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L'incroyable histoire du site de Qumran, où ont été découverts, il y a un peu plus de cinquante ans, des manuscrits datant de l'époque de Jésus. Neuf cents textes originaux qui ont bouleversé l'image du judaïsme antique. En novembre 1947, l'archéologue israélien Eleazar Sukenik trouve chez un commerçant de Jérusalem un fragile rouleau de cuir de chevreau et réalise qu'il vient de faire une découverte sensationnelle. En effet, le document date du temps de Jésus. Par la suite, des fragments de près de neuf cents textes originaux rédigés en hébreu, en grec et en araméen sont découverts dans les grottes des environs de Qumran, sur la rive nord-ouest de la mer Morte. Neuf d'entre eux décrivent une période où il est beaucoup question des Esséniens, une secte de juifs ascètes. L'existence de ces fameux manuscrits de Qumran a bouleversé l'image du judaïsme antique et engendré de nombreuses spéculations quant au lien qui unissait ces hommes pieux à saint Jean-Baptiste, à Jésus et au christianisme. Depuis plus de cinquante ans, les chercheurs travaillent à la traduction de ces textes. Les écrits les plus sensationnels sont des copies des différents textes de l'Ancien Testament, rédigés mille ans plus tôt que ceux que l'on connaissait jusqu'alors. Reste à savoir si l'on reconstituera un jour ce gigantesque puzzle fait de milliers de fragments épars...Interviews: Magen Broshi (Musée d'Israël, Jerusalem), Olav Roehrer-Ertl (Anthropologue), Jean-Baptiste Humbert (Archéologue), Pr Hartmut Stegemann (Théologien), Adolfo Roitman (Conservateur du Sanctuaire du Livre, Jerusalem), Juergen Zangenberg (Théologien), Pr Yizhar Hirschfeld (Archéologue), Pr Hanan Eshel (Archéologue).

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A 350 km des pyramides, sous le sable du désert Libyque, les archéologues ont découvert les ruines d'oasis florissantes de l'époque gréco-romaine. Un chantier exceptionnel. Eté 1999 : dans la petite oasis de Bahariya, à 335 km au sud-ouest du Caire, des archéologues découvrent un immense cimetière remontant à l'époque gréco-romaine. Le responsable des fouilles, Zahi Hawass, pense que 10 000 momies embaumées dans leurs sarcophages multicolores pourraient reposer sous le sable du désert... Les archéologues ont longtemps négligé les zones désertiques. Or certaines ont parfois abrité de luxuriantes et riches oasis. Il n'est pas impossible que l'on y découvre les ruines de splendides palais et des trésors inattendus. Certains chercheurs pensent que les cités du désert Libyque servaient autrefois de plaque tournante à de nombreux trafics : or, ivoire, peaux et autres objets précieux. Une fois devenue province romaine, l'Egypte se serait transformée en un repaire de "pirates des sables" qui auraient fini par provoquer le déclin économique d'une des plus brillantes civilisations de l'Antiquité. Interviews: Nasry Iskander (Spécialiste des momies, Le Caire), Zahi Hawass (Responsable des fouilles, Bahariya), Christian Loeben (Université Humboldt Berlin).

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Pendant longtemps, on a vu dans les combats de gladiateurs l'expression de la brutalité à l'état pur. Mais ils mettaient aussi en scène les vertus cardinales de la Rome antique... Ce documentaire tente de reconstituer le quotidien de ces hommes à poigne et de révéler leur vrai visage. Aujourd'hui, les chercheurs sont persuadés que les jeux du cirque de la Rome antique étaient plus qu'un simple divertissement, un sport brutal ou un symbole de l'autorité et de la domination romaine. Ces combats au corps à corps avaient également pour but de glorifier les grandes vertus romaines : courage, bravoure, endurance... Qui étaient les gladiateurs ? Des prisonniers de guerre, des criminels condamnés à mort, des chrétiens martyrisés ? Ou bien des volontaires venus chercher la gloire dans les arènes ? Comment vivaient-ils et comment mouraient-ils ? Des découvertes archéologiques et des documents historiques ont permis de reconstituer les armes et l'équipement de ces hommes voués à la mort dans l'arène. Les "mosaïques des gladiateurs" de la villa Borghese et de l'ancienne cité romaine d'Augusta Raurica, près de Bâle, nous entraînent sur les traces des gladiateurs, notamment du plus célèbre d'entre eux, Spartacus. L'occasion de retracer son incroyable destin, de sa captivité à sa mort en 71 av. J.-C. Interviews: Pr. Keith Bradley, Marcus Junkelmann, Ariane Kemkes-Grottentaler, Raffaela Giuliani, Juliane C. Wilmanns

