Narrow your search

Library

UCLouvain (3)


Resource type

book (3)


Language

French (3)


Year
From To Submit

2017 (1)

2014 (1)

2012 (1)

Listing 1 - 3 of 3
Sort by

Book
Influence du système NAVA en ventilation non invasive chez des nourrissons : étude prospective observationnelle
Authors: --- --- ---
Year: 2012 Publisher: Louvain-la-Neuve: UCL,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Les problèmes de synchronisation en ventilation mécanique font partie du quotidien dans les unités de soins intensifs, surtout en pédiatrie. Pour tenter d’éviter cela, nous étudions le mode « Neurally Adjusted Ventilatory Assist » (NAVA). Cette étude a pour objectifs principaux d’analyser les courbes de pression, de débit et de l’activité électrique diaphragmatique (EAdi) mais aussi de suivre les tendances respiratoires. L’étude se réalise sur des nourrissons de moins de 5 kg opérés suite à des cardiopathies congénitales. Ces patients sont d’abord ventilés pendant 30 minutes en « pression support » en étant intubés. Ensuite, ils sont extubés et randomisés dans 2 groupes : « CPAP first » et « NAVA first ». Dans le groupe « CPAP first », les patients sont respectivement ventilés durant 30 minutes en nCPAP (1) et puis en NAVA (2). Pour le groupe « NAVA first », les patients reçoivent d’abord une ventilation en NAVA (1) et puis nCPAP (2) durant 30 minutes chacune également. A la fin de l’étude, les patients restent dans le mode ventilatoire le plus adéquat selon le jugement du clinicien et l’état clinique du patient. L’analyse des courbes montre des délais anormaux présents à raison de 1,3% du total des cycles respiratoires. Les efforts continus représentent 20% des cycles respiratoires. Les triggers inspiratoires et les early expirations sont respectivement présents à raison de 1,3 et 27,3%. Les double déclenchements (0,8%), les efforts inefficaces (0%) et les auto-déclenchements (1,9%) sont quant à eux peu fréquents. Pour terminer, les inspirations discontinues représentent 38% du nombre de cycles respiratoires ; certaines courbes ne sont pas interprétables pour une durée de 41,6 secondes (5,8%). Les tendances respiratoires indiquent une diminution de l’EAdi max. moyen de 59,1% lors de la phase nCPAP (1). La pression de crête moyenne, elle, ne diminue pas ou reste stable. Enfin, la fréquence respiratoire moyenne diminue pendant les phases NAVA (1) (10,5%), nCPAP (1) (17,3%) et nCPAP (2) (22,5%). La NAVA permet une ventilation à 2 niveaux de pressions chez des nourrissons de moins de 5 kg et améliore la synchronisation (en temps) patient-respirateur et ce, malgré un haut niveau de fuites. Les efforts continus sont typiques à la respiration des nourrissons. Nous ne pouvons conclure, pour l’instant, à une supériorité de la NAVA face à la nCPAP en termes de tendances respiratoires.

