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L’objectif de notre recherche est d’étudier l’impact du timing pubertaire perçu, de l’estime de soi et, plus particulièrement des standards socioculturels de la beauté véhiculés par les médias, sur l’estime de soi corporelle des adolescents de 12 à 16 ans, en fonction du sexe.A partir de cet objectif, quatre hypothèses ont été formulées et testées. Selon la première, l’estime de soi corporelle des adolescentes est plus négative que celle des adolescents. La deuxième supposait que les standards de beauté véhiculés par les médias influencent négativement l’estime de soi corporelle des adolescents et, plus fortement, des adolescentes. La troisième, quant à elle, postulait qu’une faible estime de soi participe à une insatisfaction corporelle chez les adolescentes. Enfin, la quatrième hypothèse supposait qu’un timing pubertaire perçu comme précoce influence négativement l’estime de soi corporelle des adolescentes et positivement celle des adolescents. L’échantillon de notre étude est composé de 298 adolescents, dont 160 filles et 138 garçons, issus de la province de Liège (âge moyen : 14.52 ± 1.15). Les adolescents ont répondu à quatre auto-questionnaires : version masculine et féminine du BES, SATAQ-3, PTSA et EES-10.Nos résultats indiquent, comme attendu, que l’estime de soi corporelle des garçons est plus élevée que celle des filles. Ils montrent également que l’estime de soi influence l’estime de soi corporelle des adolescents de notre échantillon mais que, contrairement à nos hypothèses, cette influence est plus importante chez les garçons. Les résultats indiquent aussi que, contrairement à nos hypothèses, ni le timing pubertaire perçu, ni les standards de beauté véhiculés par les médias n’influencent l’estime de soi corporelle des adolescents de notre échantillon, si ce n’est la sous-échelle « Information » du SATAQ-3 dans la population masculine.
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