théorie des Traces Compétitives, reprend divers éléments des théories présentées précédemment. Notre objectif est de confirmer ou d’infirmer les conclusions de l’étude de Reagh et Yassa (2014) qui teste l’une des théories récentes de la consolidation mnésique, la Théorie des Traces Compétitives, soutenant que l’exposition répétée d’événements qui se ressemblent entraine leur sémantisation et leur stockage dans des régions néocorticales. Nous cherchons également à vérifier que la théorie de consolidation proposée est vérifiée quelle que soit la manière dont les informations sont encodées, en évaluant si la sémantisation est diminuée ou non si on favorise un encodage des traits uniques des images. Nous avons recruté 24 participants sains, âgés de 18 à 30 ans. Nous leur avons administré une tâche dans laquelle des images d’objets présentés 1x ou 3x étaient proposées lors d’une phase d’encodage incident. Celle-ci était suivie d’une phase de reconnaissance surprise dans laquelle était montrées des images identiques, des leurres similaires ou des nouvelles images. Nos résultats sont concordants avec ceux de Reagh et Yassa (2014) et renforcent ceux-ci, en montrant avec la répétition : une augmentation de la reconnaissance générale des cibles, ainsi qu’une diminution des capacités de discrimination des leurres similaires.

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