Keywords


Book
Prise en charge d'enfants critiques au cours de transports interhospitaliers
Authors: --- --- ---
Year: 2014 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Many critically ill children are admitted each year to hospitals that do not have a pediatric intensive care unit (PICU. Judging it useless o dangerous, doctors in these hospitals hesitate to transfer these young patients to specialized centers. The purpose of our study is to demonstrate that these transfers are part of an optimal pediatric care system. The charts of 1680 children transferred by our PICU transport team between 2001 and 2011 have been reviewed for this study. 13 patients died at the referring hospital. The others were admitted to the PICU of our university hospital. The mean age was 23 months. The two major indications of transfer were respiratory (n=481) and cardiac (n=300) diseases. In 25.7% of these patients, a respiratory support was required and an inotropic support in 10.4%. Treatments using sedatives, morphine and prostaglandins were administered to respectively 12.0%, 7.1% and 7.7% of the patients. An attending staff was present on half of all transfers. One out of seven patents was improved before departure from the referring hospital and one out of ten during transport. Less than 2% arrived in a worse clinical state. At least one adverse event occurred in 13.5% of the transfers. The complication was medical in 6.3% and technical in 8.2M; some transfers cumulated both types. Most of these complications were reversible and did not have any consequences on the clinical state of the children. Two factors were significantly associated with an increased risk of complications; the need for a respiratory support (p=0.002) and an initial cardiac, respiratory or surgical problem justifying the transfer (p=0.002). The age of the child, the time required for its stabilization before transport and the total duration of the transfer has no impact on the complications rate. A higher number of interventions and a longer average stabilization time were observed when a supervisor was part of the team (p<0.001). It had no influence on the complications rate despite the fact that these patients could be considered as more unstable. The interhospital transport of critically ill children can be carried out if the transport team is reinforced for the more complicated cases, makes sure that all patients are stabilized before leaving, possesses the right equipment and could promptly react in case of unexpected events. If these conditions are fulfilled, the best management can be offered to critically ill children. De nombreux enfants sont admis chaque année en situation critique dans des hôpitaux ne possédant pas d’unité de soins intensifs pédiatriques (SIP). Les médecins qui les accueillent peuvent hésiter à les transférer vers une unité spécialisée parce qu’ils jugent ces transferts inutiles ou dangereux. L’objectif de ce mémoire est de démontrer que ces transferts s’inscrivent au contraire dans un trajet de soins de qualité. Les dossiers de 1680 enfants pris en charge par l’équipe des SIP des Cliniques universitaires Saint-Luc entre 2001 et 2011 ont été revus. Ces enfants, hormis treize décédés sur place, ont ensuite été admis aux SIP. Ils étaient âgés de 23 mois en moyenne et présentaient principalement une pathologie respiratoire (n=481) ou cardiaque (n=300). Ils ont bénéficié d’un support respiratoire dans 25,7% des cas, d’un support inotrope dans 10,4%, d’un traitement par sédatifs, morphiniques et prostaglandines dans respectivement 12,00%, 7,1% et 7,7%. L’équipe médicale, composée une fois sur deux d’un superviseur, est parvenue à améliorer près d’un patient sur sept avant le départ et un enfant sur dix pendant le trajet. Moins de 2% d’entre eux sont arrivé en état plus critiques qu’au moment de leur départ. Une complication au moins fut rencontrée dans 13,5% des cas. Elle fut médicale dans 6,3% des cas et technique dans 8,2% ; certains transferts ont cumulé les deux types de complications. La majorité de ces complications ont été réversibles et n’ont pas prêté à conséquences. Deux facteurs sont significativement associés avec un risque majoré de complications, le recours à une ventilation invasive (p=,002) et une pathologie initiale cardiaque, respiratoire ou chirurgicale (p=0,002). L’âge de l’enfant, le temps de stabilisation sur place et la durée du transport n’exercent aucun effet. Lorsqu’un superviseur est présent, le nombre d’actes réalisés pendant le transfert ainsi que la durée de stabilisation augmentent (p>0,001). Ce n’est pas le cas pour l’incidence des complications alors que les enfants peuvent raisonnablement être considérés comme plus fragiles. Les transferts interhospitaliers d’enfants critiques peuvent donc être réalisés dans de très bonnes conditions si l’équipe est renforcée pour les patients les plus complexes, si elle veille à stabiliser le patient avant son transfert, si elle possède un équipement adapté, si elle est capable de réagir promptement en cas de survenue d’un incident. Si ces conditions sont remplies, les meilleurs soins peuvent être offerts aux enfants admis en état critique.


Book
Admission d'enfants aux soins intensifs pédiatriques depuis les urgences
Authors: --- --- ---
Year: 2017 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Background: Only a small percentage of children admitted to the emergency department (ED) must be admitted to Pediatric Intensive Care Unit (PICU) due to their clinical admission status or acute clinical deterioration. Rapid, recognition and optimal care are essential for critical children. Few publications, however, studied this context of emergency medicine. A better knowledge of the characteristics of these children and the treatments established could help clinicians in their practice. Objectives: 1. Analysis of epidemiological data and management of children admitted to ED and secondary to PICU; 2. Comparison of this group of children with other children admitted to PICU. Methods: Retrospective review over 5 years of pediatric ED and PICU admissions. Results: During these 5 years, 261 children were admitted to PICU from ED (group 1) and 2980 from other departments (group 2). Children in the group 1 had a mean age of 48.8 months and an average weight of 17.0 kg. The main diagnosis at admission were a respiratory disease (27,2 %), a trauma (23,4 %) and a multisystemic or non-systemic disease (21,1%).ED management included invasive ventilation in 25 children, inotropic treatment in 8 and prescription of sedation in 41. In the PICU, 51 other children were ventilated, 19 put on inotropes and 91 were sedated. The mean PICU length of stay in group 1 was 61.4 hours; the mortality rate was 2, 7% for a predicted mortality ranging from 5,2 to 6,4% depending on the mortality score used. Children in group 2 were statistically younger (mean age 37,2 months), weighed less (mean weight 13,3 kg) and were hospitalized longer (109,5 hours on average). 4,9% of them died for a predicted mortality estimated between 4, 6 and 6,2%. Conclusions: Although the number of children admitted to SIPs since emergencies is small, the physicians who care for them must be able to act quickly because of a calculated severity comparable to that of children admitted trough other pathways. They can thus reduce the final mortality of this particular group. Contexte : Un faible pourcentage d'enfants admis aux urgences doit l'être ensuite aux soins intensifs pédiatriques (SIP) en raison de leur état clinique d'admission ou d'une détérioration clinique aiguë. La rapidité de la reconnaissance de l'état critique de l'enfant et celle de sa prise en charge sont essentielles. Peu d'études s'y sont cependant intéressées dans ce contexte de médecine d'urgence. Une meilleure connaissance des caractéristiques de ces enfants et des traitements instaurés pourrait aider les cliniciens dans leur pratique. Objectifs : 1. Analyse des données épidémiologiques et des prises en charge des enfants admis aux urgences et secondairement aux SIP ; 2. Comparaison de ce groupe d'enfants avec les autres enfants admis aux SIP. Méthodes : Revue rétrospective sur une période de 5 ans des admissions pédiatriques aux urgences et aux SIP. Résultats : Durant ces 5 ans, 261 enfants ont été admis aux SIP depuis les urgences (groupe 1) et 2980 depuis d’autres services (groupes 2). Les enfants du groupe 1 avaient un âge moyen 48,8 mois et un poids moyen de 17,0 kg. Les principaux diagnostics d’admission étaient une pathologie respiratoire (27,2 %), un traumatisme (23,4 %) et une pathologie multi systémique ou une pathologie non système dépendant (21,1%). La prise en charge aux urgences a comporté une ventilation invasive chez 25 enfants, un traitement inotrope chez 8 et la prescription d’une analgosédation chez 41. Aux SIP, 51 autres enfants ont été ventilés, 19 mis sous inotropes et 91 ont bénéficié d’une analgosédation. La durée moyenne d’hospitalisation aux SIP du groupe 1 a été de 61,4 heures ; le taux de mortalité a été de 2,7% pour une mortalité prédite variant de 5,2% à 6,4% selon le score de mortalité utilisé. Les enfants du groupe 2 étaient statistiquement plus jeunes (âge moyen de 37,2 mois), pesaient moins (poids moyen de 13,3 kg) et ont été hospitalisés plus longtemps (109,5 heures en moyenne). 4,9% d’entre eux sont décédés pour une mortalité prédite estimée entre 4,6 et 6,2%. Conclusions : Même si le nombre d’enfants admis aux SIP depuis les urgences est faible, les médecins qui les prennent en charge doivent être capables de gestes rapides en raison d’une sévérité calculée comparable à celles des enfants admis via d’autres voies. Ils peuvent ainsi réduire la mortalité finale de ce groupe particulier.

Listing 1 - 3 of 3
Sort by