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Le professeur Bernard Quatermass dirige un programme de recherches sur la vie extraterrestre. Une chute de petites météorites étant détectée au radar par son équipe, non loin de là, il se rend sur le point d'impact avec l'un de ses collaborateurs, Marsh. Celui-ci est grièvement blessé au visage par l'une des météorites retrouvées. De plus, le professeur découvre sur place une usine comprenant de mystérieuses coupoles. Quatermass doit quitter les lieux sous la contrainte d'agents de sécurité armés. Avec l'appui d'un politicien, Vincent Broadhead, et de son vieil ami policier, l'inspecteur Lomax, le professeur mène l'enquête sur les activités de l'usine?
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La légende du "Chien des Baskerville" est née le jour où le débauché Sir Hugo Baskerville fut égorgé par un "chien de l'enfer", après s'être livré à une orgie et avoir poignardé une innocente jeune paysanne. Depuis, chaque Baskerville meurt tragiquement frappé par ce chien maléfique. La dernière victime s'appelle Sir Charles Baskerville, découvert sur la lande sauvage, le visage encore défiguré par la terreur...
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Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, le professeur Quatermass a réussi à envoyer une fusée en direction de la Lune. Trois passagers y ont pris place. Mais avant qu'il ait pu quitter l'attraction terrestre, l'engin perd le contact radio avec la station au sol, puis retombe dans la campagne anglaise... Un seul homme a survécu a un étrange virus qui a tué ses deux co-équipiers. Interne dans un hôpital, il se transforme peu à peu en un monstre végétal dévorant tout sur son passage. Il s'échappe et sème la terreur dans Londres.
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Mai 1895. Jonathan Harker entre comme bibliothécaire dans le château du comte Dracula. En réalité, Jonathan est persuadé que Dracula est un vampire et il veut le démasquer pour mettre un terme à ses agissements. Lors de ses recherches, il se heurte à une femme-vampire et échappe de justesse à sa morsure. Mais il ne peut éviter celle du comte Dracula. Son ami, le Dr Van Helsing, s'inquiète alors de son silence...
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Le propriétaire marié d'une librairie est attiré par une commise blonde et sexy. Il succombe finalement à la tentation et fait un passage chez elle. Mais, bientôt, cela a comme conséquence de le mêler au chantage et au meurtre...
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La baron Frankenstein, aidé de son ami le professeur Paul Kemp, réussit à redonner la vie à un chien mort. Il décide alors de tenter l'expérience sur un homme, un être qu'il veut parfait, idéal. Mais ils donnent vie à une créature monstrueuse dotée d'une force herculéenne. Frankenstein tente de la maîtriser, mais elle s'échappe et commence ses ravages. Le "créateur" comprend qu'il doit se battre et éliminer sa créature. Ce classique du genre a été réalisé par Terence Fisher, le maître anglais du genre. Peter Cushing et Christopher Lee contribuent en grande partie à la réussite de ce film.
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1900. Une malédiction semble frapper l’Opéra de Londres. Alors que les tragédies se succèdent, la rumeur de la présence d’un mystérieux fantôme orchestrant en coulisse les accidents enfle de plus en plus. Lors d’une première prestigieuse, son existence ne fait plus de doute quand Christine Charles, l’étoile montante de l’Opera, est enlevée par le fantôme. Elle va découvrir les terribles secrets cachés sous le masque couvrant son terrifiant visage.
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Un touriste américain, propriétaire d'un bateau, faisant escale dans une station balnéaire du sud de l'Angleterre, se fait tabasser par un groupe de blousons noirs pour avoir abordé (et/ou été abordé par) la sœur (Joan) du chef de la bande. L'Américain et la jeune femme s'enfuient en bateau, et sont pourchassés par les blousons noirs pétaradant sur leurs motos; mais la belle, en proie à ses contradictions et ses velléités, décide de rentrer auprès de son frère. Leur retour à terre leur réserve d'autres dangers et d'autres surprises que celles promises par la petite bande de motards, auxquels ils échappent en franchissant une clôture, celle d'un terrain militaire… Dans son virage vers le cinéma fantastique et plus spécifiquement l’épouvante gothique qui avait cours durant les années 1950, le studio Hammer avait davantage l’habitude de solliciter de solides techniciens ou d’habiles artisans à la réalisation - parfois totalement novices au genre fantastique. Certains y montrèrent des aptitudes supérieures au point de faire figure d’auteur à part entière au sein du studio comme Terence Fisher ou Roy Ward Baker. Néanmoins, la Hammer avait plutôt tendance à créer ses auteurs ex-nihilo plutôt que de solliciter des cinéastes déjà établis. Les Damnés fait donc exception avec l'engagement de Joseph Losey. Celui-ci, victime du maccarthysme, est exilé en Europe depuis le début des années 50 et y poursuit avec difficulté sa carrière, même s’il signera quelques coups d’éclat dans son Angleterre d’adoption avec notamment Temps sans pitié (1957) ou Gypsy (1958). Losey n’en est pas à son premier contact avec Hammer au moment de signer Les Damnés puisqu’il réalisa pour eux le court-métrage A Man on the Beach (1955) et débuta X the Unknown (1956) avant que sa star masculine américaine et fervent anticommuniste Dean Jagger ne découvre sa présence et menace de quitter le film. Losey sera alors