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Régulièrement, en maison de repos, le médecin est amené, lors de ses gardes ou en visite de routine, à prendre en charge des patients confus, incapables de s'exprimer et dont l'état général se dégrade. Il n'est alors pas toujours facile de prendre une décision les concernant lorsqu'aucune directive n'apparaît dans le dossier. De nombreuses réflexions éthiques, déontologiques et juridiques entrent en ligne de compte. Alors que les lois de 2002 relatives aux droits du patient, aux soins palliatifs et à l'euthanasie nous donnent des bases solides pour une prise en charge respectueuse du patient, dans la pratique, les choses n'en sont pas pour autant aisées. Pallium et la fondation roi Baudouin ont développé le PSPA (projet de soins personnalisé et anticipé) afin de faire valoir les volontés du patient. Il a été démontré que le PSPA et les directives anticipées améliorent la prise en charge de ces patients et ce, dans le respect de leur autonomie. Le PSPA est cependant peu mis en place par les soignants. Pourquoi? Quels en sont les freins ? L'objectif de ce travail sera de répondre à ces questions à l'aide de la littérature ainsi que de l'expérience de différents professionnels de la santé (éthiciens, psychiatre, membre de la plateforme de soins palliatifs de Bruxelles, membre du comité d'éthique de Liège ...)Le but de ce travail n'est pas de trouver un consensus concernant les questions éthiques exposées mais d'ouvrir l'esprit des praticiens à la réflexion et de leur permettre de contourner les obstacles au bon fonctionnement du PSPA.

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