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D'Ève à Thamar en passant par Sara et Ruth, des filles de Loth à la reine de Saba, sans oublier les anonymes, dont la célèbre fiancée du Cantique descantiques , qu'elles soient héroïnes comme Esther ou Judith, ou menaçantes comme la pythonisse d'Endor ou Dalila : toutes ces femmes bibliques peuplent l'imaginaire collectif et la littérature, lui apportant soit sa matière même, soit une coloration particulière, soit encore une certaine orientation idéologique.Cet ouvrage s'intéresse à la présence de figures féminines issues de l'Ancien Testament dans la littérature. Les études ici réunies portent sur divers genres littéraires, diverses époques (de l'Antiquité à la période contemporaine) et diverses aires culturelles ou linguistiques. Il s'agit d'analyser la réception et la réécriture de multiples fi ures bibliques féminines, certaines connues, d'autres obscures ou anonymes, et la manière dont les textes littéraires se saisissent des potentialités poétiques que recèlent ces figures. C'est bien sous l'angle de la recréation que le livre tente de saisir la présence des figures bibliques féminines, tout en théorisant la notion d'écart entre le modèle biblique et son incarnation littéraire.

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Ce volume d’hommages à Patrick Laurence, spécialiste des Pères de l’Église, mais aussi de la condition féminine et du droit dans l’Empire romain tardif, rassemble vingt-trois études, réparties en trois rubriques. La première traite des femmes dans l’Antiquité, depuis quelques figures mythiques ou réelles dans la littérature (Homère, Cicéron, Virgile, Ovide, saint Jérôme, Robert Garnier) jusqu’aux institutions familiales (selon Cassiodore). La deuxième offre diverses analyses de l’art de la lettre chez des auteurs tels que saint Jérôme encore, Sidoine Apollinaire ou Juste Lipse. La troisième est consacrée à l’univers biblique : interprétations chrétiennes de modèles anciens, vies de saints (sainte Barbe, saint Martin de Tours), questions d’ecdotique, relecture contemporaine enfin chez le Hongrois Miklós Hubay.

Classical literature --- Latin literature --- Women in literature --- Women in Christianity --- Letter writing, Latin --- Discipling (Christianity) --- Church history --- History and criticism --- History --- 276 <082> --- Apostolic Church --- Christianity --- Church, Apostolic --- Early Christianity --- Early church --- Primitive and early church --- Primitive Christianity --- Fathers of the church --- Great Apostasy (Mormon doctrine) --- Disciplemaking (Christianity) --- Shepherding (Christianity) --- Christian life --- Evangelistic work --- Spiritual formation --- Latin letter writing --- Woman (Christian theology) in literature --- Women in drama --- Women in poetry --- Patrologie. Patristiek--Feestbundels. Festschriften --- Festschrift - Libri Amicorum --- Classical literature - History and criticism --- Latin literature - History and criticism --- Women in Christianity - History --- Letter writing, Latin - History --- Discipling (Christianity) - History --- Church history - Primitive and early church, ca. 30-600 --- Laurence, Patrick

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Cet ouvrage reprend les communications au colloque « La dissidence dans tous ses états. Hérétiques, révoltés, insoumis, indignés… », qui s’est tenu à Mazamet les 15 et 16 septembre 2012 à l’initiative du CIRCAED (Collectif international de recherche sur le catharisme et les dissidences). Dans l’esprit des organisateurs, il s’agissait de mettre à l’épreuve la pertinence même du programme intellectuel de l’association : promouvoir des recherches sur le catharisme et les dissidences. Tout le défi est dans ce « et » : articuler le registre historiographique bien balisé des études sur les « hérésies » dans l’espace chrétien, de l’Antiquité à la Réforme, avec une réflexion plus large et plus contemporaine sur les formes particulières d’opposition politique ou d’objection de conscience qui, dans les pays totalitaires, ont été désignées comme le fait de dissidents. Le plus gros dossier de l’ouvrage porte sur les dissidences religieuses dans le monde chrétien. En harmonie avec les tendances actuelles de la recherche, les études ont en commun de questionner les catégorisations conduisant ou pas au constat de dissensus (et à la répression) en fonction, notamment, de l’ancrage social des prises de position hétérodoxes. Elles émanent majoritairement d’historiens travaillant sur chacune des quatre périodes traditionnelles. La réunion d’études de cas éloignées dans le temps contribue à mettre au jour des logiques de situation comparables, mais aussi corrélées aux contextes spécifiques et aux changements globaux. Les contributions d’une philosophe, d’un anthropologue et d’une spécialiste de l’oeuvre de Simone Weil visent pour leur part à préciser la notion de dissidence comme posture d’opposition singulière.

Dissidents (religion) --- Hérésies chrétiennes --- Histoire --- Dissenters, Religious --- Christian heresies --- Dissenters --- Albigenses --- Government, Resistance to --- Religion and politics --- Dissidents (Religion) --- Dissidents --- Cathares --- Résistance au gouvernement --- Religion et politique --- History --- Congresses --- Congresses. --- Congrès --- Hérésies chrétiennes --- Résistance au gouvernement --- Congrès --- Religion --- dissidence --- christianisme --- religion --- politique

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La lettre, lieu d’échange et de dialogue, traditionnellement définie depuis Cicéron comme une « conversation entre amis séparés », peut également offrir un espace privilégié à l’expression des antagonismes - malentendus, différends, âpres controverses. Croiser la notion d’épistolaire avec celle de conflit et de polémique amène alors à repenser avec une acuité particulière la signification de la lettre. Un premier aspect important concerne l’attitude de l’épistolier, son degré d’implication et l’image de soi qu’il cherche à construire (ethos) : si en cas d’affrontement direct la violence verbale est généralement évitée, quand le destinataire est seulement pris à témoin la lettre donne volontiers cours au langage des passions (indignation, moqueries), aux procédés de dévalorisation de l’adversaire ou tout au moins à l’ironie. Mais c’est aussi la fonction et la portée de la lettre qui est en jeu, qu’il s’agisse de clarifier sa pensée devant l’autre, de diffuser un débat, d’exacerber les tensions ou au contraire d’œuvrer à l’apaisement. Telles sont les questions examinées à travers les trente contributions de ce volume, qui traitent de conflits personnels entre correspondants, de luttes politiques, de controverses religieuses et théologiques, de confrontations d’idées (philosophie et rhétorique), d’affrontements autour de la médecine, et enfin de rivalités entre érudits et de polémiques littéraires.

History --- Literary Theory &amp; Criticism --- conflits --- littérature épistolaire --- correspondance --- Polémique --- controverses