remplacé par Leslie Norman. Les Damnés sera donc enfin la bonne occasion et, en plus de la présence de Losey, a pour particularité d’être un film de science-fiction. C’est la SF qui initialement mit la Hammer sur les rails du cinéma de genre avec la trilogie Quatermass - Le Monstre (1955), La Marque (1956) et Les Monstres de l’espace (1967) - mais elle sera vite supplantée par l’épouvante gothique. Le film adapte le roman The Children of Light de H.L. Lawrence (publié en 1960) dont le scénario est dans un premier temps écrit par Ben Barzman (avec lequel Losey avait travaillé sur Le Garçon aux cheveux verts (1948)). Le scénariste s’y montre trop fidèle au livre au goût de Losey, qui trouve aussi l’allégorie sur le communisme assez grossière. Il va donc engager Evan Jones avec lequel il va réécrire le script tout au long du tournage, ce qui ne sera pas sans créer des frictions avec la Hammer. Cette confection mouvementée contribue grandement en tout cas à l’imprévisibilité du film. Dans un premier temps, on y suit l’amorce de romance mouvementée entre le touriste américain Simon Welles (Macdonald Carey) et la jeune Joan (Shirley Ann Field), sous la coupe de son frère King (Oliver Reed) et sa bande de blousons noirs qui lui interdit tout rapprochement avec un homme. Welles va en faire les frais en étant tabassé et dépouillé mais va néanmoins retrouver Joan et s’enfuir avec elle, poursuivi par King. On pense se trouver dans une banale histoire de blousons noirs mais la présence trouble d’Oliver Reed et du désir incestueux qu’il semble entretenir pour sa sœur apportent déjà une certaine ambiguïté. Quelques éléments en amont vont nous emmener sur un terrain inattendu quand, dans leur fuite, Welles et Joan échouent dans une base militaire où ils vont être recueillis par de mystérieux enfants. On pourrait s’interroger sur le fil conducteur entre les deux intrigues mais il est thématiquement logique pour Losey. L’enfance manipulée, meurtrie et exploitée est au cœur de son œuvre avec des films comme Le Garçon aux cheveux verts, La Grande nuit (1951), Le Messager (1971) ou même symboliquement dans The Servant où le héros homme-enfant se voit brisé. C’est également symbolique dans un premier temps dans Les Damnés où la jeunesse et l’innocence de Joan se voient étouffée par son frère, mais aussi par Welles, d’abord guidé par son attirance sexuelle avant de se montrer plus attentionné. King et ses blousons noirs représentent l’entité uniforme cherchant à exploiter la pureté et l’innocence que représente Joan, nous préparant à une situation similaire dans cette base militaire où le gouvernement utilise des enfants comme cobayes. Joseph Losey instaure un atmosphère paranoïaque et oppressante obéissant aux codes du cinéma de genre, tout en véhiculant une forme de mélancolie et de désespoir plus existentielle. Cela passe par la sous-intrigue de la sculptrice (Viveca Lindfors), que l’on devine mourante et qui se montrera résignée et insouciante face au danger, que ce soit face à King qui la menace, les manigances militaires qu’elle devine près de sa maison et son choix sacrificiel final. Son choix initial de quitter Londres pour vivre isolée témoigne de cet aspect résigné qui se répercute sur les éléments plus concrets de l’intrigue. La peur du nucléaire s’immisce lorsqu’on comprend que les enfants-cobayes sont radioactifs, donnant par extension un visage morbide à leur innocence. Ils condamnent malgré eux ceux qui veulent les aider en les irradiant, et sont étudiés par l’armée en vue d’être les seuls survivants d’une catastrophe nucléaire que les adultes estiment inéluctable. On nage dans la tonalité morbide d’un monde voué à sa perte que représente la figure pure de l’enfant. D’ailleurs chez Losey, cette ambiguïté a souvent cours, l’enfant/l’innocent en voulant s’ouvrir au monde en découvre aussi la noirceur, ce qui brise quelque chose en lui. C’est le sentiment de rejet du Garçon aux cheveux verts, le héros humilié de The Servant, la romance avortée dont est témoin le jeune garçon dans Le Messager. Dans Les Damnés, ce seront les enfants qui, en cherchant à s’enfuir de leur prison, vont découvrir leur nature destructrice pour les autres. Ce qui signalera aux autres que quelque chose cloche chez ses enfants, c’est la froideur cadavérique de leur corps alors qu’ils paraissent tout à fait normaux par ailleurs. La mort émane d’eux et contamine ce qui s’en rapproche, les symboles de candeur et d’avenir portent en eux les germes du désastre. Joseph Losey parvient par ce ton et un minimum de moyens à poser cette tonalité via laquelle l’efficacité du thriller dissimule une vision mortifère que confirme la conclusion d’une totale noirceur. Forcément, cette approche désarçonnera les spectateurs venus simplement voir un suspense efficace et le film sera un échec commercial. Il en reste une production Hammer atypique et une réussite injustement méconnue de Joseph Losey.
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En Espagne, au xviiie siècle, le cruel marquis Siniestro humilie un mendiant pendant son repas de noces et le fait jeter au cachot. Il y est rejoint des années plus tard par une servante sourde-muette, qui a eu le tort de repousser les avances du marquis. Rendu fou par la captivité, l'homme se jette sur la malheureuse et la viole. La jeune infirme parvient un jour à s'enfuir et meurt en donnant le jour à un fils, Léon, qui est adopté par un vieux professeur, Alfredo Carido. Mais en grandissant, l'enfant se transforme en loup-garou quand vient la pleine lune et égorge des brebis pour boire leur sang.
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