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Ce document vidéo s'inscrit dans une déambulation naturelle et retrace le temps de l'exposition de Pierre Huyghe, Le Château de Turing, pendant la 49e Biennale de Venise. Trois salles, trois entrées, en tout neuf promenades possibles. Pour ne pas diriger le sens de la visite, mais offrir un ensemble de combinaisons multiples, les salles sont montées dans le film de façon aléatoire et sans fin. Les mouvements de la caméra sont fluides et panoramiques. Ils témoignent d'un soucis informatif objectif. Les trois espaces ne sont pas des univers clos. Ils communiquent entre eux à travers une multitude de paramètres calculés, démonstratifs et parfois indicielles. Le DVD réactualise un temps d'exposition passé dont seul le souvenir était le garant de notre mémoire collective. Ce qui caractérise la machine de Turing est d'abord son universalité. Par elle, les frontières entre les modes cognitifs de l'homme, de l'animal et de la machine s'abolissent. Parmi toutes les machines de Turing possibles, celle que Pierre Huyghe présente contient en elle les trois modalités du traitement de l'information : humaine, vivante et artificielle. Le spectateur y est lui même un être calculant conduisant son inquisition sous le contrôle rétroactif de l'ordinateur Hal qui, par ailleurs, dirige des processus de calcul aboutissant à la génération et à la visibilité des oeuvres. La référence à Kafka dans le titre indique l'équivocité de telles rencontres. Il est fascinant, mais aussi inquiétant, de s'abandonner au système informatisé du monde post-moderne où, en dépit d'une absence de centre, le contrôle est devenu un enjeu de pouvoir. Pourtant, presque secrètement, Pierre Huyghe poursuit avec Le Château de Turing des valeurs en fin de compte classiques : le scandale n'est-il pas que cette intervention soit belle, et que le regard soit finalement émerveillé ?
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L'élaboration d'une poétique est considérée depuis Platon et Aristote comme l'une des tâches majeures de la politique. L'enjeu ne concerne pas seulement la délimitation des Beaux-arts, mais l'art dans sa plus grande généralité. C'est toute la technicité humaine qui est ainsi vouée par la philosophie à relever du politique. Y a-t-il sens à maintenir une telle conception du poétique à l'époque de l'avancée industrielle ? Dans les années 20-30, le Bauhaus a été, en Allemagne, le champ d'élaboration des implications artistiques de cette question. Cela s'est fait dans la tension la plus grande sur les moindres enjeux esthétiques. En témoignent divers textes d'artistes ayant travaillé sur place (Gropius, Kandinsky, Klee, Mies van der Rohe, Moholy-Nagy), mais aussi les contributions de proches (Schoenberg). Cet essai tente, à partir de l'élaboration d'un concept philosophique d'industrie, de montrer comment ces textes nous aident à penser les valeurs de la technique. (quatrième de couverture)
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Fondée en 1919 à Weimar, l'école d'architecture et d'arts appliqués du Bauhaus a révolutionné l'art en montrant la nécessité de surmonter l'opposition entre l'industrie et l'artisanat, avant de devenir une affaire politique. L'auteur présente l'irrésolution artistique du Bauhaus et la valeur des tensions qui ont traversé cette école. ©Electre 2015
Art, German --- Art and industry --- Art allemand --- Art et industrie --- Bauhaus
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Alors que les perspectives des universités se modifiaient au niveau européen, les écoles d'art en France se sont trouvées obligées de répondre à ce que Pierre-Damien Huyghe présente comme une "injonction à faire de la recherche". Cette injonction a un contexte : le merchandising des savoirs. Le philosophe dresse un état des conséquences en matière d'éducation et d'enseignement, et examine les possibilités demeurant dans les champs des arts, du design er de l'architecture. Entre ces trois domaines, malgré les discussions, une parenté existe : tous ne sont pas intrinsèquement discours. Ainsi des expériences spécifiques de fabrique aptes à faire recherche peuvent s'y développer ? Il s'agit de donner au fait de faire une place singulière et de faire cas de problèmes qui peuvent se poser en lui et depuis lui. Quels sont ces cas ? Comment se montrent-ils ? Comment les relever ? Au-delà, comment écrire non pas sur mais avec l'expérience de l'art, de l'architecture et du design ? Aucune de ces questions n'est économiquement motivée. C'est en dernière analyse la condition politique de l'humanité qui se trouve en elles esquissée.
