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Berceuses --- Orkest --- Verenigde Staten van Amerika --- 20e eeuw
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Berceuses --- Orkest --- Verenigde Staten van Amerika --- 20e eeuw
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Filmmuziek --- Orkest --- Verenigde Staten van Amerika --- 20e eeuw
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Michael Rogers (Hywel Bennett) papillonne d’un petit boulot à un autre, et rêve d’une vie bourgeoise qu’il n’a pas, entres tableaux de maîtres et belles maisons d’architecte. Un jour, il rencontre Ellie (Hayley Mills), une jeune héritière qui souhaite échapper à son milieu. Ils se marient et font construire une maison somptueuse dans la campagne anglaise. Mais une vieille gitane les menace d’une malédiction s’ils ne quittent pas les lieux. Scénariste prolifique - on lui doit, entre autres, les scripts d’Une femme disparaît et de La Taverne de la Jamaïque d’Hitchcock - Sidney Gilliat adapte ici un roman publié par Agathe Christie en 1967, « La nuit qui n’en finit pas », et signe son dernier film. Loin de l’image un peu désuète et compassée de l’auteur des « Dix petits nègres », ce roman tardif frappe par la modernité du récit, son audace thématique et sa manière de glisser sous sa machination diabolique, une vision critique de la lutte des classes. Thriller à énigme qui évoque parfois le giallo transalpin, Endless Night carbure plus à la nature indécidable des images et à la folie rentrée des personnages qu’au whodunit classique. Ici, l’identité de l’assassin importe moins que la compréhension des situations. Que se passe-t-il vraiment? Tourné sur l’île de Wright et mis en musique par Bernard Hermann, le film reforme le couple Hywel Bennett/Hayley Mills qui avait déjà tourné ensemble à deux reprises (The Family Way et le formidable Twisted Nerve). Notons enfin la présence de Britt Ekland, un an avant The Wicker Man, et du vétéran George Sanders dant ce fut l’avant-dernier film. Un film à (re)découvrir.
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Psycho est un film d' horreur américain de 1998. Il s'agit d'un remake modern du film du même nom de 1960 réalisé par Alfred Hitchcock, dans lequel un escroc arrive dans un vieux motel dirigé par un tueur fou nommé Norman Bates. Les deux films sont adaptés de Robert Bloch de 1959 roman du même nom. Bien que cette version soit en couleur, présente une distribution différente et se déroule en 1998, elle est plus proche d'un remake plan par plan que la plupart des remakes, copiant souvent les mouvements de caméra et le montage de Hitchcock, et le script de Joseph Stefano est principalement porté. La partition musicale de Bernard Herrmann est également réutilisée, mais avec un nouvel arrangement de Danny Elfman et Steve Bartek, enregistré en stéréo. Certains changements sont introduits pour tenir compte des progrès technologiques depuis le film original et pour rendre le contenu plus explicite. Les séquences de meurtres sont également entrecoupées d'images de rêve surréalistes. Le film a été un échec à la fois critique et commercial. Il a reçu trois nominations à Golden Raspberry et a gagné dans les catégories du pire remake et du pire réalisateur. Heche a été nominé pour la pire actrice. Marion Crane vole 400.000 $ à son employeur pour sortir son petit ami, Sam Loomis, de ses dettes. Elle fuit Phoenix, en Arizona, en voiture. En route vers la maison de Sam en Californie, elle se gare le long de la route pour dormir. Un soldat de patrouille routière la réveille et, se méfiant de son état d'agitation, commence à la suivre. Lorsqu'elle échange sa voiture pour une autre chez un concessionnaire, il note les détails du nouveau véhicule. Marion reprend la route mais, plutôt que de rouler dans une violente tempête, décide de passer la nuit au Bates Motel. Le propriétaire Norman Bates dit à Marion qu'il a rarement des clients à cause d'une nouvelle autoroute inter-états à proximité et mentionne qu'il vit avec sa mère Norma dans la maison surplombant le motel. Il invite Marion à souper avec lui. Elle surprend Norman se disputer avec sa mère pour laisser Marion entrer dans la maison; et pendant le repas, elle le met en colère en lui suggérant d'institutionnaliser sa mère. Il admet qu'il aimerait le faire, mais il ne veut pas l'abandonner. Plus tard dans la nuit, alors que Marion se change, Norman la regarde secrètement depuis un judas dans son bureau et se masturbe avant de rentrer à la maison. Marion décide de retourner à Phoenix pour rendre l'argent. Après avoir calculé comment elle peut rembourser l'argent qu'elle a dépensé, Marion jette ses notes dans les toilettes et commence à se doucher. Une figure féminine non identifiée, présumée être la mère de Norman, entre dans la salle de bain et poignarde Marion à mort. Plus tard, trouvant le cadavre, Norman est horrifié. Il nettoie la salle de bain et place le corps de Marion, enveloppé dans le rideau de douche, et tous ses biens - y compris l'argent - dans le coffre de sa voiture et le coule dans un marais à proximité. Sam