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L'acquisition d'une seconde langue chez l'adulte est un domaine d'étude complexe et multidimensionnel. Avec la mondialisation croissante et la diversité culturelle qui en découle, la maîtrise de plusieurs langues devient de plus en plus importante dans le contexte professionnel, social et personnel. Comprendre les processus sous-jacents à l'acquisition des langues secondes chez les adultes est donc indispensable pour développer des approches d'enseignement et d'apprentissage efficaces, ainsi que pour promouvoir la communication interculturelle et la mobilité linguistique.
Cette démarche chez les personnes âgées présente de nombreux avantages, tant sur le plan personnel que professionnel. Sur le plan professionnel, la maîtrise de plusieurs langues peut ouvrir des portes à de nouvelles opportunités d'emploi et de carrière, en permettant aux individus de communiquer avec des collègues, des clients et des partenaires commerciaux dans un contexte international. Sur le plan personnel, l'acquisition d'une seconde langue peut enrichir la vie sociale et culturelle des individus, en leur permettant de nouer des relations interpersonnelles avec des personnes de différentes origines linguistiques et culturelles.
Cependant, qu'implique réellement l'apprentissage d'une langue étrangère ? Quelles sont les difficultés spécifiques rencontrées ? Les obstacles sont-ils identiques en compréhension et en production linguistique ? Comment expliquer ces disparités parmi les apprenants ? Existe-t-il des facteurs tangibles qui sous-tendent l'acquisition d'une langue étrangère ? Si oui, lesquels ?
Nous nous sommes lancés dans une étude de corrélation et de régression auprès d’adultes francophones monolingues. Nous les avons soumis à une batterie d’évaluation mesurant leur niveau de maitrise de l’anglais mais également différentes habilités cognitives ainsi qu’à une tâche expérimentale de simulation d’apprentissage de nouveaux mots. 
Suite à ces analyses, quatre facteurs cognitifs sont mis en évidence comme prédicteurs dans l’apprentissage d’une seconde langue ; 
-La mémoire à court terme phonologique, corrélée et prédictive au niveau de maitrise de l’anglais (L2) ;
-L’inhibition et le traitement de l’ordre sériel en mémoire de travail, corrélés et prédictifs dans la tâche expérimentale ;
-La flexibilité mentale, corrélée et prédictive pour les deux aspects.

Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement