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La conscience des troubles mnésiques dans la maladie d'Alzheimer est un phénomène exploré depuis de nombreuses années. Ce mémoire a eu pour objectif de mettre en évidence une altération spécifique des processus de monitoring de la métamémoire chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Pour ce faire, deux épreuves de mémoire ont été administrées à des personnes atteintes de cette pathologie ainsi qu'à des personnes âgées en bonne santé. La première est une tâche de FOK sémantique et la seconde est une tâche de FOK épisodique. Au travers de ces deux tests, différentes mesures du monitoring de la métamémoire ont été relevées. Les résultats de ce mémoire mettent en évidence principalement deux éléments. D'abord, on constate un déficit du monitoring spécifique aux situations impliquant la récupération d'informations en mémoire épisodique. Ensuite, on observe que les processus à l'origine du monitoring en situation de récupération d'informations sémantiques ainsi qu'en situation d'encodage de nouvelles informations semblent préservés.

Démence sénile --- Mémoire --- Métacognition --- trouble

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Dans le contexte de travail actuel, il est généralement attendu des travailleurs qu’ils aillent au-delà des exigences basiques de leurs postes. Cette implication renvoie à des comportements spécifiques appelés comportements de citoyenneté organisationnelle, ou OCB. Parmi ces comportements, on retrouve l’altruisme, la courtoisie, le civisme, la conscience professionnelle, le sportsmanship, la voice, ou encore la loyauté. Ensemble, ces comportements contribuent à la performance organisationnelle ainsi qu’au bon fonctionnement des équipes de travail. En parallèle, la problématique de la fatigue au travail est aujourd’hui au centre des préoccupations politiques et sociales. Notre objectif était de déterminer l’influence de la fatigue sur ces comportements de citoyenneté organisationnelle. Pour des raisons méthodologiques, nous avons choisi de travailler avec éducateurs spécialisés, travailleurs propices à présenter des OCB. D’une part, nous voulions déterminer si un même individu était plus performant sur les OCB lorsqu’il était en forme, et moins performant lorsqu’il était fatigué. D’autre part, nous voulions savoir si, de manière générale, les individus plus fatigués étaient moins performants sur les OCB en comparaison avec des personnes en forme. Malheureusement, les résultats de l’enquête par questionnaires ne permettent pas de valider nos hypothèses de travail. Nous ne sommes donc pas en mesure de déterminer précisément le rôle joué par la fatigue en ce qui concerne les OCB. Cependant, les informations récoltées lors des focus-group nous amènent des éléments de réponse ainsi que des nouvelles pistes de recherches dans cette thématique. A l’heure actuelle, fatigue et comportements de citoyenneté organisationnelle sont des sujets que nous ne pouvons ignorer. En comprendre les mécanismes est une priorité, dans la mesure où cela permettra à la fois d’améliorer la performance organisationnelle et de contribuer au bien-être des travailleurs.

Educateurs spécialisés --- Emplois -- Analyse --- Climat organisationnel --- Comportement organisationnel --- Conditions de travail --- Fatigue --- Travail -- Aspect physiologique --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie sociale, industrielle & organisationnelle --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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La lumière n’est pas uniquement indispensable à la vision, mais joue aussi un rôle dans un ensemble de fonctions dites "non-visuelles" comme la synchronisation de notre horloge biologique avec l’alternance jour-nuit (Czeisler & Gooley, 2007). La lumière constitue également un stimulant efficace pour l’éveil et la cognition et elle est couramment employée pour améliorer la performance cognitive, et pour lutter contre la somnolence (Cajochen, 2007). Un type de cellule sensible à la lumière (photorécepteur) appelé mélanopsine a été découvert dans l’œil (Hattar, 2002). La mélanopsine est particulièrement sensible à la lumière bleue et il a été montré que ce type de lumière s’avère le plus efficace en tant que stimulant cognitif. Des études en IRMf ont également montré une influence importante de la lumière sur les corrélats cérébraux sous-tendant un effort cognitif chez l’homme (Vandewalle et al., 2009). Curieusement, même l’exposition à des écrans LED (contenant une quantité de lumière bleue plus importante que les écrans d’ordinateurs classiques) a des effets plus importants sur la vigilance subjective et la performance cognitive que les écrans classiques (Cajochen et al., 2011). Les effets comportementaux ont été démontrés de façon relativement robuste pour des tâches de vitesse de traitement (e.g. temps de réaction simple). Cependant, la littérature est plus mixte en ce qui concerne l’effet de la lumière sur des tâches impliquant un contrôle cognitif plus important. L’objectif de ce mémoire consistera a investiguer l’effet de la lumière enrichie en bleu sur les performances à des tâches permettant de mieux dissocier entre les aspect de vitesse de traitement, de contrôle cognitif et les aspects plus automatiques du fonctionnement cognitif. 16 volontaires jeunes se soumettront à 2 conditions expérimentales (cf.Chellappa et al. 2011). Pour les deux sessions, le protocole démarrera 10 heures après l’heure d’éveil habituelle des volontaires. D’abord, les volontaires seront exposés à 1.5 de conditions de lumière tamisées (<8 lux), suivi de 2 heures d’absence de lumière (0 lux, phase d’adaptation). Par la suite, l’exposition lumineuse démarrera pour une durée de 2 heures (exposition à la lumière bleue dans la condition active, DIM light ou autre lumière pour la condition contrôle ?). Pendant ce temps, une batterie de tests cognitifs seront administrés. L’hypothèse sous-jacente est que la lumière induit une stratégie favorisant la vitesse de traitement à la précision des réponses (« speed-accuracy trade-off »), se traduisant par une accélération généralisée la vitesse de traitement aux tâches, mais une diminution dans les réponses correctes, notamment aux tâches nécessitant un l’inhibition de réponses automatisées (de type go-nogo).&#13;Généralement, ce travail contribuera à une meilleure caractérisation du potentiel stimulateur de la lumière sur les performances cognitives.

Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement

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La familiarité est un processus de mémoire de reconnaissance qui permet de reconnaître un objet déjà présenté auparavant. Les mécanismes sous-jacents responsables de ce processus sont encore méconnus à l’heure actuelle.&#13;Dans l’optique d’apporter plus de connaissances sur les mécanismes sous-jacents de ce processus, nous avons développé une hypothèse concernant le traitement perceptuel de l’objet.&#13;En effet, celui-ci est organisé de manière hiérarchique et joue un rôle dans la familiarité (Thorpe et al. 2001 ; Wang et al. 2015). Nous supposons qu’il existe des effets de fluence (traitement cérébral facilité lors d’une seconde exposition avec un objet déjà rencontré) différents en fonction des différentes étapes de la hiérarchie.&#13;Intégrant plusieurs notions de la littérature, nous faisons l’hypothèse qu’il existe un traitement perceptuel au « niveau de l’entité » correspondant à une perception de l’objet haut-niveau englobant ses caractéristiques en tant qu’objet spécifique/unique (i.e entité) et dont la fluence serait critique à la familiarité. L'objectif de cette étude était d’évaluer l’hypothèse selon laquelle la fluence au niveau de l’entité montrerait des corrélats neuronaux EEG spécifiques et ainsi explorer sa contribution dans la familiarité.&#13;Pour ce faire, nous avons manipulé la fluence au niveau de l’entité afin de pouvoir la mettre en évidence dans deux tâches EEG. La première tâche demandait au participant de juger si l’objet qui lui était présenté était le même que celui juste avant (paradigme one-back). Cette tâche servait de phase d’encodage implicite à une seconde tâche qui était une tâche de reconnaissance selon la procédure SAB (Speed Accuracy Boosting) dans laquelle le participant devait reconnaître les objets de la première phase parmi des distracteurs et ce, en moins de 550 msec (Besson et al. 2015).&#13;Les résultats montrent effectivement un effet de répétition pouvant correspondre à une mémoire de l’entité des objets présentés. Néanmoins, les analyses réalisées n’ont pas pu mettre en évidence un lien entre cet effet d’entité et la familiarité. Des analyses et des études supplémentaires doivent être conduites pour investiguer plus précisément ce lien.

Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique

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Aging implies changes in cognition and memory functioning, some of the components decline with an important inter-individual difference. Working memory, combining executive functions and memory abilities, is sensitive to the aging process (Nyberg et al., 2012). Further, cognitive processes are sensitive to the time of the day. The interplay between sleep-wake regulating mechanisms is indeed not only underlining sleep and wakefulness regulation but influences also attentiveness and alertness, hence induces 24-hour modulation of cognitive performance (Maire et al., 2013). To add, sleep is important to protect cognitive abilities and sleep disturbances can lead to cognitive decline or impairment. Furthermore, aging leads to significant changes in sleep behavior and sleep structure (Song et al., 2015). One sleep component that is presumed to decline with age and implicated in brain plasticity, is the quantity, density, and latency of rapid eye movement (REM) sleep (Rodriguez et al., 2014). REM sleep is assumed to have a role in protecting cognitive functioning and enhancing different cognitive abilities, but its exact influence on cognitive functioning is mostly unclear (Lafortune et al., 2014). In this master thesis, we examined the association between REM sleep and the working memory N-back measurement in elderly adults. Applying a REM depriving constant routine protocol, the REM percentage during baseline measurement as well as the REM rebound (percentage of REM sleep during baseline sleep opportunity difference with percentage during recovery sleep) were investigated in their association with the N-back D-prime baseline score as well as the difference between day and night time sessions. No statistically significant associations were found for these principal hypotheses. For future research, further investigation into the association between REM sleep, but also SWS, and their rebound with working memory measurements, taking more variables in the sleep structure and their interaction into account will be necessary.

aging --- cognition --- working memory --- REM sleep --- circadian modulation --- REM rebound --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement