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Les arts premiers semblent n’avoir été représentés que rarement dans la peinture ou la littérature du Moyen âge à la fin du 18e siècle. Difficile à attester, il est cependant certains que des sculptures et objets « exotiques » faisaient bien partie de la cargaison des navires marchands européens. Les pièces les plus fragiles, celles en bois, ont souvent disparu victime du temps, alors que les ivoires font partie des artefacts les mieux conservés parmi ces artificialia : « Les collections ethnologiques, incluses dans ces lieux, ont rarement bien survécu. De temps à autre des écrits, postérieurs en gardent trace. Ainsi le fils d’André Tiraqueau, ami et protecteur de Rabelais, détenait une collection africaine du début du siècle, mais perdue depuis. Quelques années plus tard Charles le Bold rechercha et acheta des pièces africaines en 1489, à l’embouchure du Congo, pour le compte du roi du Portugal. Parmi elles se trouvaient des sculptures en ivoire et des étoffes en fibres végétales. Il apparaît quasiment impossible de connaître la date d’arrivée en Europe » indique Josette Rivallain, maître de conférences au Muséum national d'histoire naturelle (« Cabinets de curiosité, aux origines des musées », Outre-mers, 2001, Volume 88, p. 20). Repérer la mention d’objets ethnographiques dans les archives de cette période n’est guère plus simple, la provenance géographique de ces objets hétérogènes amassés pèle mêle n’étant souvent pas indiquée. Un des cabinets de curiosités les plus connus est celui du physicien hollandais Bernadus Paludanus (1550-1633) qui constitua une collection d’ethnographie africaine en 1580 à Enkhuizen aux Pays-Bas. La réflexion sur les artefacts non occidentaux prit une nouvelle envergure/dimension au début du 19e siècle. On assista alors à la naissance d’un changement de regard vis-à-vis de ces objets qui désormais furent classés et décrits par leurs possesseurs.
Art --- History --- arts premiers --- musées --- Europe --- Europe du Nord-Ouest --- Belgique --- France --- Pays-Bas
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L'effet musée est envisagé ici dans son rapport à des fonds, à des dispositifs, à des controverses et à des jeux d'influences. Il s'agit d'abord de décrire le travail des établissements sur leurs objets, non seulement dans le choix de les collecter, mais aussi dans leur traitement, déterminant pour la vie sociale des collections. Les gestes d'exposition analysés ensuite manifestent l'omnipotence de l'institution sur ses espaces, entre démonstrations visuelles et expériences immersives. Enfin, l'effet musée s'opère sur ses publics, entre fascination, respect, jouissance, mais aussi malaise, voire colère. Ces effets contrastés révèlent les aléas de la légitimité sociale et culturelle des faiseurs de musées, quels que soient leurs statuts (État, associations ou collectionneurs). Ils dessinent plus largement un paysage d'amitiés et d'inimitiés envers l'institution, autour de ses installations et de ses valeurs. Résolument pluridisciplinaire, cette enquête collective réunit jeunes chercheurs et universitaires confirmés, et couvre une grande diversité de collections de la fin du XIXe siècle à aujourd'hui. Cet ouvrage, préparé sous la direction de Dominique Poulot, est le quatorzième volume de la collection Histo.Art, présentant les travaux de l'École doctorale Histoire de l'art de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Arts & Humanities --- History & Archaeology --- museum studies --- cultural history --- art history --- postcolonial history --- sociology of art --- muséologie --- histoire culturelle --- histoire postcoloniale --- sociologie de l'art
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