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Depuis l'Antiquité, la figure de l'homme-lion a nourri l'imagination des artistes et inspiré les recherches des scientifiques. L'énigme du sphinx de Gizeh reste entière. Qui a ordonné sa construction ? Qui son visage abîmé par le temps représente-t-il ? Plongeon dans des siècles d'histoire, de polémiques, de symboles et de mystère. Qui a ordonné la construction de la célèbre statue de lion à tête humaine qui se dresse à Gizeh, près du Caire ? Le pharaon Khéphren ou le pharaon Khéops ? Qui ce géant haut de 19,8 mètres représente-t-il ? Quand a-t-il été érigé ? Pour certains, sa construction est contemporaine de celle des pyramides, bâties il y a 4 500 ans. Pour d'autres, pyramides et sphinx datent d'il y a 10 500 ans et ont été conçus selon un plan inspiré des astres. D'autres encore affirment avoir découvert sur le sphinx les traces d'une gigantesque crue : Noé serait-il le créateur de l'homme-lion de pierre ? Une clef de l'énigme. Pour éclaircir le mystère, Martin Papirowski a demandé à des informaticiens de reconstituer virtuellement le visage aujourd'hui abîmé du sphinx. Ces reconstitutions animées ont ensuite été examinées par des experts en criminologie, spécialistes des portaits-robots de malfaiteurs. Parallèlement, des archéologues tentent de trouver un labyrinthe qui serait situé sous le sphinx. En effet, le voyant américain Edgar Cayce a évoqué, lors d'une transe, l'existence d'une chambre souterraine où serait conservée l'histoire secrète de l'humanité. Le découverte récente d'une tombe située à 30 mètres de profondeur relance le débat... Depuis des siècles, le mystère du sphinx de Gizeh reste entier. En quête d'une clef à cette énigme, le réalisateur consulte des ouvrages anciens dans une bibliothèque d'Amsterdam, puis rencontre à Hambourg des francs-maçons qui lui ouvrent les portes de leur salle sacrée...Interviews: Robert Bauval (auteur de best-sellers), Zahi Hawass (Egyptologue), Rainer Stadelmann (archéologue), Markus Schoenpflug (criminologue).

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Pendant trente ans, Henry Morgan fut le cauchemar des Espagnols dans les Caraïbes. Portrait d'un flibustier patriote et sans scrupules dont le fabuleux trésor reste introuvable. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, le Gallois Henry Morgan sème la panique dans la mer des Caraïbes. Excellent stratège, le flibustier s'en prend aux vaisseaux et aux ports espagnols. Il conquiert notamment les places fortes de Puerto Principe et Portobello, en Amérique centrale. Mais sa plus belle victoire est la prise de la région de Panama. Ce coup d'éclat fait la joie des Anglais et lui vaut d'être anobli par le roi Charles II en 1674. Sir Henry Morgan a beau avoir tué et pillé sans scrupules pendant trente ans, il est nommé vice-gouverneur de la Jamaïque. C'est à Port-Royal (aujourd'hui Kingston) que le flibustier s'installe alors avec toutes ses richesses. C'est aussi là qu'il meurt le 25 août 1688 - le héros a droit à des funérailles nationales. Mais quatre ans plus tard, l'île est dévastée par un terrible tremblement de terre et les flots engloutissent la tombe du flibustier... Interviews: Peter Earle (Historien), Matthias Kopfmüller (Plongeur), Klaus Keppler (Expert en épaves), Michel Paret (Historien).