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UCLouvain (1)


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book (1)


Language

French (1)


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1997 (1)

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Sensibilité des thermorécepteurs cutanés : comparaison de deux tests
Authors: ---
Year: 1997 Publisher: Bruxelles: UCL,

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Abstract

En milieu de travail, les outils vibrants sont utilisés de façon assez fréquente. La main d’œuvre exposée aux vibrations manu-brachiales varie entre 1.7 et 3.6% de la population ouvrière, selon les pays (Autriches, Etats-Unis, France, Pays-Bas, Royaume Uni, Suède et Suisse) (Christ et al, 1989).
En France, plus de 300 000 se servent de machines portatives vibrantes (Donati et Bitsch, 1991) (2) et aux USA, ce nombre est estimé à 1.2 million. Cependant, les risques liés aux vibrations passent souvent inaperçus ou au second plan.
Les effets de la vibration manu-brachiale sur la santé sont fonction des caractéristiques vibratoires de l’outil et des conditions d’exposition. Généralement, les vibrations rencontrées en industrie sont complexes, formées d’un ensemble d’ondes sinusoïdales, d’une certaine fréquence et d’une certaine amplitude. Elles sont classées en vibration de basses fréquences (de 0 à 60 Hz), de moyenne fréquence (de 60 à 500 Hz) et de hautes fréquences (sup à 500 Hz).
Les pathologies liées aux vibrations manu-brachiales ont été l’objet de plusieurs études, elles peuvent consister en des problèmes vasculaires, des lésions ostéo-articulaires, des troubles neurologiques ou vasculaires (Pelmear et Taylor 1992).
- Les lésions ostéoarticulaires sont surtout associées à l’utilisation d’outils de basses fréquences, qui se traduisent pas des arthroses, nécrose du semi-lunaire, (maladie de Kienbock) ; pseudarthrose du scaphoïde et des géodes. Elles ne sont diagnostiquées qu’à l’examen radiologie.
- Les troubles vasculaires se présentent sous la forme du phénomène de « Raynaud » ou syndrome du « doigt blanc », et sont provoqués généralement par l’exposition à des moyennes fréquences.
- Les troubles musculaires se traduisent par une diminution de concentration musculaire maximale et de la force de préhension (Pyykkö et al, 1986)
- Quant aux troubles neurologiques, ils semblent être les premiers à apparaître et se manifestent pas des paresthésies, des engourdissements, des troubles de la sensibilité tactile … Il peut s’agir d’une neuropathie localisée (c’est le cas de syndrome du canal carpien) et/ou d’une neuropathies diffuse qui va de la simple perte temporaire de la sensibilité tactile ou thermique, à la destruction des terminaisons nerveuses (Lundström, 1986).
les troubles neurosensoriels peuvent affecter les différents types de récepteurs sensoriels tels que, les mécanorécepteurs, nocicepteurs, thermorécepteurs …
- Les mécanorécepteurs qui sont sensibles à la déformation mécanique du récepteur lui-même ou des cellules environnantes ;
- Les nocicepteurs qui sont sensibles aux lésions tissulaires, que l’agent vulnérant soit physique ou chimique ;
- les thermorécepteurs qui sont sensibles aux modifications de la température, au froid pour certains récepteurs et à la chaleur pour d’autres.
Vibrations manu-brachiales et mécanorécepteurs dont l’objet d’une étude réalisée par l’Unité Hygiène et Physiologie du Travail (HYTR) de l’UCL. La relation entre vibrations et thermosensibilité est le but de la présente étude qui va consister à :
- Un passage en revue du mode de fonctionnement des thermorécepteurs ainsi que leurs structures histologiques et anatomiques.
- Une revue des différents tests seuil de sensibilité thermique (thermo esthésiomètres).
- La détermination du seuil de sensibilité thermique par deux tests différents et la comparaison entre ces deux tests chez des sujets non exposés aux vibrations.
- L’évaluation de l’effet de la vibration sur la thermosensibilité chez des travailleurs exposés.
- Confrontation des résultats de l’étude aux données de la littérature

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