Philosophie --- Recherche --- Arts --- Architecture --- Design --- Aesthetics. --- Research. --- Art --- Esthétique
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"Agencer des séquences de manière à faire d'un film l'espace d'un récit et faire du cinéma, est-ce tout à fait la même chose? Telle est l'étrange question dont ce livre entreprend de justifier les raisons et les enjeux. Il ne s'agit pas par là de constituer une théorie générale de l'art cinématographique, encore moins une histoire de cet art. S'appuyant sur un certain nombre de données théoriques et philosophiques d'une part, sur quelques cas de films d'autre part, l'ouvrage établit que le cinéma, pour des raisons techniques majeures liées aux propriétés des appareils d'enregistrement sans lesquels il n'existerait pas, n'a jamais eu lieu qu'à l'écart d'attendus majeurs de la culture et de la philosophie. Repérer cet écart, c'est comprendre pourquoi tant de plans ont été des opérateurs sensibles aptes à configurer une forme d'expérience des choses et du monde. Des qualités de cette aptitude, le livre fait l'étude et l'éloge. Sont-elles encore, ces qualités, tout à fait d'actualité? Rien n'est moins sûr."--Page 4 de la couverture.
Histoire du cinéma --- Motion pictures --- film --- 791.41 --- filmtechniek --- fotografietheorie --- fotografie --- filmtheorie --- Philosophy --- History --- History and criticism
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Plusieurs recherches s'intéressent ces derniers temps au concept d'appareil. Issu de diverses rencontres réalisées à l'initiative du Collège des arts, le présent livre propose quelques-unes des sources de cette réflexion. L'enjeu, c'est la relation du sensible et du dicible. La notion d'appareil signifie globalement qu'il y a du côté des formes de l'expérience une fabrique, un art, une technique, un faire par rapport à quoi le langage, sans être secondaire, est néanmoins second. Sont mis en discussion au fil des pages : vidéo, numérique, l'identité du corps, les valeurs de la photographie, le concept d'index...
Art and photography --- Photography --- Video art
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Comment la photographie et le cinéma, qui donnent de l'image, peuvent-ils être des arts contemporains de l'abstraction ? Comment la peinture est-elle devenue, comme le disait Kandinsky, un art voué à se passer de l'objet ? Nous ne pourrons pas traiter ces questions sans déceler dans l'histoire de l'art et de la pensée le poids des récurrences. En ceci au moins notre art n'est pas différent de la Renaissance : il ne se distingue pas sans rappel, il se comprend dans une pesée de traditions. L'enjeu, c'est l'ingénierie et l'industrie qui peuvent habiter l'image et que l'image peut installer dans la perception. L'art exige-t-il une autre méthode comme on l'a souvent dit depuis Baudelaire ? Sous cette interrogation se rappelle l'antique avertissement dont l'art a fait son affaire : la moindre des oeuvres implique une problématique de la responsabilité du monde. Cette responsabilité se manifeste aux esprits dans la facture de l'oeuvre, en deçà de toute finition.
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En dépit de l'absence de systématicité explicite de sa réflexion, Walter Benjamin est pour notre époque un philosophe plus pertinent que Martin Heidegger. Le motif essentiel de cette affirmation, c'est l'œuvre d'art, c'est le concept même d'œuvre, concept qu'il n'est pas nécessaire de juger dépassé ni venu d'une origine qui serait désormais hors de portée. La question qui se pose est de définir l'allure d'une œuvre contemporaine et, partant, impliquée dans la technicité de l'époque. Cela passe évidemment par le cinéma, pas seulement l'art du cinéma, mais le cinéma comme pratique générale et forme aujourd'hui déterminante de toute intuition du monde. Mais cela passe aussi par la façon dont la peinture, art avéré avant l'invention du film, a pu se faire à la montée en puissance de ce dernier. D'où l'intérêt porté ici, malgré tout ce qui pousse sur le devant de la scène dite " de l'art " des pratiques plus libérales et plus spéculatives, à des " contemporains " comme Kandinsky, Klee ou Braque. Que l'art au temps du film - temps qui est aussi, à entendre Walter Benjamin, celui de la diffusion généralisée - ne soit pas nécessairement, pour tout dire, un jeu de langage, c'est la thèse ici avancée. Cet art implique un faire. Seulement, sa puissance est commune. Ce livre montre, à partir d'une lecture de Rousseau notamment, qu'on ne peut comprendre l'intérêt de cette puissance si on ne cherche pas à libérer la technicité humaine foncière des procédures d'essence économique qui lui donnent de l'emploi, procédures où le calcul et la prévision comptent plus que le travail et la gestation.
Cinéma --- Peinture --- Philosophie de l'art --- Théorie de l'art
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Une réflexion, divisée en six thématiques, sur le design et ses évolutions contemporaines : avancées technologiques, contexte économique, etc. ©Electre 2015
Design --- Design and technology --- Design --- Designers --- Design --- Design et technologie --- Design --- Designers --- Philosophy --- Social aspects --- Attitudes --- Philosophie --- Aspect social --- Attitudes
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