est contacté à la fois par la sœur de Marion, Lila, et par le détective privé Arbogast, qui a été embauché par l'employeur de Marion pour la retrouver et récupérer l'argent. Arbogast retrace Marion au motel et interroge Norman, qui ment sans conviction sur le fait que Marion est restée une nuit et est partie le lendemain matin. Il refuse de laisser Arbogast parler à sa mère, affirmant qu'elle est malade. Arbogast appelle Lila pour la mettre à jour et lui dit qu'il la recontactera dans une heure après avoir interrogé la mère de Norman. Arbogast entre dans la maison de Norman et, en haut de l'escalier, est attaqué et assassiné par la figure de la Mère. Quand Arbogast n'appelle pas Lila, elle et Sam contactent la police locale. Le shérif adjoint Al Chambers est perplexe d'apprendre qu'Arbogast a vu une femme dans une fenêtre, car Mme Bates était morte depuis dix ans. Norman affronte sa mère et la presse de se cacher dans la cave. Elle rejette l'idée et lui ordonne de sortir de sa chambre, mais Norman la porte à la cave contre son gré. Se faisant passer pour un couple marié, Sam et Lila s'enregistrent dans le motel et fouillent la chambre qu'occupait Marion. Ils trouvent un bout de papier dans les toilettes avec "400.000 $" écrit dessus. Pendant que Sam distrait Norman, Lila se faufile dans la maison pour chercher sa mère. Sam suggère à Norman qu'il a tué Marion pour l'argent afin qu'il puisse acheter un nouveau motel. Réalisant que Lila n'est pas là, Norman assomme Sam avec un club de golf et se précipite vers la maison. Lila le voit et se cache dans la cave où elle découvre le corps momifié de la mère de Norman. Vêtu des vêtements de sa mère et d'une perruque et portant un couteau, Norman entre et tente d'attaquer Lila. Mais Sam, ayant repris conscience, soumet Norman avec l'aide de Lila. Après l'arrestation de Norman, le psychiatre légiste Dr Simon Richmond dit à Sam et Lila que la mère décédée de Norman vit dans la psyché de Norman en tant que personnalité alternative. Après la mort du père de Norman, sa mère a trouvé un amant. Norman est passé par-dessus bord avec jalousie et les a assassinés tous les deux. Il a volé son cadavre et préservé le corps. Quand il est mère, il agit, parle et s'habille comme elle le ferait. Norman imaginait que sa mère serait aussi jalouse d'une femme à qui il pourrait être attiré que de l'amant de sa mère, et ainsi Mère tue toute femme pour qui Norman a des sentiments. Lorsque Norman reprend connaissance, il croit que sa mère a commis le crime et la couvre. Richmond conclut que la personnalité de la Mère a maintenant pris le contrôle complet de l'esprit de Norman, effaçant son existence.Dans la scène finale, Norman est assis dans une cellule, pensant avec la voix de Mère. Dans une voix off, Mère explique qu'elle envisage de prouver aux autorités qu'elle est incapable de violence en refusant d'écraser une mouche qui s'est posée sur sa main. La voiture de Marion est montrée en train d'être récupérée du marais et est suivie du générique de fin.
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Londres, 1899. George Bone, pianiste et compositeur classique renommé, est surmené par son travail d’écriture d’un concerto pour piano. Le compositeur est victime de fréquentes crises de pertes de mémoire qui sont provoquées à chaque fois qu’il entend des sons discordants. Pourtant un brave homme dans la vie, il se transforme en un meurtrier sadique lors de ses crises dont il n’a aucun souvenir… Hangover Square offre une conclusion en apothéose à la trilogie horrifique de John Brahm pour ce qui est sans doute le plus abouti de la série - The Undying Monster (1942) et Jack l’Eventreur (1944) auront précédé. Propulsé star du jour au lendemain suite à sa stupéfiante interprétation de Jack l'Eventreur dans The Lodger, Laird Cregar mettra beaucoup de lui-même dans ce qui sera malheureusement son ultime rôle. C'est en effet l'acteur qui repère le livre de Patrick Hamilton et qui incite la Fox à en acheter les droits au terme de négociations de longue haleine de Darryl Zanuck, qui roublard les obtiendra pour un prix dérisoire en cachant à Hamilton et à son éditeur que la production était déjà lancée, ces derniers n'ayant pas de moyens de pression pour faire monter les enchères (d'autant que le roman n'eut qu'un faible succès et doit donc son adaptation à l'obsession de Cregar pour l'histoire). Pour faire le lien auprès du grand public avec The Lodger, l'intrigue du livre est reculée de 1937 au début du siècle, permettant ainsi de retrouver plus aisément cette ambiance victorienne gothique associée au film de 1944 (les deux scripts étant dus au scénariste britannique Barré Lyndon). Cregar, déçu, manque d'abandonner le projet suite à cette modification mais reste finalement. Afin d'effacer le souvenir de Jack l’Eventreur (et craignant d'être définitivement associé aux rôles de psychopathe), Craigar décide de faire fondre son imposante silhouette pour incarner le fragile George Bone et va ainsi subir une opération de réduction de l'estomac puis suivre un régime strict. Ses efforts seront récompensés