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L'ouvrage retrace la formation du modèle libéral d'écriture de l'histoire et ses métamorphoses au cours de la première moitié du XIXe siècle. Inspiré de l'ancienne histoire de la "guerre des races" , le premier récit libéral est tombé dans l'oubli. Il constitue pourtant la première histoire de la "masse" : l'ensemble de celle et ceux qui n'ont ni titres ni pouvoir, et dont l'histoire n'a jamais été racontée que par leurs oppresseurs. Cette figure encore indéterminée de la masse a donné lieu à deux interprétations antagonistes : l'histoire de la nation et l'histoire de la lutte des classes prolongent toutes deux le récit libéral. A partir de 1848, une autre histoire de la lutte des classes prend toutefois forme. L'idée de classe cesse d'être une variante de la race ou de la masse libérale, découvre alors Marx, lorsqu'elle n'est plus définie par sa seule opposition à la classe dominante, mais par ses liens internes de solidarité. L'héritage pluriel du récit libéral a durablement marqué la pensée historique et critique contemporaine.
Libéralisme. --- Histoire et sociologie. --- Philosophie de l'histoire. --- Idéologie et historiographie. --- Liberalism --- Social classes --- Race relations --- Social conflict --- Collective memory
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Les sciences humaines ont en partage des concepts. L’histoire et la géographie, la sociologie et l’anthropologie, l’économie et la linguistique, la psychologie et la psychanalyse trouvent leur unité dans l’usage divers qu’elles en font, plutôt que dans un objet commun aux contours incertains. Pour s’établir comme sciences, elles ont dû affronter les problèmes épistémologiques, ontologiques et pratiques qu’ils suscitent ou révèlent. En s’efforçant d’éclairer le sens et l’efficace de ces concepts, en rendant compte de l’articulation et de l’évolution de ces problèmes, la philosophie peut contribuer au développement des sciences humaines. Elle ouvre aussi pour elle-même un accès plus sûr à leurs savoirs et questionnements, sans lesquels elle ne saurait désormais avancer. Les contributions réunies dans ce recueil explorent, dans cette perspective, neufs concepts essentiels : la causalité, les normes, l’interaction, l’événement, la nature, la société, l’inconscient, l’expérimentation et la neutralité.
Humanities --- Sciences humaines --- Philosophy --- Philosophie --- Social sciences --- Philosophy. --- Philosophie sociale. --- Social sciences - Philosophy
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Les sciences humaines se distinguent les unes des autres par leurs méthodes et leurs objets privilégiés. En élaborant des procédures d’enquête spécifiques, elles s’efforcent de comprendre la vie psychique ou les pratiques collectives, la distribution des populations ou les rapports entre groupes, les idéaux sociaux ou les échanges matériels. Leur fin commune est toutefois d’éclairer de leurs lumières croisées une même réalité humaine et sociale. Leurs objets ont donc vocation à se rejoindre, leurs méthodes à se compléter. En interrogeant leur pluralité sans la reconduire à une illusoire unité, la philosophie peut éclairer l’espace conceptuel et problématique qu’elles ont en commun. Elle ne ressort toutefois pas indemne d’une telle étude : ses propres questionnements, épistémologiques et politiques, se trouvent radicalement altérés par leur confrontation à ces disciplines. Les contributions réunies dans le second tome de cet ouvrage analysent, dans cette perspective neuf concepts essentiels : la population, le psychisme, la pratique, les classes, le genre, la comparaison, les statistiques, le public et la critique.
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"Émile Durkheim fonde la sociologie sur un impératif d'objectivité issu des sciences naturelles. Il ne défend pas pour autant une vision désengagée de cette discipline. La méthode consistant à « considérer les faits sociaux comme des choses » a au contraire une visée d'emblée politique : l'étude de la société vise à éclairer les idéaux qui animent les sociétés modernes et à diagnostiquer les maux dont elles souffrent. Les textes réunis et présentés dans cette anthologie - extraits de cours, articles ou thèses - permettent de comprendre la fonction critique de la sociologie durkheimienne. Ils montrent qu'elle est, pleinement, une « sociologie politique ». Émile Durkheim (1858-1917) est le fondateur de l'École française de sociologie et le créateur de la revue L'Année sociologique. Il est notamment l'auteur des Règles de la méthode sociologique, du Suicide et des Formes élémentaires de la vie religieuse.".
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"Émile Durkheim fonde la sociologie sur un impératif d’objectivité issu des sciences naturelles. Il ne défend pas pour autant une vision désengagée de cette discipline. La méthode consistant à « considérer les faits sociaux comme des choses » a au contraire une visée d’emblée politique : l’étude de la société vise à éclairer les idéaux qui animent les sociétés modernes et à diagnostiquer les maux dont elles souffrent. Les textes réunis et présentés dans cette anthologie – extraits de cours, articles ou thèses – permettent de comprendre la fonction critique de la sociologie durkheimienne. Ils montrent qu’elle est, pleinement, une « sociologie politique ». Émile Durkheim (1858-1917) est le fondateur de l’École française de sociologie et le créateur de la revue L’Année sociologique. Il est notamment l’auteur des Règles de la méthode sociologique, du Suicide et des Formes élémentaires de la vie religieuse."
Durkheimian school of sociology --- Political sociology --- Durkheim, Émile, --- Sociologie politique. --- Durkheim, Émile, --- Durkheim, Émile, - 1858-1917
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