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À partir du cas de la défunte université de Helmstedt, l’enquête se propose d’étudier l’organisation de l’enseignement supérieur au sein de l’espace germanique luthérien entre la guerre de Trente Ans et l’aube des Lumières – entre la double coupure de la confessionnalisation et de la territorialisation, et la fondation des universités de Halle et de Göttingen. Grâce aux nombreuses archives conservées, et notamment à l’examen précis des comptes rendus trimestriels des professeurs sur leurs enseignements, on peut observer l’évolution des chaires au sein des facultés, et la confronter tant aux attentes officielles qu’aux stratégies individuelles des différents professeurs. Chacune des quatre facultés qui composent l’université (théologie, droit, médecine et philosophie) est passée en revue, à travers son organisation institutionnelle, le contenu des enseignements qu’elle propose, ou encore les personnalités des professeurs et leurs méthodes. Mais au-delà, il s’agit aussi de proposer un essai d’histoire sociale des pratiques intellectuelles et de la construction des savoirs, afin de préciser les évolutions qui ont abouti, à terme, à la naissance d’un nouveau modèle universitaire dans l’espace germanique au XVIIIe siècle, et plus encore à l’émergence de l’institution humboltienne au siècle suivant.
History --- Helmstedt --- université de Helmstedt --- réforme --- saint empire romain germanique --- XVIIe siècle
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« Je ne suis pas superstitieux : cela porte malheur. » Absurde, la boutade d’Alphonse Allais ? Pas si sûr. Il n’y a pas de définition claire et sûre de la superstition. Mais il existe une multitude de discours destinés à la détruire, la combattre et la disqualifier.D’où cette anthologie sans égale qui, dressant l’histoire et la géographie du mot, établit un panorama complet de la culture globalisée. Qui, de la Renaissance à aujourd’hui, en passant par la Réforme, les Lumières, le Romantisme, la Belle-époque, dessine un tableau exhaustif de la modernité conquérante. Qui, de l’Europe à tous les continents, établit une recension détaillée de la confrontation des civilisations.Une anthologie qui, entre descriptions et caricatures, critiques et injures, découvertes et préjugés, enrôle à son service Montaigne, Spinoza, Descartes, Bayle, Kant, Bergson et Nietzsche, mais aussi Luther, Goethe, Sand et Hugo, et encore les écrivains voyageurs, scientifiques ou polémistes, non sans réserver quelques surprises dont Frazer, l’anthropologue défenseur des « sauvages » et de leurs « crédulités ».Avec, au bout du compte, une belle leçon éthique : si l’on veut aller au-devant de l’autre dans sa différence, alors faut-il se faire une raison de sa croyance.Une somme indispensable, un plaisir de lecture.
Superstitions --- Histoire religieuse --- Histoire. --- Histoire
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