par une interprétation encore plus ahurissante que dans The Lodger mais il y laissera sa santé et sa vie, mourant avant même la sortie en salle de Hangover Square. L'acteur rejoint ainsi tristement la facette obsessionnelle de son personnage soumis jusqu'au bout à son art. The Undying Monster et The Lodger étaient deux films très semblables dans leur structure, leurs motifs et leur mise en scène mais Hangover Square, même s'il en conserve quelques éléments (cadre londonien menaçant, George Sanders à nouveau en agent de Scotland Yard), est bien différent. John Brahm développe plus avant ici la dimension psychanalytique de The Lodger - une veine dans laquelle il atteindra une quasi-perfection avec le tortueux Le Médaillon (1946) - pour un thriller entièrement soumis à l'esprit perturbé de son héros. George Bone (Laird Cregar) est un compositeur doué en passe d'atteindre une renommée grandissante grâce au concerto sur lequel il travaille. L'anxiété qui en découle réveille un mal dont il souffre depuis toujours: il est victime de "trous noirs" après lesquels il ne se souvient plus de ce qu'il a fait ni où il s'est rendu. Le trouble s'accentue pour le pousser vers le crime malgré lui, le film s'ouvrant sur une de ses crises avec le meurtre brutal d'un antiquaire. On est loin de l'élégance et de la sophistication des crimes de The Lodger, Brahm comme pour illustrer la facette primaire des bas instincts émergeant de Bone use d'une mise en scène plus agressive et directe (ce qui sera le cas pour la plupart des autres meurtres, notamment celui de Linda Darnell) tout en dévoilant sa double nature avec le meurtre en vue subjective pour nous le montrer le visage égaré dans le plan qui suit, presque témoin extérieur de son acte. De même, la vision ténébreuse d'un Londres embrumé et indistinct n’a plus cours ici avec une ville qui se transforme au gré de la personnalité de son héros. Les ombres des bâtiments se font plus imposantes lorsque Bone bascule, les ruelles gagnent en bizarrerie selon son point de vue (d'une scène à une autre, le même décor peut passer de commun à terrifiant) et l'allure inoffensive du personnage se fait soudainement massive avec une mise en scène de Brahm multipliant les angles étranges et les contre-plongées déroutantes. Pour soigner son mal, Bone doit se détacher des situations de stress et abandonner pour un temps son concerto qui l'obsède. Ce sera malheureusement pour tomber entre les griffes d'une chanteuse ambitieuse et séductrice (Linda Darnell, vénéneuse femme fatale manipulatrice) qui va user de lui pour atteindre les sommets. Ainsi trahi, Bone va basculer définitivement dans la folie, à la fois victime et bourreau. C'est dans ces scènes où Bone laisse la folie l'envahir que Brahm déploie toute sa virtuosité avec une image vaporeuse déformant le décor, un travelling avant/arrière agressif montrant par le changement d'expression de Laird Cregar qu'il est devenu un autre, celui-ci exprimant cette schizophrénie avec une intensité saisissante. Malin, Brahm n'abuse pas de ce procédé et au contraire en joue pour accentuer le suspense. Ainsi parfois le doute est entretenu sur le fait que Bone ait changé, par l'ellipse (la fin où l’on s'interroge du sort de George Sanders, l'agression inattendue de Faye Marlowe) ou par l'expression opaque de Laird Cregar tel cet ultime concert où l'on ne sait si c'est "l'autre" qui joue (ou ce passage ou l'on comprend qu'il a repris conscience uniquement parce qu'il va chercher son chat). Plus on avance, plus le film s'enfonce dans le cauchemar surréaliste. Si dans The Lodger le motif de l'eau courait durant tout le film, cette fois ce sera celui du feu qui fera office de libérateur de la folie de Bone. Le premier meurtre de l'antiquaire se conclut par un incendie; et c'est durant la Bonfire Night célébrant Guy Fawkes que Bone commet son crime le plus violent avec ce moment halluciné où la foule contemple un gigantesque bûcher. Enfin, c'est bien évidemment le concert final qui fera office de catharsis avec Bone jouant seul, indifférant à l'apocalypse qui se déchaîne autour de lui. Ce moment est l'aboutissement d'une longue conclusion où Brahm aura exploité la grandiloquence en plusieurs motifs illustrant l'esprit malade de Laird Cregar. La caméra virevolte dans la salle de concert, revenant constamment au visage déformé de Bone déchaîné sur son piano, le décor devient de plus en plus irréel et les souvenirs affluent où il se souvient enfin de tous ses terribles actes. Le score magistral de Bernard Herrmann est au diapason avec un Hangover Square Concerto qui gagne en ampleur au fil du film, jouant sur les dissonances sources des changements de Bone et faisant tonner son entêtant thème de piano lors de cette conclusion où l'enfer s'ouvre sous nos pieds. Une réussite totale pour John Brahm, égalée ensuite avec Le Médaillon; on peut légitimement se demander comment il n'a pas pu accéder à des films plus ambitieux après pareil tour de force et a fini à la télévision (La Quatrième Dimension, Alfred Hitchcock Presents).
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